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ENTREPRISE TRAVAIL IMMOBILIER FAMILLE PROFESSIONAL SOFTWARE Login A propos de l'attestation de moralitĂ© Quand utiliser ce modĂšle type d'attestation de moralitĂ© ? Attestation sur l’honneur parmi tant d’autres, l'attestation de moralitĂ© vise Ă  certifier la bonne morale de quelqu’un, c’est-Ă -dire sa bonne conduite, ses bonnes moeurs, mais aussi son sĂ©rieux et sa bonne foi. Il s’agit donc d’un document qui peut avoir une valeur juridique probatoire, rĂ©digĂ© par une personne Ă  propos d’une autre qu’elle connaĂźt pour un ami, un membre de la famille, un collĂšgue de travail ou un employĂ©,... et destinĂ©e Ă  ĂȘtre prĂ©sentĂ©e auprĂšs d’un tiers. Une attestation de bonne moralitĂ© peut ĂȘtre demandĂ©e par l’administration ou par un organisme, mais elle peut aussi rendre service par exemple dans le cadre d’une recherche d’emploi. Vous pouvez donc ĂȘtre tenu d’en produire une, ou le faire de votre propre initiative. Ainsi, deux attestations de moralitĂ© doivent ĂȘtre fournie par un avocat avant de prĂȘter serment pour s’inscrire au barreau. En outre, une telle attestation peut constituer une forme de recommandation pour certains mĂ©tiers spĂ©cifiques poste Ă  haute responsabilitĂ© financiĂšre, enseignant, Ă©ducateur, garde d’enfant,.... Sur le plan personnel, il peut ĂȘtre utile de fournir un tĂ©moignage de moralitĂ© en justice notamment dans une procĂ©dure de divorce oĂč ĂȘtre certifiĂ© “bon pĂšre” ou “bonne mĂšre” par des tiers peut jouer en votre faveur quant Ă  la garde des enfants, et un tel document est souvent demandĂ© par des organismes français ou Ă©trangers dans le cadre d’une procĂ©dure d’adoption. Que vous soyez le signataire ou le bĂ©nĂ©ficiaire de l’attestation de moralitĂ©, ce modĂšle gratuit vous fournit un cadre formel et conforme aux rĂ©glementations en vigueur pour gĂ©nĂ©rer en ligne un document personnalisĂ© grĂące Ă  un questionnaire simple et rapide. L'essentiel de l'attestation de moralitĂ© Pour simplifier, la vocation de cette attestation est de certifier auprĂšs d’un tiers que la personne visĂ©e est digne de confiance. Pour ce faire, il est gĂ©nĂ©ralement attendu sur le fond trois Ă©lĂ©ments, prĂ©vus dans cet exemple type Le bĂ©nĂ©ficiaire dispose d’un casier judiciaire vierge il n’a fait l’objet d’aucune condamnation pĂ©nale ; Il fait preuve d'intĂ©gritĂ©, tant sur le plan professionnel que du point de vue personnel ; et Il dispose de ses biens raisonnablement. NB. Sur ce point, le standard juridique classique du “bon pĂšre de famille”, utilisĂ© en matiĂšre de moralitĂ© autant qu’en matiĂšre de gestion patrimoniale, a Ă©tĂ© remplacĂ© par celui de la personne raisonnable par la loi du 4 aoĂ»t 2014 pour l’égalitĂ© rĂ©elle entre les femmes et les hommes. Si l’expression s’entend toujours, il est prĂ©fĂ©rable d'utiliser la formule aujourd’hui en vigueur dans les codes. Pour obtenir en ligne un document personnalisĂ©, vous devez renseigner les informations suivantes L’identitĂ© et les coordonnĂ©es de la personne qui fait l’objet de l’attestation nom, prĂ©nom, date de naissance, adresse ; Les mĂȘmes informations concernant son auteur ; et Le lieu de rĂ©daction du document. Que faire de cette attestation une fois rĂ©digĂ©e ? Une fois l’attestation rĂ©digĂ©e, elle est Ă  tĂ©lĂ©charger en ligne, suite Ă  quoi vous pouvez l’imprimer directement depuis chez vous, avant de Si vous ĂȘtes l’auteur de l’attestation, la transmettre Ă  son bĂ©nĂ©ficiaire, par voie postale ou en mains propres, aprĂšs l’avoir signĂ©e ; Si vous ĂȘtes le bĂ©nĂ©ficiaire de l’attestation, et une fois qu’elle est signĂ©e par son auteur, la faire parvenir Ă  son destinataire, c’est-Ă -dire Ă  l’organisme qui vous en a fait la demande ou Ă  la personne Ă  laquelle elle est destinĂ©e, selon les modalitĂ©s de transmission convenues entre vous le cas Ă©chĂ©ant. Questions frĂ©quentes sur l'attestation de moralitĂ© Qui peut rĂ©diger une attestation de moralitĂ© ? L’attestation de moralitĂ© peut ĂȘtre rĂ©digĂ©e par toute personne qui connaĂźt son bĂ©nĂ©ficiaire, dĂšs lors qu’elle est en mesure de certifier que cette personne possĂšde les qualitĂ©s dont elle atteste. Il peut donc s’agir d’un ami, d’un parent, ou d’une simple connaissance, voire d’une personne avec laquelle le bĂ©nĂ©ficiaire n’a que des relations professionnelles. En effet, l’essentiel est que le destinataire de l'attestation y voit un document de valeur probatoire quant Ă  la personne objet de l’ est la diffĂ©rence entre une attestation de moralitĂ© et un certificat de moralitĂ© ? Le certificat de bonne vie et moeurs, ou certificat de moralitĂ©, est prĂ©vu par un dĂ©cret du 16 mai 1952, et dĂ©livrĂ© par la mairie dans certains cas spĂ©cifiques. S’il vise Ă  certifier la mĂȘme chose en substance que l’attestation de moralitĂ© qui nous intĂ©resse ici, ces deux documents ne sont donc pas de la mĂȘme origine, puisque l'attestation de moralitĂ© peut ĂȘtre rĂ©digĂ©e par toute personne qui dispose des informations nĂ©cessaires. Aujourd’hui, ce certificat est gĂ©nĂ©ralement remplacĂ© en pratique par la production d’un extrait de casier judiciaire vierge ou une attestation risque-t-on Ă  rĂ©diger une fausse attestation de moralitĂ© ? Comme toute attestation sur l’honneur, l'attestation de moralitĂ© entre dans le champ d’application de l’article 441-7 du Code pĂ©nal, qui prĂ©voit une infraction spĂ©cifique au titre de l'incrimination de faux et usage de faux codifiĂ©e aux articles 441-1 et suivants du mĂȘme Code. Au terme de ce texte, Ă©tablir une attestation erronĂ©e, la falsifier, ou utiliser une fausse attestation est passible de 15 000 euros et d’un an de prison. L’auteur de l'attestation qui ment ou se trompe, de mĂȘme que le bĂ©nĂ©ficiaire qui produit une attestation falsifiĂ©e, engagent donc leur responsabilitĂ© pĂ©nale. Il est d’ailleurs attendu de l’auteur qu’il rappelle engager sa responsabilitĂ© par l'attestation qu’il signe. How it works ? Our software creates your document Access your personalized document Client reviews on this document These documents may also interest you Justice GĂ©rez vos litiges

ModĂšle de lettre type pour une attestation de tĂ©moignage. AccĂ©dez Ă  tous les modĂšles de lettres pour votre assurance auto . Note : – ‎10 votes rhmt – modĂšle de lettre de tĂ©moin rhmt. Le tĂ©moignage est . Je soussignĂ© PrĂ©nom Nom, nĂ© le. Chaque tĂ©moin doit Ă©crire en toutes lettres sur son attestation la formule suivante.
Dans une dĂ©cision en date du 19 mai 2017, les magistrats du Palais Royal ont clairement penchĂ© en faveur de la situation du tiers digne de confiance. L’intĂ©rĂȘt de l’enfant commande le versement de l’allocation qui lui est due en vertu de l’article L. 228-3 du Code de l’action sociale et des familles et ce, mĂȘme si le conseil dĂ©partemental n’a pas encore fixĂ© le montant ni les modalitĂ©s de versement de cette allocation. Plusieurs Ă©vĂ©nements expliquent qu’un enfant ne vive plus auprĂšs de ses parents dĂ©cĂšs des parents, dĂ©cision volontaire des parents, ou intervention de l’autoritĂ© judiciaire1. Dans toutes ces hypothĂšses, le mineur pourra ĂȘtre confiĂ© au service dĂ©partemental de l’aide sociale Ă  l’enfance, Ă  un Ă©tablissement ou service public ou privĂ© mais Ă©galement Ă  une personne physique, appelĂ©e proche digne de confiance. ÉvoquĂ© par les textes lĂ©gaux, le tiers digne de confiance, assimilĂ© en langage courant Ă  une troisiĂšme personne », n’a pas reçu de vĂ©ritable dĂ©finition juridique2 il est parfois distinguĂ© du membre de la famille3 ou dĂ©signĂ© de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, comme le tiers Ă  qui peut ĂȘtre confiĂ© le mineur4 auquel cas cette qualitĂ© peut se superposer avec le lien familial. Dans les faits, il s’agira frĂ©quemment d’un membre de la famille5, il pourra Ă©galement s’agir d’une personne gravitant dans la sphĂšre familiale » comme par exemple le concubin du parent, le beau-pĂšre ou le partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©6, mais certainement pas d’un inconnu7. MĂȘme si le recueil du mineur relĂšve d’une acceptation volontaire du tiers digne de confiance, cette charge matĂ©rielle reprĂ©sentera nĂ©cessairement un coĂ»t financier. Le lĂ©gislateur a prĂ©vu une compensation financiĂšre Ă  ce titre faisant du tiers une sorte de bĂ©nĂ©vole indemnisĂ©. En effet, mĂȘme si ce n’est pas le service dĂ©partemental de l’aide sociale Ă  l’enfance qui accueille matĂ©riellement le mineur, le Code de l’action sociale et des familles prĂ©voit qu’au titre de ses missions de chef de file de l’action sociale, le dĂ©partement est chargĂ© de la prise en charge financiĂšre du mineur confiĂ© Ă  des Ă©tablissements ou services publics ou privĂ©s ou Ă  des personnes physiques dans un certain nombre de cas. C’est de cette allocation financiĂšre dont il est question dans l’arrĂȘt du Conseil d’État du 19 mai 20178 une particuliĂšre se voit confier son frĂšre par le juge des enfants au titre des mesures d’assistance Ă©ducative pour une durĂ©e initiale de six mois, dĂ©cision prolongĂ©e jusqu’à la majoritĂ© celui-ci. Elle s’adresse au prĂ©sident du conseil dĂ©partemental de Mayotte afin de se voir octroyer l’indemnitĂ© due aux tiers dignes de confiance mais sa demande se solde par un refus au motif que les services dĂ©partementaux n’ont fixĂ© ni le montant, ni les modalitĂ©s de versement d’une telle indemnitĂ©. La requĂ©rante conteste cette dĂ©cision devant la juridiction administrative, en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, arguant de l’urgence de la situation9 ; le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s suspend la dĂ©cision administrative et ordonne au dĂ©partement de Mayotte de lui verser les sommes qui lui Ă©taient dues depuis le 14 mars 2016, par rĂ©fĂ©rence Ă  l’indemnitĂ© mensuelle allouĂ©e Ă  Mayotte aux assistants familiaux auprĂšs desquels sont placĂ©s les enfants confiĂ©s au service de l’aide sociale Ă  l’enfance, dans un dĂ©lai de cinq jours Ă  compter de la notification de l’ordonnance et ce, sous astreinte de 100 € par jour de retard. La haute juridiction administrative, saisie par la collectivitĂ© dĂ©partementale, dĂ©cide d’annuler l’ordonnance du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du 19 dĂ©cembre 2016 mais seulement en ce que le montant des indemnitĂ©s que le dĂ©partement de Mayotte doit verser, Ă  titre provisoire Ă  la requĂ©rante, excĂšde le montant minimal de l’indemnitĂ© d’entretien allouĂ©e aux assistants familiaux. Par cet arrĂȘt, les magistrats du Palais Royal, s’appuyant sur l’intĂ©rĂȘt de l’enfant, confirment l’obligation pour les dĂ©partements de verser l’allocation due aux tiers dignes de confiance en dĂ©pit de l’inexistence des arrĂȘtĂ©s qui devaient en fixer le mode de calcul I prĂ©cisant que la combinaison des textes du Code de l’action sociale et des familles est assez prĂ©cise pour permettre aux conseils dĂ©partementaux d’adopter les rĂšgles fixant le montant et les modalitĂ©s de versement de l’allocation due aux tiers dignes de confiance II. I – L’obligation pour les dĂ©partements de verser l’allocation due aux tiers dignes de confiance au nom de l’intĂ©rĂȘt de l’enfant En principe, la compensation financiĂšre ne sera versĂ©e au tiers digne de confiance que si cette personne a Ă©tĂ© dĂ»ment dĂ©signĂ©e par jugement et qu’elle justifie de cette dĂ©signation auprĂšs du service de l’aide sociale Ă  l’enfance. NĂ©anmoins, mĂȘme si la personne n’a pas Ă©tĂ© expressĂ©ment dĂ©signĂ©e en cette qualitĂ©, il sera toujours possible pour le juge de dĂ©cider que le dĂ©partement prendra en charge les frais d’entretien et d’éducation du mineur par application de l’article L. 228-3 du Code de l’action sociale et des familles. En effet, selon ce texte, hormis lorsque le mineur est placĂ© dans un Ă©tablissement ou service public de la protection judiciaire de jeunesse oĂč elles incombent Ă  l’État, les dĂ©penses d’entretien, d’éducation et de conduite de chaque mineur relĂšvent d’une prise en charge financiĂšre dĂ©partementale que ce mineur soit confiĂ© au service de l’aide sociale Ă  l’enfance ou qu’il soit confiĂ© Ă  une personne physique, Ă©tablissement ou service public ou privĂ© en vertu d’une dĂ©cision judiciaire d’assistance Ă©ducative, d’une dĂ©cision de sauvegarde de justice, ou encore d’une dĂ©lĂ©gation volontaire ou forcĂ©e de l’autoritĂ© parentale. À la lecture de ce texte, le proche digne de confiance peut donc prĂ©tendre Ă  se voir verser une allocation lorsqu’il accueille un mineur dans les situations susmentionnĂ©es10. Pourtant, dans l’affaire commentĂ©e, la requĂ©rante qui avait recueilli son frĂšre en vertu d’une dĂ©cision d’assistance Ă©ducative du juge des enfants en date du 11 mars 2016 s’était vu opposer un refus par les services dĂ©partementaux de Mayotte Ă  sa demande financiĂšre. Ces derniers prĂ©tendaient qu’en raison de l’inexistence des arrĂȘtĂ©s dĂ©terminant prĂ©cisĂ©ment les conditions et les modalitĂ©s de calcul de l’allocation due aux tiers dignes de confiance, le conseil dĂ©partemental n’avait pas lui-mĂȘme encore pu prendre de dĂ©libĂ©ration relative Ă  la mise en Ɠuvre et Ă  la fixation de cette indemnitĂ©. Pour le juge administratif, saisi en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, ces arguments n’ont pas suffi. C’est pourquoi il ordonne une suspension de la dĂ©cision dĂ©partementale et le versement d’une indemnitĂ© dont il dĂ©termine le mode de calcul. Les conseillers d’État confirment l’ordonnance du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s en partie pour eux, ce dernier a eu raison de considĂ©rer qu’il existait un doute sĂ©rieux quant Ă  la lĂ©galitĂ© de la dĂ©cision administrative, cette derniĂšre mĂ©connaissant les dispositions de l’article L. 228-3 du Code de l’action sociale et des familles et portant atteinte Ă  la Convention internationale des droits de l’enfant qui prĂ©voit en son article que dans toutes les dĂ©cisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privĂ©es de protection sociale, des tribunaux, des autoritĂ©s administratives ou des organes lĂ©gislatifs, l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l’enfant doit ĂȘtre une considĂ©ration primordiale ». Pour les hauts magistrats, la collectivitĂ© dĂ©partementale ne peut contrevenir Ă  l’obligation qui lui incombe de mettre en Ɠuvre le droit reconnu aux proches dignes de confiance dans un dĂ©lai raisonnable en dĂ©pit de l’inexistence des arrĂȘtĂ©s fixant les conditions et les modalitĂ©s de calcul de l’allocation due aux tiers dignes de confiance. Il incombe aux conseils dĂ©partementaux de supplĂ©er la carence rĂ©glementaire au nom de l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l’enfant l’allocation ayant pour finalitĂ© la prise en charge financiĂšre du mineur. II – La dĂ©termination du montant de l’allocation due aux tiers dignes de confiance par les dĂ©partements L’article R. 228-3 du Code de l’action sociale et des familles dispose que les frais d’entretien et d’éducation des mineurs confiĂ©s aux proches dignes de confiance sont remboursĂ©s sur la base d’une part, d’un prix de pension mensuel auquel s’ajoute une indemnitĂ© d’entretien et de surveillance lorsque le mineur est placĂ© dans une famille, se trouve en apprentissage ou poursuit ses Ă©tudes et d’autre part, d’une indemnitĂ© de surveillance et, Ă©ventuellement, d’entretien lorsque le mineur est salariĂ©. Si ce texte donne les indicateurs, il ne dĂ©termine pas les conditions et les modalitĂ©s de calcul de l’allocation. Toutefois, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, suivi par le Conseil d’État, considĂšre que les dispositions combinĂ©es de cet article et de l’article L. 228-3 du mĂȘme code sont suffisamment prĂ©cises pour permettre aux conseils dĂ©partementaux d’adopter eux-mĂȘmes par dĂ©libĂ©ration les rĂšgles fixant les conditions et les modalitĂ©s de versement de l’allocation due aux tiers dignes de confiance ; ces rĂšgles devant ĂȘtre contenues dans le rĂšglement dĂ©partemental d’aide sociale de chaque collectivitĂ© dĂ©partementale11. Dans l’attente d’une telle dĂ©libĂ©ration, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s avait fixĂ© le montant dĂ» Ă  la requĂ©rante par rĂ©fĂ©rence Ă  l’indemnitĂ© d’entretien versĂ©e aux assistants familiaux12, personnes physiques agréées par l’autoritĂ© dĂ©partementale et accueillant habituellement et de façon permanente des mineurs13, par le dĂ©partement de Mayotte. Ce choix s’explique par la similitude d’objet entre les indemnitĂ©s ; toutes les deux visant Ă  assurer l’entretien de l’enfant. Le Conseil d’État validera le choix de la rĂ©fĂ©rence effectuĂ© par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s mais en modifiera les modalitĂ©s. En effet, les textes du Code de l’action sociale et des familles imposent aux dĂ©partements un montant minimal concernant l’indemnitĂ© versĂ©e aux assistants familiaux mais chaque dĂ©partement, s’il doit respecter ce minimum, est libre de prĂ©voir un montant supĂ©rieur14. Aussi, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s ne pouvait calculer les indemnitĂ©s provisoirement dues Ă  la requĂ©rante, en attendant l’adoption d’une dĂ©libĂ©ration par le conseil dĂ©partemental fixant les conditions et le calcul de l’allocation due aux tiers de confiance, par rĂ©fĂ©rence Ă  l’indemnitĂ© spĂ©cifiquement versĂ©e par le dĂ©partement de Mayotte aux assistants familiaux se trouvant sur son territoire mais devait limiter l’indemnisation au montant minimal garanti aux assistants familiaux contenu aux articles L. 423-4 et D. 423-21 du Code de l’action sociale et des familles Ă  savoir 1,3 fois le montant du salaire brut minimum horaire interprofessionnel garanti Ă  Mayotte contre 3,5 fois en mĂ©tropole. Trois Ă©lĂ©ments doivent ĂȘtre ajoutĂ©s quant Ă  l’aide financiĂšre accordĂ©e aux proches dignes de confiance. Le premier est que le recueil de l’enfant chez le tiers ne met pas fin Ă  l’obligation alimentaire des ascendants envers leur enfant15 ; une pension alimentaire peut donc ĂȘtre fixĂ©e par le juge. Le deuxiĂšme est que les prestations familiales peuvent ĂȘtre accordĂ©es aux tiers dignes de confiance puisqu’ils assument la charge effective et permanente de l’enfant au sens du Code de la sĂ©curitĂ© sociale, le proche est alors traitĂ© de la mĂȘme façon que le parent du mineur16. À ce titre, le recueillant pourra s’adresser Ă  la caisse d’allocations familiales pour obtenir notamment une prestation spĂ©cifique, l’allocation de soutien familial17, ou prendre en compte l’enfant confiĂ© dans le calcul des allocations familiales ou du complĂ©ment familial si d’autres enfants rĂ©sident dĂ©jĂ  Ă  son foyer18. Toutefois, dans ces deux hypothĂšses, la pension alimentaire ou les prestations familiales versĂ©es19 seront dĂ©duites de l’allocation dĂ©partementale due aux tiers dignes de confiance. Enfin, le troisiĂšme est que, dĂšs lors qu’il perçoit une allocation publique pour l’entretien de l’enfant, le tiers digne de confiance ne peut prĂ©tendre Ă  la part de quotient familial accordĂ©e Ă  raison d’un enfant recueilli au foyer du contribuable20 ; celui-ci ne pouvant ĂȘtre considĂ©rĂ© comme ayant assurĂ© la charge exclusive de l’entretien et de l’éducation de l’enfant au sens des articles 193 ter et 196 du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts.

hommede rien mots fléchés. exemple lettre demande allocation familiale. by | Nov 8, 2021 | vinaigrette lait de coco | horaire de travail d'un peintre en batiment

Si vous n'ĂȘtes pas mariĂ©s, l'avocat n'est pas obligatoire ni pour rĂ©diger l'assignation Ă  bref dĂ©lai, ni pour l'audience, seul l'huissier est obligatoire pour dĂ©livrer l'assignation que vous aurez rĂ©digĂ©e, pour un cout d'environ 50 Ă  90 €. Un avocat peut cependant vous aider Ă  rĂ©diger correctement l'assignation, et vous assister Ă  l'audience. La loi n'oblige cependant pas Ă  prendre d'avocat pour les personnes non mariĂ©es, pour les questions de fixation de rĂ©sidence des enfants et de pension alimentaire, que ce soit pour une audience par requĂȘte classique, ou une audience " Ă  bref dĂ©lai", ou en rĂ©fĂ©rĂ©. 2/ Quel est le JAF territorialement compĂ©tent ? La rĂ©ponse se trouve dans l'article 1070 Code de ProcĂ©dure civile Cliquer ICI lien LĂ©gifrance " Le juge aux affaires familiales territorialement compĂ©tent est - le juge du lieu oĂč se trouve la rĂ©sidence de la famille ; - si les parents vivent sĂ©parĂ©ment, le juge du lieu de rĂ©sidence du parent avec lequel rĂ©sident habituellement les enfants mineurs en cas d'exercice en commun de l'autoritĂ© parentale, ou du lieu de rĂ©sidence du parent qui exerce seul cette autoritĂ© ; - dans les autres cas, le juge du lieu oĂč rĂ©side celui qui n'a pas pris l'initiative de la procĂ©dure. En cas de demande conjointe, le juge compĂ©tent est, selon le choix des parties, celui du lieu oĂč rĂ©side l'une ou l'autre. Toutefois, lorsque le litige porte seulement sur la pension alimentaire, la contribution Ă  l'entretien et l'Ă©ducation de l'enfant, la contribution aux charges du mariage ou la prestation compensatoire, le juge compĂ©tent peut ĂȘtre celui du lieu oĂč rĂ©side l'Ă©poux crĂ©ancier ou le parent qui assume Ă  titre principal la charge des enfants, mĂȘme majeurs. La compĂ©tence territoriale est dĂ©terminĂ©e par la rĂ©sidence au jour de la demande ou, en matiĂšre de divorce, au jour oĂč la requĂȘte initiale est prĂ©sentĂ©e."3/ Contrairement Ă  ce que certains greffes prĂ©tendent, il n'est pas obligatoire de prendre un avocat pour introduire une assignation "Ă  bref dĂ©lai" anciennement appelĂ©e "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" devant le JAF, ou pour introduire un "vrai" rĂ©fĂ©rĂ© prĂ©vu par l'art. 834 du CPC, ou mĂȘme pour un rĂ©fĂ©rĂ© civil plus classique, c'est confirmĂ© par le Jurisclasseur revue juridique de trĂšs haut niveau rĂ©digĂ© par le magistrat RenĂ© RĂ©my RĂ©fĂ©rence Jurisclasseur encyclopĂ©die des huissiers de justice, fascicule 30, "RĂ©fĂ©rĂ©" . Extrait du Jurisclasseur "RĂ©fĂ©rĂ©" " Absence de reprĂ©sentation obligatoire - Aucun texte n'impose une reprĂ©sentation des parties par un avocat. Toutefois, les parties ont la facultĂ© de se faire assister ou reprĂ©senter selon les rĂšgles spĂ©cifiques propres Ă  chaque juridiction". En effet, parmi les principes directeurs du procĂšs, dĂ©finis par le Code de procĂ©dure civile, l'article 18 du CPC prĂ©voit que "Les parties peuvent se dĂ©fendre elles-mĂȘmes, sous rĂ©serve des cas dans lesquels la reprĂ©sentation est obligatoire". Et aucun texte ne prĂ©voit de reprĂ©sentation obligatoire devant le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s. Cependant, pour Ă©viter toute difficultĂ© avec certains greffes, et comme il faut pour assigner " Ă  bref dĂ©lai" qu'un huissier de justice dĂ©livre l'assignation que vous ou votre avocat si vous en prenez un aurez prĂ©parĂ©e, demandez Ă  cet huissier de contacter lui mĂȘme le greffe du JAF pour obtenir une date pour l'audience JAF, et qu'il mentionne cette date sur l'assignation. 4/ DiffĂ©rence entre une saisine du JAF "Ă  bref dĂ©lai" et "en rĂ©fĂ©rĂ©"De nombreuses personnes, parfois des professionnels, vous parleront de "rĂ©fĂ©rĂ© JAF" ou de procĂ©dure "heure Ă  heure" ... alors qu'en rĂ©alitĂ© ils utiliseront la procĂ©dure de saisine du JAF "Ă  bref dĂ©lai" . Et "Ă  bref dĂ©lai", ce n'est pas "en rĂ©fĂ©rĂ©". Explications sur la nuance, et intĂ©rĂȘt de choisir l'une ou l'autre procĂ©durea/ la saisine du JAF " Ă  bref dĂ©lai" ou "procĂ©dure au fond accĂ©lĂ©rĂ©e" avant le 1/1/2020 appelĂ©e "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" selon le Code de ProcĂ©dure Civile, art 1137 al 2, est la forme de saisine du JAF Ă  privilĂ©gier en cas d'urgence " Art. 1137 du code de procĂ©dure civile Le juge est saisi par une assignation Ă  une date d'audience communiquĂ©e au demandeur selon les modalitĂ©s dĂ©finies par l'article cas d'urgence dĂ»ment justifiĂ©e, le juge aux affaires familiales, saisi par requĂȘte, peut permettre d'assigner Ă  une date d'audience fixĂ©e Ă  bref ces deux cas, la remise au greffe de l'assignation doit intervenir au plus tard la veille de l'audience. A dĂ©faut de remise de l'assignation dans le dĂ©lai imparti, sa caducitĂ© est constatĂ©e d'office par ordonnance du juge aux affaires familiales ou, Ă  dĂ©faut, Ă  la requĂȘte d'une juge peut Ă©galement ĂȘtre saisi par requĂȘte remise ou adressĂ©e au greffe, conjointement ou par une partie seulement. La requĂȘte doit indiquer les nom, prĂ©nom et adresse des parties ou, le cas Ă©chĂ©ant, la derniĂšre adresse connue du dĂ©fendeur. Pour les personnes morales, elle mentionne leur forme, leur dĂ©nomination, leur siĂšge et l'organe qui les reprĂ©sente lĂ©galement. Elle contient l'objet de la demande et un exposĂ© sommaire de ses motifs. Elle est datĂ©e et signĂ©e de celui qui la prĂ©sente ou de son avocat".En pratique, il est plus simple de saisir le JAF par simple requĂȘte = une lettre qui prend la forme d'un formulaire type adressĂ©e au de saisir le JAF par le biais d'une assignation " Ă  bref dĂ©lai" est que si vous justifiez de l'urgence, le JAF vous autorisera Ă  obtenir une date d'audience rapidement en gĂ©nĂ©ral dans les 3 semaines Ă  un mois, alors qu'en cas de saisine sur requĂȘte par dĂ©pĂŽt du formulaire CERFA officiel le dĂ©lai d'attente avant audience est d'environ 3 Ă  6 mois selon les juridictions. b/ la saisine du JAF "en rĂ©fĂ©rĂ©" prĂ©sente moins d'intĂ©rĂȘt, et ne sera Ă  utiliser que dans les cas d'urgence absolue, comme par exemple un dĂ©saccord sur le lieu de scolarisation Ă  quelques jours de la rentrĂ©e scolaire. La procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© est parfois dite "d'heure Ă  heure" lorsqu'il y a extrĂȘme urgence Ă  juger de la situation, il est possible d'assigner votre ex Ă  un jour et une heure fixes de façon trĂšs rapide, en application des trois articles suivants du code de procĂ©dure civile- l'article 485 al 2 du Code de procĂ©dure civile "La demande est portĂ©e par voie d'assignation Ă  une audience tenue Ă  cet effet aux jour et heure habituels des rĂ©fĂ©rĂ©s. Si, nĂ©anmoins, le cas requiert cĂ©lĂ©ritĂ©, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s peut permettre d'assigner, Ă  heure indiquĂ©e, mĂȘme les jours fĂ©riĂ©s ou chĂŽmĂ©s, soit Ă  l'audience, soit Ă  son domicile portes ouvertes". - l'article 834 du Code de procĂ©dure civile ancien art. 808 cpc avant le 1/1/2021 "Dans tous les cas d'urgence, le prĂ©sident du tribunal judiciaire ou le juge des contentieux de la protection dans les limites de sa compĂ©tence, peuvent ordonner en rĂ©fĂ©rĂ© toutes les mesures qui ne se heurtent Ă  aucune contestation sĂ©rieuse ou que justifie l'existence d'un diffĂ©rend".- et l'article 1073 du Code de procĂ©dure civile "Le juge aux affaires familiales est, le cas Ă©chĂ©ant, juge de la mise en exerce les fonctions de juge des rĂ©fĂ©rĂ©s. Dans les cas prĂ©vus par la loi ou le rĂšglement, il statue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond".La date d'audience de rĂ©fĂ©rĂ© ou de rĂ©fĂ©rĂ© "d'heure Ă  heure" peut ainsi avoir lieu trĂšs rapidement une Ă  deux semaines mais vous n'avez - sauf rares exceptions - pas intĂ©rĂȘt Ă  demander un "vrai" rĂ©fĂ©rĂ© car les ordonnances rendues en rĂ©fĂ©rĂ© ne prennent que des mesures provisoires qui peuvent ensuite ĂȘtre modifiĂ©es Ă  tout moment par le JAF lorsqu'il sera de nouveau saisi et ce peut ĂȘtre une ou deux semaines aprĂšs l'audience de rĂ©fĂ©rĂ© pour statuer sur le fond de l'affaire. En pratique, pour les couples non mariĂ©s, c'est le JAF qu'il faut saisir pour introduire une action en rĂ©fĂ©rĂ©. Notons cependant que pour certains praticiens, pour les couples mariĂ©s, avant le dĂ©pĂŽt d'une requĂȘte en divorce, ce serait l'art. 1073 du CPC qui s'appliquerait et donc ce serait le PrĂ©sident du TJ et non le JAF qui serait compĂ©tent pour juger l'affaire et prendre toutes mesures conservatoires justifiĂ©es par l'urgence, notamment celles relatives Ă  la rĂ©sidence des enfants. Nous ne partageons pas nĂ©cessairement cette analyse car l'article 1073 du CPC ne prĂ©voit pas que le JAF ne serait pas compĂ©tent dans ce cas. Donc renseignez vous bien auprĂšs de votre avocat, et du greffe de votre TJ, si vous ĂȘtes dans ce cas couple mariĂ© avant le dĂ©pĂŽt d'une requĂȘte en divorce. La Cour de cassation a aussi prĂ©cisĂ© que Cour de cassation, Civ 1Ăšre,, 28 octobre 2009, pourvoi n° si en cas de dĂ©saccord des parents sĂ©parĂ©s sur le lieu de rĂ©sidence des enfants, l’un d’eux peut saisir, dans les formes du rĂ©fĂ©rĂ©, le juge aux affaires familiales pour qu’il statue comme juge du fond, il peut Ă©galement [
] saisir ce juge en rĂ©fĂ©rĂ© pour qu’il prenne, Ă  titre provisoire, toutes mesures que justifie l’existence d’un diffĂ©rend en cas d’urgence ou qu’il prescrive les mesures conservatoires ou de remise en Ă©tat qui s’imposent pour prĂ©venir un dommage imminent ou faire cesser un trouble manifestement illicite et que dans tous les cas, le juge aux affaires familiales rĂšgle les questions qui lui sont soumises en veillant spĂ©cialement Ă  la sauvegarde des intĂ©rĂȘts des enfants mineurs ; ensuite, qu’en application de l’article 1073 du code de procĂ©dure civile dans sa rĂ©daction du dĂ©cret n° 2004-1158 du 29 octobre 2004, le juge aux affaires familiales exerce les fonctions de juge des rĂ©fĂ©rĂ©s et que ces fonctions ne sont pas rĂ©servĂ©es Ă  certains litiges » ConsĂ©quences de l'utilisation de la procĂ©dure de "vrai" rĂ©fĂ©rĂ© art. 485 et 834 CPC si vous avez Ă©tĂ© jugĂ© "en rĂ©fĂ©rĂ©" et que la dĂ©cision vous parait critiquable, sachez que la dĂ©cision rendue par ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© est juridiquement considĂ©rĂ©e comme provisoire, ce qui vous permet de saisir de nouveau et immĂ©diatement un autre JAF pour statuer sur le fond en effet, comme pour les procĂ©dures civiles classiques non familiales le Juge des rĂ©fĂ©rĂ©s ne peut pas lĂ©galement juger sur le fond du dossier, et lorsqu'il est saisi en rĂ©fĂ©rĂ© le Juge civil ne prend que des mesures d'urgence provisoires par ordonnance, et il faut provoquer une deuxiĂšme audience pour juger le fond de l'affaire. C'est identique en matiĂšre familiale, on revient aux mĂȘmes principes que pour la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© civil classique, motivĂ©e par l'urgence de la situation. A noter cependant certains JAFs acceptent de rendre des dĂ©cisions de "rĂ©fĂ©rĂ©" en matiĂšre familiale tout en "effleurant" le fond du dossier, c'est Ă  dire par exemple que sous couvert d'une situation d'urgence, le JAF va aussi dĂ©cider de la rĂ©sidence des enfants et fixer des droits de visite et d'hĂ©bergement ce qui revient quand mĂȘme Ă  aborder le fond de l'affaire. Dans de tels cas, inutile de faire appel si la dĂ©cision de rĂ©fĂ©rĂ© ne vous convient pas puisque la loi vous permet tout Ă  fait valablement de saisir de nouveau un JAF qui logiquement devrait ĂȘtre diffĂ©rent du JAF ayant statuĂ© en rĂ©fĂ©rĂ© sous peine de rĂ©cusation du juge cf. art 341 CPC pour demander Ă  juger le fond de l'affaire ce qui revient Ă  juger de nouveau le mĂȘme dossier, non plus sous la pression de l'urgence, mais au contraire en prenant en compte la situation de façon approfondie. Un exemple oĂč vous pourriez demander un vrai rĂ©fĂ©rĂ© pendant les pĂ©riodes de congĂ©s, s'il n'y avait pas d'audiences JAF tenues dans votre juridiction et qu'il y a malgrĂ© tout urgence Ă  statuer, par exemple s'il y a dĂ©saccord sur le lieu de scolarisation Ă  quelques jours de la rentrĂ©e. Mais l'intĂ©rĂȘt d'utiliser le "vrai" rĂ©fĂ©rĂ© est trĂšs limitĂ©, car la dĂ©cision du JAF qui statue en rĂ©fĂ©rĂ© et non "Ă  bref dĂ©lai" sera une "ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©" et non un jugement qui, aux termes des art. 484 et 488 du Code de ProcĂ©dure civile, est "une dĂ©cision provisoire qui n'a pas, au principal, l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e" en consĂ©quence, le JAF pourra ĂȘtre ressaisi Ă  tout moment afin de statuer sur le fond du litige. En effet, selon l'article 1073 du Code de procĂ©dure civile, le juge aux affaires familiales exerce les fonctions de juge des rĂ©fĂ©rĂ©s et de juge de la mise en Ă©tat. Il est exclusivement compĂ©tent dĂšs le dĂ©pĂŽt de la requĂȘte en divorce. AprĂšs le divorce devenu dĂ©finitif, il statue en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s notamment en matiĂšre d'autoritĂ© parentale CA Metz, 13 mai 2003 Juris-Data n° 2003-216408. - V. aussi, CA Poitiers, 10 avr. 2001 Juris-Data n° 2001-172156. - CA Montpellier, 18 juin 1998 Juris-Data n° 1998-034823. En ce qui concerne l'appel d'une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© utilitĂ© TRES limitĂ©e puisqu'il est toujours possible de saisir de nouveau un autre JAF pour connaitre le fond de l'affaire, il doit se faire dans les 15 jours, et ce dĂ©lai est aussi de 15 jours pour la procĂ©dure "Ă  bref dĂ©lai" par application de l'article 492-1 1° du CPC qui renvoie Ă  l'art. 490 du CPC.5/ Donc, pour ĂȘtre prĂ©cis sur la terminologie, il faudra prĂ©ciser si vous demandez un "vrai" rĂ©fĂ©rĂ©" ce sera trĂšs rare et cela a peu d'intĂ©rĂȘt ou si vous demandez Ă  saisir le JAF "Ă  bref dĂ©lai " par la procĂ©dure au fond accĂ©lĂ©rĂ©e c'est le cas le plus habituel lorsqu'il y a urgence.Dans les deux cas, vous devrez dĂ©poser une requĂȘte d'autorisation d'assigner Ă  bref dĂ©lai, et si le juge vous y autorise, le greffe vous indiquera alors une date d'audience Ă  jour fixe, pour une audience qui sera convoquĂ©e par voie d'assignation d'huissier afin que le JAF le cas le plus habituel oĂč le juge aux affaires familiales sera saisi par assignation pour qu'il statue "Ă  bref dĂ©lai", la dĂ©cision qu'il rendra sera bien une dĂ©cision de fond. Le dĂ©lai d'appel est de 15 jours. Avant la rĂ©forme du 1/1/2020, il y avait des incertitudes sur la nature de la dĂ©cision rendue dĂ©cision au fond ou provisoire, et la jurisprudence avait prĂ©cisĂ© que la dĂ©cision rendue suite Ă  saisine du juge "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" = l'ancĂȘtre de la nouvelle procĂ©dure "Ă  bref dĂ©lai" n'appartenait pas Ă  la catĂ©gorie des ordonnances de rĂ©fĂ©rĂ© Ă  proprement parler Cass. 2e civ., 29 juin 1988 Bull. civ. II, n° 159. - CA Paris, 14 nov. 1990 Juris-Data n° 1990-025056. Le dĂ©lai d'appel Ă©tait cependant, comme pour les vrais rĂ©fĂ©rĂ©s, de seulement de 15 jours. Dans la procĂ©dure de saisine du JAF en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, le JAF pouvait suite Ă  l'audience, statuer complĂštement et trancher le fond de l'affaire c'est Ă  dire dĂ©cider la rĂ©sidence des enfants et fixer les contributions alimentaires. Mais bien sur, le JAF peut toujours lui aussi dĂ©cider de renvoyer l'affaire s'il estime qu'une partie n'a pas eu le temps de se prĂ©parer par exemple ou ordonner des mesures provisoires par exemple expertise sociale, ou mĂ©diation et fixer une autre audience pour revoir la ConsĂ©quences notables de l'utilisation de la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© ou "Ă  bref dĂ©lai" en cas d'appel dĂ©lai d'appel de 15 jours, et appel selon la procĂ©dure dite "accĂ©lĂ©rĂ©e" prĂ©vue par l'art. 905 du CPC Ă©change des conclusions sous le dĂ©lai d'un mois, au lieu de 3 mois dans la procĂ©dure de saisine par requĂȘte. Et la reprĂ©sentation par avocat est obligatoire en comme l'appel d'une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© qui doit ĂȘtre introduit dans les 15 jours, l'appel d'un jugement rendu par le jaf saisi par la procĂ©dure d'assignation "Ă  bref dĂ©lai" = procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond doit ĂȘtre interjetĂ© dans un dĂ©lai de 15 jours. Par consĂ©quent, la procĂ©dure d'appel relĂšvera de la procĂ©dure dite "accĂ©lĂ©rĂ©" prĂ©vue par les articles 905 et suivants du CPC, qui prĂ©voient un formalisme spĂ©cial et un dĂ©lai de seulement UN MOIS pour dĂ©poser les conclusions d'appel Article 905 CPC Le prĂ©sident de la chambre saisie, d'office ou Ă  la demande d'une partie, fixe les jours et heures auxquels l'affaire sera appelĂ©e Ă  bref dĂ©lai au jour indiquĂ©, lorsque l'appel 1° Semble prĂ©senter un caractĂšre d'urgence ou ĂȘtre en Ă©tat d'ĂȘtre jugĂ© ; 2° Est relatif Ă  une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© ; 3° Est relatif Ă  un jugement rendu selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond ; 4° Est relatif Ă  une des ordonnances du juge de la mise en Ă©tat Ă©numĂ©rĂ©es aux 1° Ă  4° de l'article 795 ; 5° Est relatif Ă  un jugement statuant en cours de mise en Ă©tat sur une question de fond et une fin de non-recevoir en application du neuviĂšme alinĂ©a de l'article 789. Dans tous les cas, il est procĂ©dĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues aux articles 778 et 905-1 CPC Lorsque l'affaire est fixĂ©e Ă  bref dĂ©lai par le prĂ©sident de la chambre, l'appelant signifie la dĂ©claration d'appel dans les dix jours de la rĂ©ception de l'avis de fixation qui lui est adressĂ© par le greffe Ă  peine de caducitĂ© de la dĂ©claration d'appel relevĂ©e d'office par le prĂ©sident de la chambre ou le magistrat dĂ©signĂ© par le premier prĂ©sident ; cependant, si, entre-temps, l'intimĂ© a constituĂ© avocat avant signification de la dĂ©claration d'appel, il est procĂ©dĂ© par voie de notification Ă  son peine de nullitĂ©, l'acte de signification indique Ă  l'intimĂ© que, faute pour lui de constituer avocat dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de celle-ci, il s'expose Ă  ce qu'un arrĂȘt soit rendu contre lui sur les seuls Ă©lĂ©ments fournis par son adversaire et que, faute de conclure dans le dĂ©lai mentionnĂ© l'article 905-2, il s'expose Ă  ce que ses Ă©critures soient dĂ©clarĂ©es d'office 905-2 A peine de caducitĂ© de la dĂ©claration d'appel, relevĂ©e d'office par ordonnance du prĂ©sident de la chambre saisie ou du magistrat dĂ©signĂ© par le premier prĂ©sident, l'appelant dispose d'un dĂ©lai d'un mois Ă  compter de la rĂ©ception de l'avis de fixation de l'affaire Ă  bref dĂ©lai pour remettre ses conclusions au dispose, Ă  peine d'irrecevabilitĂ© relevĂ©e d'office par ordonnance du prĂ©sident de la chambre saisie ou du magistrat dĂ©signĂ© par le premier prĂ©sident, d'un dĂ©lai d'un mois Ă  compter de la notification des conclusions de l'appelant pour remettre ses conclusions au greffe et former, le cas Ă©chĂ©ant, appel incident ou appel provoquĂ©. ... Rappels lorsque le JAF est saisi par requĂȘte c'est le cas lorsque vous avez envoyĂ© vous mĂȘme un formulaire au greffe, la dĂ©cision qu'il rend sera un jugement, dont vous aurez un mois pour faire appel, qui aura lieu selon la procĂ©dure classique dĂ©lai d'Ă©change des conclusions de 3 mois. Ce jugement peut, si le juge l'a autorisĂ©, ĂȘtre officiellement notifiĂ© aux parties par lettre recommandĂ©e envoyĂ©e par le greffe, ce qui vous Ă©vite les frais de signification par huissier. La notification par le greffe est prĂ©vue par l'art. 1142 du CPC " Lorsqu'il a Ă©tĂ© saisi par requĂȘte, le juge peut dĂ©cider, soit d'office, soit Ă  la demande d'une partie, que le jugement sera notifiĂ© par le greffe par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception." Et depuis le 1/1/2020 lorsque le JAF a Ă©tĂ© saisi en la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond "Ă  bref dĂ©lai" prĂ©vue art. 1137 al2 du CPC, sa dĂ©cision est aussi un jugement mais vous aurez seulement 15 jours pour en faire appel, et cette dĂ©cision ne peut pas lĂ©galement vous ĂȘtre notifiĂ©e par lettre recommandĂ©e envoyĂ©e par le greffe du JAF. Cependant, la confusion est courante, et il arrive que des JAFs fassent notifier leur dĂ©cision rendue "Ă  bref dĂ©lai" par lettre recommandĂ©e du greffe, et parfois, autre erreur, il est mentionnĂ© dans l'acte de notification que le dĂ©lai d'appel serait de un mois. Dans un tel cas erreur dans la durĂ©e mentionnĂ©e par le greffe pour faire appel , la jurisprudence admet que comme le greffe vous a induit en erreur sur le dĂ©lai d'appel, vous pourrez introduire votre appel dans le dĂ©lai indiquĂ© de façon erronĂ©e de un mois. On peut mĂȘme ajouter que la notification de l'ordonnance Ă©tant irrĂ©guliĂšre envoyĂ©e par lettre recommandĂ©e avec AR au lieu de signification par huissier, certaines dĂ©cisions de jurisprudence considĂšrent que la durĂ©e pour interjeter appel n'a jamais commencĂ© Ă  courir. II Deux modĂšles d'assignations devant le Juge aux Affaires Familiales statuant "Ă  bref dĂ©lai" selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond ModĂšle de requĂȘte et d'assignation "Ă  bref dĂ©lai" mis Ă  jour en mars 2021, pour vous aider dans votre dĂ©marche. Mais renseignez vous bien auprĂšs de vos conseils pour voir si les conditions de fond et de forme des assignations "Ă  bref dĂ©lai" ou en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s n'ont pas changĂ© si vous comptez rĂ©utiliser ce modĂšle. Et ne pas oublier de dater et signer la requĂȘte et l'assignation - Le premier modĂšle est complet, avec la requĂȘte en autorisation d'assigner et un "schĂ©ma" type d'assignation Le 2Ăšme modĂšle prend l'exemple d'une maman qui ne pouvait plus voir ses enfants ni mĂȘme les appeler en raison de l'obstruction acharnĂ©e de son ex compagnon, et de plus elle n'avait plus de travail et demandait une diminution de la pension alimentaire. Pour les conseils relatifs au dĂ©roulement d'une audience devant le JAF, relisez ce billet Comment aborder une audience devant un juge aux affaires familiales JAF et arguments pour demander une RĂ©sidence AlternĂ©e REQUETE EN VUE D’AUTORISATION D’ASSIGNATION A BREF DELAI DEVANT MADAME OU MONSIEUR LE JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES DU TRIBUNAL JUDICIAIRE DU + LIEU TJ + Art. 1137 du Code de ProcĂ©dure Civile ConformĂ©ment aux dispositions de l’article 1137 al 2 du code de procĂ©dure civile, le requĂ©rant, Monsieur + PrĂ©nom + + NOM +, sollicite Madame ou Monsieur le Juge aux affaires familiales l’autorisation d’assigner Ă  une prochaine audience en vue d’un examen de l’affaire Ă  bref dĂ©lai. Les faits et la procĂ©dure sont exposĂ©s de façon complĂšte dans l’assignation ci-aprĂšs communiquĂ©e. L’urgence ressort du fait que 
 ... Date Lieu SIGNATURE du requĂ©rant *********************************************************************************** ModĂšle d'ordonnance d'autorisation que rendra le Juge Nous, Juge aux Affaires Familiales, prĂšs le Tribunal Judiciaire du + LIEU TJ + Vu la requĂȘte qui prĂ©cĂšde Vu l'assignation et les piĂšces qui y sont jointes Vu l’article 1137 du Code de procĂ©dure civile ; Autorisons Monsieur + PrĂ©nom + + NOM Partie 1 + Ă  faire dĂ©livrer Ă  Madame + PrĂ©nom + + NOM Partie 2 + une assignation Ă  jour fixe pour le Ă  Fait Ă  notre Cabinet, Au Palais de Justice du + LIEU TJ + L’an deux mille vingt et un, le ************************* ASSIGNATION A BREF DELAI DEVANT LE JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES DU TRIBUNAL JUDICIAIRE DU + LIEU TJ + Art. 1137 du Code de ProcĂ©dure Civile L'AN DEUX MILLE VINGT ET UN Et le A LA REQUÊTE DE Monsieur + PrĂ©nom + + NOM PÈRE + nĂ© le xx xx xx Ă  Lieu de nationalitĂ© xx demeurant ADRESSE Profession xxxx Comparant, En personne J'AI, HUISSIER SOUSSIGNE DONNE ASSIGNATION A Madame + PrĂ©nom MĂšre + + NOM MÈRE + nĂ©e le xx xx xx Ă  LIEU de nationalitĂ© xx demeurant ADRESSE Profession xxx OĂč Ă©tant et parlant Ă  D’AVOIR A COMPARAITRE le Date et heure en chiffres, Date et heure en toutes lettres par devant le Juge aux Affaires Familiales du Tribunal Judiciaire du + LIEU TJ +, statuant Ă  bref dĂ©lai, siĂ©geant en salle habituelle de ses audiences au Palais de Justice de ladite ville sis + LIEU TJ + TRES IMPORTANT Vous devrez comparaĂźtre en personne Ă  cette audience, assistĂ© ou non d'un avocat, ou vous y faire reprĂ©senter par un avocat. A dĂ©faut, vous vous exposeriez Ă  ce qu'une dĂ©cision soit rendue Ă  votre encontre sur les seuls Ă©lĂ©ments fournis par votre adversaire. Les piĂšces sur lesquelles la demande est fondĂ©e sont indiquĂ©es en fin d’acte. Les personnes dont les ressources sont insuffisantes peuvent, si elles remplissent les conditions prĂ©vues par la loi n° 91-647 du juillet 1991, bĂ©nĂ©ficier d'une Aide Juridictionnelle. Elles doivent, pour demander cette aide, s'adresser au bureau d'Aide Juridictionnelle Ă©tabli au siĂšge du Tribunal Judiciaire de leur domicile. Art. 1139 du Code de ProcĂ©dure Civile Les parties se dĂ©fendent elles-mĂȘmes ; elles ont la facultĂ© de se faire assister ou reprĂ©senter par un avocat. En matiĂšre de demande de rĂ©vision de prestation compensatoire, les parties sont tenues de constituer avocat. Art. 1140 du Code de ProcĂ©dure Civile La procĂ©dure est orale. A tout moment de la procĂ©dure, les parties peuvent donner expressĂ©ment leur accord pour que la procĂ©dure se dĂ©roule sans audience conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 212-5-1 du code de l'organisation judiciaire. Dans ce cas, il est fait application des articles 828 et 829 du code de procĂ©dure civile. En matiĂšre de demande de rĂ©vision de prestation compensatoire, l'instance est formĂ©e, instruite et jugĂ©e selon la procĂ©dure Ă©crite ordinaire applicable devant le tribunal judiciaire. Art. 1141 du Code de ProcĂ©dure Civile Lorsque la demande est formĂ©e sur le fondement de l'article L. 6145-11 du code de la santĂ© publique ou de l'article L. 132-7 du code de l'action sociale et des familles, toute partie peut aussi, en cours d'instance, exposer ses moyens par lettre adressĂ©e au juge, Ă  condition de justifier que la partie adverse en a eu connaissance avant l'audience, par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. La partie qui use de cette facultĂ© peut ne pas se prĂ©senter Ă  l'audience. Le jugement rendu dans ces conditions est contradictoire. NĂ©anmoins, le juge a toujours la facultĂ© d'ordonner que les parties se prĂ©sentent devant lui. Article 481-1 du Code de ProcĂ©dure Civile DĂ©cret n°2019-1419 du 20 dĂ©cembre 2019 - art. 1 A moins qu'il en soit disposĂ© autrement, lorsqu'il est prĂ©vu par la loi ou le rĂšglement qu'il est statuĂ© selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond, la demande est formĂ©e, instruite et jugĂ©e dans les conditions suivantes 1° La demande est portĂ©e par voie d'assignation Ă  une audience tenue aux jour et heure prĂ©vus Ă  cet effet ; 2° Le juge est saisi par la remise d'une copie de l'assignation au greffe avant la date fixĂ©e pour l'audience, sous peine de caducitĂ© de l'assignation constatĂ©e d'office par ordonnance du juge, ou, Ă  dĂ©faut, Ă  la requĂȘte d'une partie ; 3° Le jour de l'audience, le juge s'assure qu'il s'est Ă©coulĂ© un temps suffisant depuis l'assignation pour que la partie assignĂ©e ait pu prĂ©parer sa dĂ©fense. La procĂ©dure est orale ; 4° Le juge a la facultĂ© de renvoyer l'affaire devant la formation collĂ©giale, Ă  une audience dont il fixe la date, qui statuera selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond ; 5° A titre exceptionnel, en cas d'urgence manifeste Ă  raison notamment d'un dĂ©lai imposĂ© par la loi ou le rĂšglement, le prĂ©sident du tribunal, statuant sur requĂȘte, peut autoriser Ă  assigner Ă  une heure qu'il indique, mĂȘme les jours fĂ©riĂ©s ou chĂŽmĂ©s ; 6° Le jugement est exĂ©cutoire de droit Ă  titre provisoire dans les conditions prĂ©vues aux articles 514-1 Ă  514-6 ; 7° La dĂ©cision du juge peut ĂȘtre frappĂ©e d'appel Ă  moins qu'elle n'Ă©mane du premier prĂ©sident de la cour d'appel ou qu'elle n'ait Ă©tĂ© rendue en dernier ressort en raison du montant ou de l'objet de la demande. Le dĂ©lai d'appel ou d'opposition est de quinze jours. AVIS D’AUDITION DE L’ENFANT MINEUR Le mineur capable de discernement est informĂ© par le ou les titulaires de l'exercice de l'autoritĂ© parentale, le tuteur ou, le cas Ă©chĂ©ant, par la personne ou le service Ă  qui il a Ă©tĂ© confiĂ© de son droit Ă  ĂȘtre entendu et Ă  ĂȘtre assistĂ© d'un avocat dans toutes les procĂ©dures le concernant. Article 388-1 du Code civil Dans toute procĂ©dure le concernant, le mineur capable de discernement peut, sans prĂ©judice des dispositions prĂ©voyant son intervention ou son consentement, ĂȘtre entendu par le juge ou, lorsque son intĂ©rĂȘt le commande, par la personne dĂ©signĂ©e par le juge Ă  cet effet. Cette audition est de droit lorsque le mineur en fait la demande. Lorsque le mineur refuse d'ĂȘtre entendu, le juge apprĂ©cie le bien-fondĂ© de ce refus. Il peut ĂȘtre entendu seul, avec un avocat ou une personne de son choix. Si ce choix n'apparaĂźt pas conforme Ă  l'intĂ©rĂȘt du mineur, le juge peut procĂ©der Ă  la dĂ©signation d'une autre personne. L'audition du mineur ne lui confĂšre pas la qualitĂ© de partie Ă  la procĂ©dure. Le juge s'assure que le mineur a Ă©tĂ© informĂ© de son droit Ă  ĂȘtre entendu et Ă  ĂȘtre assistĂ© par un avocat. Article 338-1 du Code de ProcĂ©dure Civile Le mineur capable de discernement est informĂ© par le ou les titulaires de l'exercice de l'autoritĂ© parentale, le tuteur ou, le cas Ă©chĂ©ant, par la personne ou le service Ă  qui il a Ă©tĂ© confiĂ© de son droit Ă  ĂȘtre entendu et Ă  ĂȘtre assistĂ© d'un avocat dans toutes les procĂ©dures le concernant. Lorsque la procĂ©dure est introduite par requĂȘte, la convocation Ă  l'audience est accompagnĂ©e d'un avis rappelant les dispositions de l'article 388-1 du code civil et celles du premier alinĂ©a du prĂ©sent article. Lorsque la procĂ©dure est introduite par acte d'huissier, l'avis mentionnĂ© Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent est joint Ă  celui-ci. Dans toute convention soumise Ă  l'homologation du juge aux affaires familiales selon la procĂ©dure prĂ©vue par l'article 1143 ou par les articles 1565 et suivants, mention est faite que le mineur capable de discernement a Ă©tĂ© avisĂ© de son droit Ă  ĂȘtre entendu et assistĂ© d'un avocat et, le cas Ă©chĂ©ant, qu'il n'a pas souhaitĂ© faire usage de cette facultĂ©. *** PLAISE AU JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES Rappel des faits et de la procĂ©dure De l’union entre Mme + PrĂ©nom MĂšre + + NOM MÈRE + et M. + PrĂ©nom + + NOM PÈRE + est nĂ© l’enfant + PrĂ©nom Enfant + + NOM MÈRE +-+ NOM PÈRE +, le 19 juin 2010 Ă  Mamoudzou Mayotte. ++ Rappel des faits et de la procĂ©dure ++ Discussion Sur l’urgence L’urgence ressort du fait que 
 Exposer de nouveau les motifs expliquant pourquoi il est nĂ©cessaire que l’affaire soit examinĂ©e Ă  bref dĂ©lai 
 C’est dans ces conditions que LE REQUERANT est amenĂ© Ă  formuler les demandes suivantes. I/ SUR L’AUTORITE PARENTALE L'article 372 du Code civil Ă©nonce que "les pĂšre et mĂšre exercent en commun l'autoritĂ© parentale". Xx demande que soit confirmĂ© l’exercice conjoint de l’autoritĂ© parentale par les deux parents. II/ SUR LA FIXATION DE LA RESIDENCE DE L’ENFANT AU DOMICILE DU xxxx ExposĂ© des motifs expliquant la demande Par consĂ©quent, + NOM + sera dĂ©clarĂ© bien fondĂ© Ă  solliciter la fixation de la rĂ©sidence habituelle de + PrĂ©nom Enfant + Ă  son domicile. III/ SUR LE DROIT DE VISITE ET D’HEBERGEMENT DE XXX Il est proposĂ© que le droit de visite et d'hĂ©bergement de + NOM + soit fixĂ© de la maniĂšre suivante 
 IV/ SUR LA CONTRIBUTION A L’EDUCATION ET A L’ENTRETIEN DE L’ENFANT ET SUR LES FRAIS DE TRAJET LIES A L’ELOIGNEMENT GEOGRAPHIQUE 
 Vu les articles 372 et suivants du Code Civil, Vu les piĂšces versĂ©es aux dĂ©bats, Vu l’urgence, Au vu de 
 DIRE ET JUGER que la rĂ©sidence de l’enfant sera fixĂ©e au domicile XXX, FIXER un droit de visite et d’hĂ©bergement de YYY, au profit de l’enfant qui s’exercera de la maniĂšre suivante - 

 DIRE ET JUGER que la contribution Ă  l'entretien et l'Ă©ducation de + PrĂ©nom Enfant +, sera fixĂ©e Ă  la somme de XX€ par mois DIRE ET JUGER que + NOM + Ă©tant responsable de l’éloignement gĂ©ographique, devra supporter la charge physique et financiĂšre des trajets pour exercer les droits de visite et d’hĂ©bergement A titre subsidiaire 
 En toutes hypothĂšses DIRE ET JUGER que les pĂ©riodes de droits de visite et d’hĂ©bergement s’étendent aux jours fĂ©riĂ©s et ponts qui y sont accolĂ©s avant ou aprĂšs. DIRE ET JUGER, en cas de retards et concernant les modalitĂ©s pratiques pour dĂ©terminer les vacances - les dates de vacances Ă  prendre en considĂ©ration sont celles de l’AcadĂ©mie dont dĂ©pend l’établissement scolaire de + PrĂ©nom Enfant +. - la moitiĂ© des vacances scolaires est dĂ©comptĂ©e Ă  partir du premier jour de la date officielle des vacances, et par convention la moitiĂ© des vacances sera rĂ©putĂ©e commencer dans la journĂ©e Ă  13 heures CONDAMNER + NOM + aux entiers dĂ©pens. DEBOUTER + NOM + de toutes ses demandes plus amples ou contraires. SOUS TOUTES RESERVES NOM + PrĂ©nom + SIGNATURE A 
 Lieu , le DATE Bordereau annexe de piĂšces 1. Extrait d’acte de naissance de l’enfant 2. Livret de famille 3. 
 ****************************************************************** AUTRE EXEMPLE D'ASSIGNATION ASSIGNATION A BREF DELAI DEVANT LE JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES DU TRIBUNAL JUDICIAIRE DU + LIEU TJ + Art. 1137 du Code de ProcĂ©dure Civile L'AN DEUX MILLE VINGT ET UN Et le A LA REQUÊTE DE Monsieur + PrĂ©nom + + NOM PÈRE + nĂ© le xx xx xx Ă  Lieu de nationalitĂ© xx demeurant ADRESSE Profession xxxx Comparant, En personne J'AI, HUISSIER SOUSSIGNE DONNE ASSIGNATION A Madame + PrĂ©nom MĂšre + + NOM MÈRE + nĂ©e le xx xx xx Ă  LIEU de nationalitĂ© xx demeurant ADRESSE Profession xxx OĂč Ă©tant et parlant Ă  D’AVOIR A COMPARAITRE le Date et heure en chiffres, Date et heure en toutes lettres par devant le Juge aux Affaires Familiales du Tribunal Judiciaire du + LIEU TJ +, statuant Ă  bref dĂ©lai, siĂ©geant en salle habituelle de ses audiences au Palais de Justice de ladite ville sis + LIEU TJ + TRES IMPORTANT Vous devrez comparaĂźtre en personne Ă  cette audience, assistĂ© ou non d'un avocat, ou vous y faire reprĂ©senter par un avocat. A dĂ©faut, vous vous exposeriez Ă  ce qu'une dĂ©cision soit rendue Ă  votre encontre sur les seuls Ă©lĂ©ments fournis par votre adversaire. Les piĂšces sur lesquelles la demande est fondĂ©e sont indiquĂ©es en fin d’acte. Les personnes dont les ressources sont insuffisantes peuvent, si elles remplissent les conditions prĂ©vues par la loi n° 91-647 du juillet 1991, bĂ©nĂ©ficier d'une Aide Juridictionnelle. Elles doivent, pour demander cette aide, s'adresser au bureau d'Aide Juridictionnelle Ă©tabli au siĂšge du Tribunal Judiciaire de leur domicile. Art. 1139 du Code de ProcĂ©dure Civile Les parties se dĂ©fendent elles-mĂȘmes ; elles ont la facultĂ© de se faire assister ou reprĂ©senter par un avocat. En matiĂšre de demande de rĂ©vision de prestation compensatoire, les parties sont tenues de constituer avocat. Art. 1140 du Code de ProcĂ©dure Civile La procĂ©dure est orale. A tout moment de la procĂ©dure, les parties peuvent donner expressĂ©ment leur accord pour que la procĂ©dure se dĂ©roule sans audience conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 212-5-1 du code de l'organisation judiciaire. Dans ce cas, il est fait application des articles 828 et 829 du code de procĂ©dure civile. En matiĂšre de demande de rĂ©vision de prestation compensatoire, l'instance est formĂ©e, instruite et jugĂ©e selon la procĂ©dure Ă©crite ordinaire applicable devant le tribunal judiciaire. Art. 1141 du Code de ProcĂ©dure Civile Lorsque la demande est formĂ©e sur le fondement de l'article L. 6145-11 du code de la santĂ© publique ou de l'article L. 132-7 du code de l'action sociale et des familles, toute partie peut aussi, en cours d'instance, exposer ses moyens par lettre adressĂ©e au juge, Ă  condition de justifier que la partie adverse en a eu connaissance avant l'audience, par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. La partie qui use de cette facultĂ© peut ne pas se prĂ©senter Ă  l'audience. Le jugement rendu dans ces conditions est contradictoire. NĂ©anmoins, le juge a toujours la facultĂ© d'ordonner que les parties se prĂ©sentent devant lui. Article 481-1 du Code de ProcĂ©dure Civile DĂ©cret n°2019-1419 du 20 dĂ©cembre 2019 - art. 1 A moins qu'il en soit disposĂ© autrement, lorsqu'il est prĂ©vu par la loi ou le rĂšglement qu'il est statuĂ© selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond, la demande est formĂ©e, instruite et jugĂ©e dans les conditions suivantes 1° La demande est portĂ©e par voie d'assignation Ă  une audience tenue aux jour et heure prĂ©vus Ă  cet effet ; 2° Le juge est saisi par la remise d'une copie de l'assignation au greffe avant la date fixĂ©e pour l'audience, sous peine de caducitĂ© de l'assignation constatĂ©e d'office par ordonnance du juge, ou, Ă  dĂ©faut, Ă  la requĂȘte d'une partie ; 3° Le jour de l'audience, le juge s'assure qu'il s'est Ă©coulĂ© un temps suffisant depuis l'assignation pour que la partie assignĂ©e ait pu prĂ©parer sa dĂ©fense. La procĂ©dure est orale ; 4° Le juge a la facultĂ© de renvoyer l'affaire devant la formation collĂ©giale, Ă  une audience dont il fixe la date, qui statuera selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond ; 5° A titre exceptionnel, en cas d'urgence manifeste Ă  raison notamment d'un dĂ©lai imposĂ© par la loi ou le rĂšglement, le prĂ©sident du tribunal, statuant sur requĂȘte, peut autoriser Ă  assigner Ă  une heure qu'il indique, mĂȘme les jours fĂ©riĂ©s ou chĂŽmĂ©s ; 6° Le jugement est exĂ©cutoire de droit Ă  titre provisoire dans les conditions prĂ©vues aux articles 514-1 Ă  514-6 ; 7° La dĂ©cision du juge peut ĂȘtre frappĂ©e d'appel Ă  moins qu'elle n'Ă©mane du premier prĂ©sident de la cour d'appel ou qu'elle n'ait Ă©tĂ© rendue en dernier ressort en raison du montant ou de l'objet de la demande. Le dĂ©lai d'appel ou d'opposition est de quinze jours. AVIS D’AUDITION DE L’ENFANT MINEUR Le mineur capable de discernement est informĂ© par le ou les titulaires de l'exercice de l'autoritĂ© parentale, le tuteur ou, le cas Ă©chĂ©ant, par la personne ou le service Ă  qui il a Ă©tĂ© confiĂ© de son droit Ă  ĂȘtre entendu et Ă  ĂȘtre assistĂ© d'un avocat dans toutes les procĂ©dures le concernant. Article 388-1 du Code civil Dans toute procĂ©dure le concernant, le mineur capable de discernement peut, sans prĂ©judice des dispositions prĂ©voyant son intervention ou son consentement, ĂȘtre entendu par le juge ou, lorsque son intĂ©rĂȘt le commande, par la personne dĂ©signĂ©e par le juge Ă  cet effet. Cette audition est de droit lorsque le mineur en fait la demande. Lorsque le mineur refuse d'ĂȘtre entendu, le juge apprĂ©cie le bien-fondĂ© de ce refus. Il peut ĂȘtre entendu seul, avec un avocat ou une personne de son choix. Si ce choix n'apparaĂźt pas conforme Ă  l'intĂ©rĂȘt du mineur, le juge peut procĂ©der Ă  la dĂ©signation d'une autre personne. L'audition du mineur ne lui confĂšre pas la qualitĂ© de partie Ă  la procĂ©dure. Le juge s'assure que le mineur a Ă©tĂ© informĂ© de son droit Ă  ĂȘtre entendu et Ă  ĂȘtre assistĂ© par un avocat. Article 338-1 du Code de ProcĂ©dure Civile Le mineur capable de discernement est informĂ© par le ou les titulaires de l'exercice de l'autoritĂ© parentale, le tuteur ou, le cas Ă©chĂ©ant, par la personne ou le service Ă  qui il a Ă©tĂ© confiĂ© de son droit Ă  ĂȘtre entendu et Ă  ĂȘtre assistĂ© d'un avocat dans toutes les procĂ©dures le concernant. Lorsque la procĂ©dure est introduite par requĂȘte, la convocation Ă  l'audience est accompagnĂ©e d'un avis rappelant les dispositions de l'article 388-1 du code civil et celles du premier alinĂ©a du prĂ©sent article. Lorsque la procĂ©dure est introduite par acte d'huissier, l'avis mentionnĂ© Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent est joint Ă  celui-ci. Dans toute convention soumise Ă  l'homologation du juge aux affaires familiales selon la procĂ©dure prĂ©vue par l'article 1143 ou par les articles 1565 et suivants, mention est faite que le mineur capable de discernement a Ă©tĂ© avisĂ© de son droit Ă  ĂȘtre entendu et assistĂ© d'un avocat et, le cas Ă©chĂ©ant, qu'il n'a pas souhaitĂ© faire usage de cette facultĂ©. *** PLAISE AU JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES LES FAITS Du concubinage de Mme XXX et de M YYY, sont nĂ©s deux enfants - A , nĂ© le / / - B nĂ© le / / Reconnus par leurs pĂšre et mĂšre. AprĂšs la sĂ©paration des parents survenue en DATE, une rĂ©sidence alternĂ©e a Ă©tĂ© amiablement convenue entre les parents, Ă  laquelle M YYY a rapidement mis fin pour s’approprier les enfants. Par jugement en date du XXXXX , le Juge aux Affaires Familiales a fixĂ© la rĂ©sidence habituelle des enfants chez leur pĂšre, et a fixĂ© les droits de visite et d’hĂ©bergement de la mĂšre comme suit, sauf meilleur accord qui pourrait intervenir entre les parents - les fins de semaine paires de chaque mois, du vendredi 17h00 ou samedi Ă  la sortie des classes si les enfants ont classe les samedis matins, au lundi matin a l’école ou chez la nourrice, - pendant la moitiĂ© des petites et grandes vacances scolaire, premiĂšre moitiĂ© les annĂ©e impaires, seconde moitiĂ© les annĂ©es paires, et l’étĂ© par quinzaine, Ă  charge pour le pĂšre ou toute personne digne de confiance d’aller chercher les enfants et de les ramener Ă  l’école, chez la nourrice ou au domicile de la mĂšre. Ce jugement prĂ©cise que Mme XXX peut joindre ses enfants tĂ©lĂ©phoniquement les mardis et jeudis des semaines paires, et les samedis des semaines paires, autour de 19h00. La Cour d’appel a confirmĂ© les termes de ce jugement par arrĂȘt du 24 juin 2008, et notamment en ce qu’il autorise Mme XXXX Ă  entretenir un lien avec ses enfants tĂ©lĂ©phoniquement. Cependant, Mme XXXXX est contraint de saisir de nouveau le Juge aux affaires familiales en raison d’élĂ©ments nouveaux survenus depuis les derniĂšres dĂ©cisions rendues - d’une part parce que M YYYYY, qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  reconnu coupable de non reprĂ©sentations d’enfants, fait de nouveau obstacle aux liens entre les enfants et leur mĂšre, en violant la prĂ©cĂ©dente dĂ©cision du Juge aux affaires familiales qui a Ă©tĂ© confirmĂ©e par la Cour d’appel. - d’autre part parce que la situation financiĂšre de Mme XXXXX s’est fortement dĂ©gradĂ©e depuis le mois de juin, alors que celle de M YYYYY s’est amĂ©liorĂ©e, ce qui motive une rĂ©vision des contributions. DISCUSSION. SUR LA RÉSIDENCE DES ENFANTS. 1 Concernant l’obstruction par M YYYY aux liens entre la mĂšre et les enfants, et sur les consĂ©quences Ă  en tirer sur la fixation de la rĂ©sidence M YYYYY, qui avait Ă©tĂ© condamnĂ© pour non reprĂ©sentation d’enfants, continue Ă  tout faire pour nuire aux liens mĂšre-enfant en allant jusqu’à refuser que les enfants puissent joindre au tĂ©lĂ©phone leur maman. Cette attitude est d’autant plus inexcusable qu’elle contrevient Ă  la prĂ©cĂ©dente dĂ©cision du Juge aux affaires familiales confirmĂ©e rĂ©cemment par la Cour. M YYYYYY mĂšne actuellement une croisade contre Mme XXXXX, qui si elle doit subir l’attitude nĂ©gative de M YYYYY, refuse de s’inscrire dans cette logique conflictuelle. Elle respecte M YYYYYY dans son rĂŽle de pĂšre, mais constate qu’il est urgent de prĂ©server les enfants du conflit dans lequel leur pĂšre les maintient . Par son dĂ©nigrement constant de la mĂšre, mĂȘme devant les enfants, M YYYY instaure progressivement un Syndrome d’AliĂ©nation Parentale, dont on connaĂźt les effets dĂ©vastateurs sur le psychisme des enfants. De son cotĂ©, si elle reconnaĂźt les difficultĂ©s du passĂ©, aujourd’hui Mme XXXXX en a tirĂ© les leçons, et veut avant tout que les enfants soient prĂ©servĂ©s du conflit parental que M YYYYY tente de perpĂ©tuer, en se moquant des dĂ©cisions de justice et en coupant les liens mĂšre-enfant. Il est anormal que M YYYYY puisse penser se jouer ainsi de la Justice, alors que la loi et les dĂ©cisions rendues lui font obligation de respecter les liens entre les enfants et leur mĂšre. Pour reprendre ce seul exemple – symptomatique – des appels tĂ©lĂ©phoniques M YYYYY, prĂ©tend ne plus avoir de tĂ©lĂ©phone ! MmeXXXX lui a pourtant proposĂ© de mettre gratuitement Ă  sa disposition un tĂ©lĂ©phone, mais il a refusĂ© catĂ©goriquement. Ceci dĂ©montre que M YYYYY ne cherche qu’à faire obstacle – sous de faux prĂ©textes et au mĂ©pris des dĂ©cisions judiciaires - aux relations que les enfants sont en droit d’avoir avec leur mĂšre. Mme XXXXX souligne que, malgrĂ© ce type de provocations » de M YYYYY, elle veille constamment Ă  ne pas faire Ă©tat devant les enfants du conflit parental. Elle parle constamment de façon positive de leur pĂšre aux enfants, irespecte M YYYYY dans son rĂŽle de pĂšre, malgrĂ© les incidents qu’il créé pour lui nuire. 2 En droit Selon les articles 373-2 et 373-2-11-3 du code civil, dont l'importance est rappelĂ©e par l’arrĂȘt de la Cour de cassation, 1Ăšre chambre civile, 4 juillet 2006 n° de pourvoi 05-1788 il est de l'intĂ©rĂȘt de l'enfant d'ĂȘtre Ă©levĂ© par ses deux parents et, lorsqu'ils sont sĂ©parĂ©s, d'entretenir des relations personnelles avec chacun d'eux ; 
 que le juge, lorsqu'il statue sur les modalitĂ©s d'exercice de l'autoritĂ© parentale, doit notamment prendre en considĂ©ration l'aptitude de chacun des parents Ă  assumer ses devoirs et respecter les droits de l'autre » La Cour de cassation fait donc de l’aptitude d’un parent Ă  respecter les droits de l’autre, un critĂšre essentiel pour fixer la rĂ©sidence des enfants. Il est indĂ©niable que M YYYYYY fait obstacle aux droits de Mme XXXXX, en se moquant des dĂ©cisions du Juge aux affaires familiales. Cette situation ne peut plus durer, car en faisant obstacle aux dĂ©cisions du Juge, c’est l’équilibre des enfants que M YYYYY met en pĂ©ril. Dans ces conditions, la rĂ©sidence des enfants sera fixĂ©e chez leur mĂšre, bien plus apte Ă  prĂ©server les enfants et Ă  respecter les droits du pĂšre. SUR LA CONTRIBUTION A L’ENTRETIEN DES ENFANTS La situation de Mme XXXXX s’est aggravĂ©e depuis le mois de juin 2008, alors que celle de M YYYYY s’amĂ©liore. Il convient de tirer les consĂ©quences de cette nouvelle situation. Revenus et charges de M YYYYY Salaire moyen de XX € Allocation familiales SXX € APL de XXX € soit un total de XXXx € Cependant, la rĂ©alitĂ© du salaire de M YYYYY est plus Ă©levĂ©e d’environ XX€ , car ses fiches de paye comprennent les frais de la mutuelle de XX € par mois. Le loyer de M YYYYY est de XXXX€ aprĂšs dĂ©duction APL Revenus et charges de Mme XXXXX Mme XXXX est sans emploi et depuis le XX mai XXXX son seul revenu provient de l’assurance chĂŽmage pour XXX€ par jour soit moins de XXX€ par mois, contre XXXX€ lors de la derniĂšre dĂ©cision. Son loyer est de XXX€. Les revenus de Mme XXXXX ont donc diminuĂ© de XXX€ depuis la derniĂšre dĂ©cision intervenue, justifiant dans tous les cas une diminution consĂ©quente de sa contribution. SUR LES ACCUSATIONS CALOMNIEUSES essaie de masquer la gravitĂ© de ses actes en portant dans ses lettres, de fausses accusations calomnieuses et diffamatoires contre Mme que l'audience devant M. le Juge se dĂ©roule dans la sĂ©rĂ©nitĂ© nĂ©cessaire, Mme YYY demande, au cas oĂč ce type d'accusations calomnieuses seraient profĂ©rĂ©es par M. XXX Ă  son encontre, de sanctionner de tels propos - Par application de l'art. 24 du Code de ProcĂ©dure civile"Les parties sont tenues de garder en tout le respect dĂ» Ă  la justice. Le juge peut, suivant la gravitĂ© des manquements, prononcer, mĂȘme d'office, des injonctions, supprimer les Ă©crits, les dĂ©clarer calomnieux, ordonner l'impression et l'affichage de ses jugements."- Et par application de la loi du 29 juillet 1881 en son article 41 alinĂ©a 4, lequel prĂ©voit que" ... Pourront nĂ©anmoins les juges, saisis de la cause et statuant sur le fond, prononcer la suppression des discours injurieux, outrageants ou diffamatoires, et condamner qui il appartiendra Ă  des dommages-intĂ©rĂȘts."En consĂ©quence, si les dĂ©bats Ă  l'audience ou si les Ă©critures adverses contenaient des allĂ©gations injurieuses, outrageantes ou diffamatoires, Mme YYY se rĂ©serve de demander la suppression desdites Ă©critures, ainsi que l'octroi de titre d'illustration, il sera citĂ© l'arrĂȘt de la Cour d'appel d'Angers du 25/10/2004, Affaire N° 03/02507" Sur la suppression d'Ă©critures... Aux termes de l'article 24 du Nouveau code de procĂ©dure civile, les parties sont tenues de garder en tout le respect dĂ» Ă  la justice. Le juge peut, suivant la gravitĂ© des manquements, prononcer, mĂȘme d'office, des injonctions, supprimer les Ă©crits, les dĂ©clarer calomnieux, ordonner l'impression et l'affichage de ses obligations visent Ă  maintenir le dĂ©bat judiciaire dans les limites du respect et de la dignitĂ© que les parties doivent Ă  l'institution, qu'elles doivent Ă  leur adversaire et qu'elles se doivent Ă  elles-mĂȘmes. Elles ne font pas obstacle Ă  ce qu'elles expriment, avec la vigueur utile, tous les arguments qu'elles estiment nĂ©cessaires au soutien de leur cause
En l'espĂšce, les derniĂšres conclusions de l'appelante font apparaĂźtre ...Il y a lieu d'ordonner le retrait de ce passage et, faisant droit Ă  la demande de dommages-intĂ©rĂȘts formĂ©e par Monsieur Z..., de lui allouer une somme de € pour le prĂ©judice moral qui est rĂ©sultĂ© pour lui des attaques personnelles"Sur la nĂ©cessitĂ© de garantir l'exĂ©cution du Jugement par une astreinte financiĂšre, afin de vaincre la rĂ©sistance obstinĂ©e de M. XXX M XXX a cru pouvoir impunĂ©ment s'affranchir de ses obligations telles que dĂ©finies par la Justice dans le Jugement exĂ©cutoire du DATE du Juge aux Affaires Familiales prĂšs le Tribunal de Grande Instance de VILLE M XXX refuse depuis plus de X mois de respecter son obligation exĂ©cutoire de reprĂ©senter les enfants AAA et BBB pour l'exercice des droits de visite et d’hĂ©bergement fixĂ©s les DATES ET HEURE DES DVH Mme YYY n'a ainsi pas pu passer les vacances avec ses enfants, elle n'a pas pu les revoir depuis plus de X mois en raison de l'obstination de M XXX qui viole la dĂ©cision du DATE du Juge aux Affaires Familiales. M. XXX, comme il l'a fait jusqu'Ă  prĂ©sent pour l'exercice des droits de visite et d'hĂ©bergement, va trĂšs vraisemblablement tenter de se soustraire une nouvelle fois Ă  la dĂ©cision rendue. Mme YYY est bien fondĂ©e dans ces conditions, par application des dispositions de l'art. 33 de la loi du 9 juillet 1991, Ă  solliciter le prononcĂ© d'une astreinte pour assurer l'exĂ©cution de la dĂ©cision qui sera rendue. En effet, il apparaĂźt nĂ©cessaire d'inciter M XXX Ă  exĂ©cuter une obligation qui est exĂ©cutoire, puisqu'il refuse en l'Ă©tat de le faire spontanĂ©ment. Le prononcĂ© de la mesure d'astreinte apparaĂźt donc justifiĂ© et susceptible de modifier le comportement de ce dernier. C'est pourquoi Mme YYY demande Ă  ce que M XXX soit condamnĂ© Ă  respecter strictement les obligations qui lui sont, et qui lui seront fixĂ©es, et Ă  lui remettre les enfants dĂšs la notification de la dĂ©cision Ă  intervenir, sous astreinte de 500€ par infraction et par jour de retard. PAR CES MOTIFS Vu l’intĂ©rĂȘt des enfants AAA et BBBB, Recevoir Mme XXXX en ses demandes et l’y dĂ©clarer bien fondĂ©. A titre principal. - Fixer la rĂ©sidence habituelle des enfants chez leur mĂšre. - Accorder Ă  M YYYY un trĂšs large droit de visite et d’hĂ©bergement, 1 week-end sur 2 du vendredi sortie d’école au lundi rentrĂ©e de classe, les semaines paires de chaque mois et du mardi soir sortie de classe, au jeudi matin avant la classe les semaines paires, ainsi que la 1Ăšre moitiĂ© de toutes les vacances scolaires les annĂ©es paires et la 2Ăšme moitiĂ© les annĂ©es impaires. - Fixer la contribution Ă  l’entretien des enfants Ă  la charge de M YYYY Ă  la somme de XXX € par enfant A titre subsidiaire - Dire et juger que les enfants AAA et BBB auront leur rĂ©sidence fixĂ©e alternativement chez leur mĂšre et chez leur pĂšre, une semaine sur deux du lundi matin avant la classe au lundi matin suivant. - Dire et juger que la rĂ©sidence des enfants sera fixĂ©e chez le pĂšre la 1Ăšre moitiĂ© de toutes les vacances scolaires les annĂ©es paires et la 2Ăšme moitiĂ© les annĂ©es impaires. - Dire que M YYYY versera une pension alimentaire de 100€ par enfant Ă  Mme XXXX, les revenus de M YYYY Ă©tant bien supĂ©rieurs Ă  ceux de Mme. XXXX. A titre infiniment subsidiaire - Accorder Ă  Mme XXXXX un droit de visite et d’hĂ©bergement Ă©largi, les fins de semaine paires de chaque mois de la sortie de classe Ă  la rentrĂ©e de classe le lundi, et du mardi soir sortie de classe, au jeudi matin avant la classe les semaines paires, ainsi que la 1Ăšre moitiĂ© de toutes les vacances scolaires les annĂ©es paires et la 2Ăšme moitiĂ© les annĂ©es impaires. - Fixer la contribution Ă  l’entretien des enfants Ă  la charge de Mme XXXX Ă  la somme de XX € par enfant En toutes hypothĂšses. - ConsidĂ©rer que les pĂ©riodes de rĂ©sidence envisagĂ©es incluront les jours fĂ©riĂ©s les prĂ©cĂ©dant et/ou les suivant, - Condamner M YYY, auteur d'accusations gravement diffamatoires, Ă  verser Ă  Mme XXX la somme de X 000 euros sur le fondement de l'art. 24 du Code de ProcĂ©dure Civile, et par application de l'article 41 alinĂ©a 4 de la loi du 29 juillet 1881 - Condamner M YYY Ă  remettre l'enfant au domicile dans les conditions fixĂ©es par le Juge, dĂšs la notification de la dĂ©cision Ă  intervenir, sous astreinte de 500 euros par jour de retard, conformĂ©ment aux dispositions de l'art. 33 de la loi du 9 juillet 1991; en application de l'art. 35 de la mĂȘme loi, le Juge se rĂ©servant le pouvoir de la liquidation de l'astreinte - DĂ©bouter M YYYY de l’ensemble de ses demandes plus amples ou contraires. - Condamner M YYYY Ă  payer Ă  Mme XXXX la somme de XXX euros au titre de l’article 700 du Code de ProcĂ©dure Civile, le condamner aux entiers dĂ©pens Sous toutes rĂ©serves. Dater et signer BORDEREAU DE PIÈCES lister les piĂšces jointes par ordre 1/ 2/ ........ Sous toutes rĂ©serves. Dater et signer . ____________________ PiĂšces Ă  joindre - Copie intĂ©grale ou extrait de l’acte de naissance de la mĂšre et du pĂšre- Copie intĂ©grale du jugement de divorce ou de sĂ©paration de corps- Copie de toute dĂ©cision de justice intervenue et ayant une relation directe avec la situation familiale etl’objet de la demande- Copie intĂ©grale ou extrait de l’acte de mariage avec mention du divorce en marge et la fichefamiliale d’état civil- Copie intĂ©grale ou extrait avec filiation de l’acte de naissance de chaque enfant Si la demande veut modifier la pension alimentaire, joindre - le dernier avis d’imposition- la derniĂšre dĂ©claration de revenus Ă©tablie- les 6 derniers bulletins de salaire- les justificatifs de toutes les prestations sociales perçues- tout document Ă©tablissant le montant du loyer et des charges ex quittance loyer, EDF... *********************************************************************************************** POUR MEMOIRE MISES A JOUR DE CET ARTICLE billet mis Ă  jour en avril, mai et dĂ©cembre 2010 explications sur la distinction entre procĂ©dure de saisine du JAF "en rĂ©fĂ©rĂ©" et "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" * Mise Ă  jour octobre 2011 depuis le 1er octobre 2011, un dĂ©cret vous oblige pour que la procĂ©dure soit recevable, Ă  payer 35€ en timbres fiscaux les timbres amendes. ConcrĂštement il faut coller les timbres sur le second original de l'assignation, c'est Ă  dire sur le double que vous remet l'huissier de justice avec les mentions prouvant que l'acte a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©, acte qu'il faut remettre au greffe du JAF avant l'audience on dit que l'on "place" l'acte. * NB mise Ă  jour 1/1/2015 depuis le 1er janvier 2014, le timbre fiscal de 35€ pour saisir le JAF, est supprimĂ©. Mais le droit d'appel de 225€ prĂ©vu par l'art. 1635 bis P du CGI, pour les procĂ©dures en appel, est maintenu le montant Ă©tait de 150€ jusqu'au 31/12/2014. NB mise Ă  jour octobre 2019 apport de nouvelles prĂ©cisions, et sur les consĂ©quences en appel de l'utilisation des procĂ©dures de rĂ©fĂ©rĂ© ou "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" procĂ©dure d'appel dite accĂ©lĂ©rĂ©e avec dĂ©pĂŽt des conclusions sous le dĂ©lai d'un mois au lieu de 3 mois NB 01/01/2020 nombreuses mises Ă  jour Ă  venir suite Ă  la rĂ©forme de la procĂ©dure civile au 1er janvier 2020. Les modĂšles actuels sont Ă  mettre Ă  jour en application de cette rĂ©forme exposĂ©e de façon synthĂ©tique ici ProcĂ©dure civile au 1er janvier 2020 documents de synthĂšse / Le dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019 rĂ©formant la procĂ©dure civile a Ă©tĂ© publiĂ© au JO le 12 dĂ©cembre 2019. Afin de faciliter l'appropriation de cette rĂ©forme par les professionnels, la Direction des affaires civiles et du sceau et la Direction des services judiciaires ont produit un ensemble de documents synthĂ©tisant les principales modifications apportĂ©es par le texte les lire ici **************************************************************************************************** ANCIENNE REDACTION POUR MEMOIRE - N'EST PLUS D'ACTUALITE DEPUIS LA REFORME DU 1/1/2020 1/ Contrairement Ă  ce que certains greffes prĂ©tendent, il n'est pas obligatoire de prendre un avocat pour introduire une assignation en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s devant le JAF, ou pour introduire un "vrai" rĂ©fĂ©rĂ©, ou mĂȘme pour un rĂ©fĂ©rĂ© civil plus classique, c'est confirmĂ© par le Jurisclasseur revue juridique de trĂšs haut niveau rĂ©digĂ© par le magistrat RenĂ© RĂ©my RĂ©fĂ©rence Jurisclasseur encyclopĂ©die des huissiers de justice, fascicule 30, "RĂ©fĂ©rĂ©" .Extrait du Jurisclasseur "RĂ©fĂ©rĂ©" " Absence de reprĂ©sentation obligatoire - Aucun texte n'impose une reprĂ©sentation des parties par un avocat. Toutefois, les parties ont la facultĂ© de se faire assister ou reprĂ©senter selon les rĂšgles spĂ©cifiques propres Ă  chaque juridiction".En effet, parmi les principes directeurs du procĂšs, dĂ©finis par le Code de procĂ©dure civile, l'article 18 du CPC prĂ©voit que "Les parties peuvent se dĂ©fendre elles-mĂȘmes, sous rĂ©serve des cas dans lesquels la reprĂ©sentation est obligatoire". Et aucun texte ne prĂ©voit de reprĂ©sentation obligatoire devant le juge des pour Ă©viter toute difficultĂ© avec certains greffes, et comme il faut pour assigner en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, qu'un huissier de justice dĂ©livre l'assignation que vous aurez prĂ©parĂ©e, demandez Ă  cet huissier de contacter lui mĂȘme le greffe du JAF pour obtenir une date pour l'audience JAF, et qu'il mentionne cette date sur l'assignation. Bien noter que l'article 7 de la loi du 18 novembre 2016 dite "de modernisation de la justice au XXIe siĂšcle" a instaurĂ©, Ă  titre expĂ©rimental, une tentative de mĂ©diation familiale obligatoire » Ă  peine d’irrecevabilitĂ©. Cette tentative de mĂ©diation obligatoire est mise en place au sein de 11 juridictions. Seules les demandes relevant de celles-ci sont concernĂ©es, et ce jusqu’au 31 dĂ©cembre 2019. Il s’agit des tribunaux de grande instance de Bayonne, Bordeaux, Cherbourg-en-Cotentin, Evry, Montpellier, Nantes, NĂźmes, Pontoise, Rennes, Saint-Denis de la RĂ©union et Tours. Avant de dĂ©poser une requĂȘte devant l’un des ces onze tribunaux de grande instance, si vous voulez faire modifier une prĂ©cĂ©dente dĂ©cision du juge aux affaires familiales ou une disposition insĂ©rĂ©e dans une convention homologuĂ©e par le juge, vous devrez dĂ©sormais prĂ©alablement effectuer une tentative de mĂ©diation familiale, sans quoi le juge pourra dĂ©clarer d’office votre demande irrecevable, et ne l’examinera pas. Les demandes concernĂ©es sont celles portant sur le lieu de rĂ©sidence habituelle du ou des enfants ; le droit de visite et d’hĂ©bergement ; la contribution Ă  l’éducation et Ă  l’entretien des enfants mineurs ; les dĂ©cisions relatives Ă  l’exercice de l’autoritĂ© parentale pouvant ĂȘtre reprises par un JAF exemple dĂ©cisions sur le lieu de scolaritĂ©. Vous ĂȘtes cependant dispensĂ©s de la tentative de mĂ©diation familiale si vous sollicitez, avec l’autre parent, l’homologation d’une convention d’accord parental ; des violences ont Ă©tĂ© commises par l’autre parent sur vous ou sur votre ou vos enfants ; vous pouvez justifier le non-recours Ă  la mĂ©diation familiale par un motif lĂ©gitime qui sera apprĂ©ciĂ© souverainement par le juge par exemple, Ă©loignement gĂ©ographique, parent dĂ©tenu, maladie, etc.. Les greffes des tribunaux de grande instance compĂ©tents pourront vous indiquer une liste des mĂ©diateurs familiaux ayant signĂ© une convention avec le tribunal. Le coĂ»t de la mĂ©diation familiale peut ĂȘtre pris en charge par l’aide juridictionnelle, pour la partie qui en est bĂ©nĂ©ficiaire. Les justiciables susceptibles d’ĂȘtre Ă©ligibles Ă  l’aide juridictionnelle doivent faire leur demande d’aide auprĂšs du bureau d’aide juridictionnelle compĂ©tent, avant la saisie du mĂ©diateur. Article 7 loi du 18/11/2016 " A titre expĂ©rimental et jusqu'au 31 dĂ©cembre de la troisiĂšme annĂ©e suivant celle de la promulgation de la prĂ©sente loi, dans les tribunaux de grande instance dĂ©signĂ©s par un arrĂȘtĂ© du garde des sceaux, ministre de la justice, les dispositions suivantes sont applicables, par dĂ©rogation Ă  l'article 373-2-13 du code civil. Les dĂ©cisions fixant les modalitĂ©s de l'exercice de l'autoritĂ© parentale ou la contribution Ă  l'entretien et Ă  l'Ă©ducation de l'enfant ainsi que les stipulations contenues dans la convention homologuĂ©e peuvent ĂȘtre modifiĂ©es ou complĂ©tĂ©es Ă  tout moment par le juge, Ă  la demande du ou des parents ou du ministĂšre public, qui peut lui-mĂȘme ĂȘtre saisi par un tiers, parent ou peine d'irrecevabilitĂ© que le juge peut soulever d'office, la saisine du juge par le ou les parents doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e d'une tentative de mĂ©diation familiale, sauf 1° Si la demande Ă©mane conjointement des deux parents afin de solliciter l'homologation d'une convention selon les modalitĂ©s fixĂ©es Ă  l'article 373-2-7 du code civil ;2° Si l'absence de recours Ă  la mĂ©diation est justifiĂ©e par un motif lĂ©gitime ;3° Si des violences ont Ă©tĂ© commises par l'un des parents sur l'autre parent ou sur l'enfant". 2/ DiffĂ©rence entre une saisine du JAF "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" et "en rĂ©fĂ©rĂ©"De nombreuses personnes, parfois des professionnels, vous parleront de "rĂ©fĂ©rĂ© JAF" alors qu'en rĂ©alitĂ© ils utiliseront la procĂ©dure de saisine du JAF "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s". Et "en la forme" des rĂ©fĂ©rĂ©s, ce n'est pas "en rĂ©fĂ©rĂ©". Explications sur la nuance, et intĂ©rĂȘt de choisir l'une ou l'autre procĂ©durea/ la saisine du JAF "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" est selon le Code de ProcĂ©dure Civile, art 1137, la forme classique - mais pas la plus simple - de saisine d'un JAFArticle 1137 " Le juge est saisi dans les formes prĂ©vues pour les rĂ©fĂ©rĂ©s. Il peut Ă©galement ĂȘtre saisi par requĂȘte remise ou adressĂ©e au greffe, conjointement ou par une partie seulement. La requĂȘte doit indiquer les nom, prĂ©nom et adresse des parties ou, le cas Ă©chĂ©ant, la derniĂšre adresse connue du dĂ©fendeur. Pour les personnes morales, elle mentionne leur forme, leur dĂ©nomination, leur siĂšge et l'organe qui les reprĂ©sente lĂ©galement. Elle contient l'objet de la demande et un exposĂ© sommaire de ses motifs. Elle est datĂ©e et signĂ©e de celui qui la prĂ©sente ou de son pratique, il est plus simple de saisir le JAF par simple requĂȘte = une lettre qui prend la forme d'un formulaire type adressĂ©e au greffe, mais l'avantage de saisir en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s est que gĂ©nĂ©ralement vous obtiendrez une date d'audience plus rapidement dans les 3 semaines Ă  un mois que par saisine sur requĂȘte environ 3 mois d'attente. b/ la saisine du JAF "en rĂ©fĂ©rĂ©" vise les cas d'urgence, comme par exemple un dĂ©saccord sur le lieu de scolarisation Ă  quelques jours de la rentrĂ©e scolaire. La procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© est parfois dite "d'heure Ă  heure" lorsqu'il y a extrĂȘme urgence Ă  juger de la situation, il est possible d'assigner votre ex Ă  un jour et une heure fixes de façon trĂšs rapide, en application de l'article 485 al 2 du Code de procĂ©dure civile "La demande est portĂ©e par voie d'assignation Ă  une audience tenue Ă  cet effet aux jour et heure habituels des rĂ©fĂ©rĂ©s. Si, nĂ©anmoins, le cas requiert cĂ©lĂ©ritĂ©, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s peut permettre d'assigner, Ă  heure indiquĂ©e, mĂȘme les jours fĂ©riĂ©s ou chĂŽmĂ©s, soit Ă  l'audience, soit Ă  son domicile portes ouvertes". La date d'audience de rĂ©fĂ©rĂ© ou de rĂ©fĂ©rĂ© "d'heure Ă  heure" peut ainsi avoir lieu trĂšs rapidement une Ă  deux semaines mais vous n'avez - sauf rares exceptions - pas intĂ©rĂȘt Ă  demander un "vrai" rĂ©fĂ©rĂ© car les ordonnances rendues en rĂ©fĂ©rĂ© ne prennent que des mesures provisoires qui peuvent ensuite ĂȘtre modifiĂ©es Ă  tout moment par le JAF lorsqu'il sera de nouveau saisi et ce peut ĂȘtre une ou deux semaines aprĂšs l'audience de rĂ©fĂ©rĂ© pour statuer sur le fond de l'affaire. Cette procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© est prĂ©vue par les art. 808 et 1073 du Code de ProcĂ©dure Civile Art. 808 CPC "Dans tous les cas d'urgence, le prĂ©sident du tribunal de grande instance peut ordonner en rĂ©fĂ©rĂ© toutes les mesures qui ne se heurtent Ă  aucune contestation sĂ©rieuse ou que justifie l'existence d'un diffĂ©rend". Cependant, l'article 1073 du CPC prĂ©cise que "... [le JAF] exerce aussi les fonctions de juge des rĂ©fĂ©rĂ©s". En pratique, pour les couples non mariĂ©s, c'est le JAF qu'il faut saisir pour introduire une action en rĂ©fĂ©rĂ©. Notons cependant que pour certains praticiens, pour les couples mariĂ©s, avant le dĂ©pĂŽt d'une requĂȘte en divorce, ce serait l'art. 1073 du CPC qui s'appliquerait et donc ce serait le PrĂ©sident du TGI et non le JAF qui serait compĂ©tent pour juger l'affaire et prendre toutes mesures conservatoires justifiĂ©es par l'urgence, notamment celles relatives Ă  la rĂ©sidence des enfants. Nous ne partageons pas nĂ©cessairement cette analyse car l'article 1073 du CPC ne prĂ©voit pas que le JAF ne serait pas compĂ©tent dans ce cas. Donc renseignez vous bien auprĂšs de vote avocat, et du greffe de votre TGI, si vous ĂȘtes dans ce cas couple mariĂ© avant le dĂ©pĂŽt d'une requĂȘte en divorce. ConsĂ©quences de l'utilisation de la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© si vous avez Ă©tĂ© jugĂ© "en rĂ©fĂ©rĂ©" et que la dĂ©cision vous parait critiquable, sachez que la dĂ©cision rendue par ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© est juridiquement considĂ©rĂ©e comme provisoire, ce qui vous permet de saisir de nouveau et immĂ©diatement un autre JAF pour statuer sur le fond En effet, comme pour les procĂ©dures civiles classiques non familiales le Juge des rĂ©fĂ©rĂ©s ne peut pas lĂ©galement juger sur le fond du dossier, et lorsqu'il est saisi en rĂ©fĂ©rĂ© le Juge civil ne prend que des mesures d'urgence provisoires par ordonnance, et il faut provoquer une deuxiĂšme audience pour juger le fond de l'affaire. C'est identique en matiĂšre familiale, on revient aux mĂȘmes principes que pour la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© civil classique, motivĂ©e par l'urgence de la situation. A noter cependant certains JAFs acceptent de rendre des dĂ©cisions de "rĂ©fĂ©rĂ©" en matiĂšre familiale tout en "effleurant" le fond du dossier, c'est Ă  dire par exemple que sous couvert d'une situation d'urgence, le JAF va aussi dĂ©cider de la rĂ©sidence des enfants et fixer des droits de visite et d'hĂ©bergement ce qui revient quand mĂȘme Ă  aborder le fond de l'affaire. Dans de tels cas, inutile de faire appel si la dĂ©cision de rĂ©fĂ©rĂ© ne vous convient pas puisque la loi vous permet tout Ă  fait valablement de saisir de nouveau un JAF qui logiquement devrait ĂȘtre diffĂ©rent du JAF ayant statuĂ© en rĂ©fĂ©rĂ© sous peine de rĂ©cusation du juge cf art 341 CPC pour demander Ă  juger le fond de l'affaire ce qui revient Ă  juger de nouveau le mĂȘme dossier, mais non plus sous la pression de l'urgence, mais au contraire en prenant en compte la situation de façon approfondie. Un exemple oĂč vous pourriez demander un vrai rĂ©fĂ©rĂ© pendant les pĂ©riodes de congĂ©s, s'il n'y avait pas d'audiences JAF tenues dans votre juridiction et qu'il y a malgrĂ© tout urgence Ă  statuer, par exemple s'il y a dĂ©saccord sur le lieu de scolarisation Ă  quelques jours de la rentrĂ©e. Mais l'intĂ©rĂȘt d'utiliser le "vrai" rĂ©fĂ©rĂ© est trĂšs limitĂ©, car la dĂ©cision du JAF qui statue en rĂ©fĂ©rĂ© et non "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" sera une "ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©" et non un jugement qui, aux termes des art. 484 et 488 du Code de ProcĂ©dure civile, est "une dĂ©cision provisoire qui n'a pas, au principal, l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e" en consĂ©quence, le JAF pourra ĂȘtre ressaisi Ă  tout moment afin de statuer sur le fond du litige. En effet, selon l'article 1073 du Code de procĂ©dure civile, le juge aux affaires familiales exerce les fonctions de juge des rĂ©fĂ©rĂ©s et de juge de la mise en Ă©tat. Il est exclusivement compĂ©tent dĂšs le dĂ©pĂŽt de la requĂȘte en divorce. AprĂšs le divorce devenu dĂ©finitif, il statue en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s notamment en matiĂšre d'autoritĂ© parentale CA Metz, 13 mai 2003 Juris-Data n° 2003-216408. - V. aussi, CA Poitiers, 10 avr. 2001 Juris-Data n° 2001-172156. - CA Montpellier, 18 juin 1998 Juris-Data n° 1998-034823. En ce qui concerne l'appel d'une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© utilitĂ© TRES limitĂ©e puisqu'il est toujours possible de saisir de nouveau un autre JAF pour connaitre le fond de l'affaire, il doit se faire dans les 15 jours, et ce dĂ©lai est aussi de 15 jours pour la procĂ©dure "en la forme" des rĂ©fĂ©rĂ©s par application de l'article 492-1 1° du CPC qui renvoie Ă  l'art. 490 du CPC. 3/ Donc, pour ĂȘtre prĂ©cis sur la terminologie, il faudra prĂ©ciser si vous demandez un "vrai" rĂ©fĂ©rĂ©" ce sera trĂšs rare et cela a peu d'intĂ©rĂȘt ou si vous demandez Ă  saisir le JAF "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" c'est le cas le plus habituel.Dans les deux cas, le greffe devra vous indiquer une date d'audience JAF Ă  jour fixe, pour une audience qui sera convoquĂ©e par voie d'assignation d'huissier afin que le JAF le cas le plus habituel oĂč le juge aux affaires familiales sera saisi par assignation pour qu'il statue "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s", la dĂ©cision qu'il rendra sera bien une dĂ©cision de fond qui n'appartient pas Ă  la catĂ©gorie des ordonnances de rĂ©fĂ©rĂ© Ă  proprement parler Cass. 2e civ., 29 juin 1988 Bull. civ. II, n° 159. - CA Paris, 14 nov. 1990 Juris-Data n° 1990-025056. Mais le dĂ©lai d'appel sera cependant seulement de 15 jours. Dans la procĂ©dure de saisine du JAF en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, le JAF peut suite Ă  l'audience, statuer complĂštement et trancher le fond de l'affaire c'est Ă  dire dĂ©cider la rĂ©sidence des enfants et fixer les contributions alimentaires. Mais bien sur, le JAF peut toujours lui aussi dĂ©cider de renvoyer l'affaire s'il estime qu'une partie n'a pas eu le temps de se prĂ©parer par exemple ou ordonner des mesures provisoires par exemple expertise sociale, ou mĂ©diation et fixer une autre audience pour revoir la ConsĂ©quences notables de l'utilisation de la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© ou "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" en cas d'appel dĂ©lai d'appel de 15 jours, et appel selon la procĂ©dure dite "accĂ©lĂ©rĂ©e" Ă©change des conclusions sous le dĂ©lai d'un mois, au lieu de 3 mois dans la procĂ©dure de saisine par requĂȘte. Et la reprĂ©sentation par avocat est obligatoire en comme l'appel d'une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© qui doit ĂȘtre introduit dans les 15 jours, l'appel d'une ordonnance rendue par le jaf saisi par la procĂ©dure d'assignation "en la forme" des rĂ©fĂ©rĂ©s doit ĂȘtre interjetĂ© dans un dĂ©lai de 15 jours ceci par application de l'article 492-1 1° du CPC qui renvoie Ă  l'art. 490 du CPC. Par consĂ©quent, la procĂ©dure d'appel relĂšvera de la procĂ©dure dite "accĂ©lĂ©rĂ©" prĂ©vue par les articles 905 et suivants du CPC, qui prĂ©voient un formalisme spĂ©cial et un dĂ©lai de seulement UN MOIS pour dĂ©poser les conclusions d'appel Article 905 CPC ... lorsque l'appel est relatif Ă  une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© ou en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s ... le prĂ©sident de la chambre saisie, d'office ou Ă  la demande d'une partie, fixe les jours et heures auxquels l'affaire sera appelĂ©e Ă  bref dĂ©lai ; au jour indiquĂ©, il est procĂ©dĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues aux articles 760 Ă  905-1 CPC Lorsque l'affaire est fixĂ©e Ă  bref dĂ©lai par le prĂ©sident de la chambre, l'appelant signifie la dĂ©claration d'appel dans les dix jours de la rĂ©ception de l'avis de fixation qui lui est adressĂ© par le greffe Ă  peine de caducitĂ© de la dĂ©claration d'appel relevĂ©e d'office par le prĂ©sident de la chambre ou le magistrat dĂ©signĂ© par le premier prĂ©sident ; cependant, si, entre-temps, l'intimĂ© a constituĂ© avocat avant signification de la dĂ©claration d'appel, il est procĂ©dĂ© par voie de notification Ă  son peine de nullitĂ©, l'acte de signification indique Ă  l'intimĂ© que, faute pour lui de constituer avocat dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de celle-ci, il s'expose Ă  ce qu'un arrĂȘt soit rendu contre lui sur les seuls Ă©lĂ©ments fournis par son adversaire et que, faute de conclure dans le dĂ©lai mentionnĂ© l'article 905-2, il s'expose Ă  ce que ses Ă©critures soient dĂ©clarĂ©es d'office 905-2 A peine de caducitĂ© de la dĂ©claration d'appel, relevĂ©e d'office par ordonnance du prĂ©sident de la chambre saisie ou du magistrat dĂ©signĂ© par le premier prĂ©sident, l'appelant dispose d'un dĂ©lai d'un mois Ă  compter de la rĂ©ception de l'avis de fixation de l'affaire Ă  bref dĂ©lai pour remettre ses conclusions au dispose, Ă  peine d'irrecevabilitĂ© relevĂ©e d'office par ordonnance du prĂ©sident de la chambre saisie ou du magistrat dĂ©signĂ© par le premier prĂ©sident, d'un dĂ©lai d'un mois Ă  compter de la notification des conclusions de l'appelant pour remettre ses conclusions au greffe et former, le cas Ă©chĂ©ant, appel incident ou appel provoquĂ©. ... Rappels lorsque le JAF est saisi par requĂȘte c'est le cas lorsque vous avez envoyĂ© vous mĂȘme un formulaire au greffe, la dĂ©cision qu'il rend sera un jugement, dont vous aurez un mois pour faire appel, qui aura lieu selon la procĂ©dure classique dĂ©lai d'Ă©change des conclusions de 3 mois. Ce jugement peut, si le juge l'a autorisĂ©, ĂȘtre officiellement notifiĂ© aux parties par lettre recommandĂ©e envoyĂ©e par le greffe, ce qui vous Ă©vite les frais de signification par huissier. La notification par le greffe est prĂ©vue par l'art. 1142 du CPC " Lorsqu'il a Ă©tĂ© saisi par requĂȘte, le juge peut dĂ©cider, soit d'office, soit Ă  la demande d'une partie, que le jugement sera notifiĂ© par le greffe par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception." Mais lorsque le JAF a Ă©tĂ© saisi en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, sa dĂ©cision s'appelle une ordonnance en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s parfois certains JAfs appellent leur dĂ©cision "Jugement en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" sachez que vous aurez seulement 15 jours pour en faire appel, et cette dĂ©cision ne peut pas lĂ©galement vous ĂȘtre notifiĂ©e par lettre recommandĂ©e envoyĂ©e par le greffe du JAF. Cependant, la confusion est courante, et il arrive que des JAFs fassent notifier leur ordonnance en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s par lettre recommandĂ©e du greffe, et parfois, autre erreur, il est mentionnĂ© dans l'acte de notifcation que le dĂ©lai d'appel serait de un mois. Dans un tel cas erreur dans la durĂ©e mentionnĂ©e par le greffe pour faire appel , la jurisprudence admet que comme le greffe vous a induit en erreur sur le dĂ©lai d'appel, vous pourrez introduire votre appel dans le dĂ©lai de un mois. On peut mĂȘme ajouter que la notification de l'ordonnance Ă©tant irrĂ©guliĂšre envoyĂ©e par lettre recommandĂ©e avec AR au lieu de signification par huissier, certaines dĂ©cisions de jurisprudence considĂšrent que la durĂ©e pour interjeter appel n'a jamais commencĂ© Ă  Les formalitĂ©s Ă  accomplir pour obtenir une date d'audience "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" devant le JAF a ConcrĂštement, il faudra prĂ©parer l'assignation et exposer les faits qui motivent la saisine du JAF, Puis aller demander au greffe du JAF, de vous donner une date d'audience pour une saisine du JAF en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, par voie d'assignation d'huissier de justice. Cependant, pour Ă©viter des difficultĂ©s avec le greffe qui parfois vous dira qu'il faut obligatoirement un avocat pour cette procĂ©dure ce qui est faux, il est prĂ©fĂ©rable de demander Ă  l'huissier qui dĂ©livrera l'assignation que vous aurez prĂ©parĂ©e, de contacter lui mĂȘme le greffe du JAF pour obtenir une date pour l'audience JAF. Donc, une fois que le greffier aura communiquĂ© cette date en gĂ©nĂ©ral dans les 3 semaines de la demande, parfois moins et mĂȘme en plein mois de juillet aoĂ»t alors il vous faudra faire dĂ©livrer par un huissier de justice coĂ»t environ 90€ Ă  votre ex, l'assignation devant le JAF statuant en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s que vous aurez prĂ©parĂ©e .Et dĂšs que l'huissier aura dĂ©livrĂ© l'assignation, il faudra retourner au greffe du Tribunal pour laisser une copie de l'assignation dĂ©livrĂ©e par l'huissier "le second original" de l'assignation, joindre les piĂšces habituelles livret de famille, extrait d'acte de naissance des enfants, etc. et ainsi confirmer auprĂšs du greffe du JAF votre demande de saisine "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s".A l'audience, il faudra cependant donner encore un double de votre assignation et des documents joints au convient aussi de laisser au moins une semaine entre le moment oĂč l'huissier aura dĂ©livrĂ© l'assignation en rĂ©fĂ©rĂ©, et la date d'audience, pour que votre adversaire ait le temps pour prĂ©parer sa dĂ©fense. Tous les documents que vous voulez utiliser doivent lui ĂȘtre communiquĂ©s, et tous les documents qu'il produira au juge devront aussi vous ĂȘtre communiquĂ©s suffisamment tĂŽt avant l'audience pour pouvoir y rĂ©pondre, c'est la rĂšgle du dĂ©bat contradictoire art. 15 du Code de procĂ©dure civile. b Parfois, la façon de demander une audience "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" diffĂšre suivant les habitudes des Tribunaux, renseignez vous bien auprĂšs du greffe sur ce point. - Par exemple Ă  Paris, avant de pouvoir assigner, il faut rencontrer le Juge et lui remettre une demande Ă©crite avec copie de votre assignation, qui explique l'urgence. Si le Juge estime qu'il y a bien urgence, il prendra sur le champ une "ordonnance d'autorisation d'assignation Ă  jour fixe" , ce qui vous permettra d'envoyer l'huissier dĂ©livrer l'assignation Ă  votre ex. Il semble donc que la pratique Ă  Paris soit d'imposer un formalisme qui corresponde aux "vrais" rĂ©fĂ©rĂ©s, alors pourtant qu'au final les JAF de Paris ne rendent pas d'ordonnances provisoires de rĂ©fĂ©rĂ© mais bien des dĂ©cisions de fond.Cette pratique parisienne correspond- aux termes de l'article 492-1 du code de procĂ©dure civile, créé par DĂ©cret n°2011-1043 du 1er septembre 2011, selon lequel "A moins qu'il en soit disposĂ© autrement, lorsqu'il est prĂ©vu que le juge statue comme en matiĂšre de rĂ©fĂ©rĂ© ou en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, la demande est formĂ©e, instruite et jugĂ©e dans les conditions suivantes 1° Il est fait application des articles 485 Ă  487 et 490 ; 2° Le juge exerce les pouvoirs dont dispose la juridiction au fond et statue par une ordonnance ayant l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e relativement aux contestations qu'elle tranche ; 3° L'ordonnance est exĂ©cutoire Ă  titre provisoire, Ă  moins que le juge en dĂ©cide autrement".- aux prescriptions de l'art. 485 du Code de ProcĂ©dure Civile, lequel impose que lorsque le Juge dĂ©cide d'accorder une audience avec cĂ©lĂ©ritĂ©, avec une heure indiquĂ©e, le Juge dĂ©livre prĂ©alablement une ordonnance d'autorisation d'assignation Ă  jour et heure fixe Art. 485 CPC 
 Si, nĂ©anmoins, le cas requiert cĂ©lĂ©ritĂ©, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s peut permettre d'assigner, Ă  heure indiquĂ©e, mĂȘme les jours fĂ©riĂ©s ou chĂŽmĂ©s, soit Ă  l'audience, soit Ă  son domicile portes ouvertes ».La pratique des JAFs de Paris correspond donc aux textes visant les "vrais" rĂ©fĂ©rĂ©s, lorsqu'ils dĂ©livrent prĂ©alablement une ordonnance d'autorisation d'assignation Ă  jour fixe. Mais il est juridiquement curieux qu'au final ce soient bien souvent des dĂ©cisions prenant la forme de jugements sur le fond qui soient rendues par ces JAFs parisiens. En cas d'appel, un moyen d'appel pourrait ĂȘtre soulevĂ© en raison d'une violation de la procĂ©dure dans de tels cas oĂč le JAF a rendu un jugement et non une "ordonnance" sur le fond de l'affaire, alors que la procĂ©dure a Ă©tĂ© introduite en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s suite Ă  une ordonnance autorisant d'assigner en rĂ©fĂ©rĂ© Ă  jour fixe. En effet, dans de tels cas le JAF Ă©tant saisi en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, il devrait rendre une "ordonnance en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" qui a cependant les mĂȘmes effets juridiques qu'un jugement sur le fond, sauf pour le dĂ©lai d'appel qui est de 15 jours pour une ordonnance en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, et de 1 mois pour un jugement.- autre exemple Ă  Lyon au contraire de Paris, il n'est plus nĂ©cessaire de solliciter une autorisation du juge de permanence pour assigner en rĂ©fĂ©rĂ© ou "en la forme" des rĂ©fĂ©rĂ©s. Les audiences de rĂ©fĂ©rĂ© ou "en la forme" des rĂ©fĂ©rĂ©s ont lieu tous les mardis matin Ă  10h porte 442 du palais de justice de Lyon. Et Ă  Lyon pour assigner "en la forme" des rĂ©fĂ©rĂ©s", il est demandĂ© de motiver l'urgence. La "pratique" lyonnaise pour assigner "en la forme" des rĂ©fĂ©rĂ©s s'appuie aussi sur les dispositions du code de procĂ©dure civile relatives Ă  la "procĂ©dure Ă  jour fixe" concernant les audiences civiles classiques, dĂ©finie Ă  l'art. 788 du CPC, puisque dans les procĂ©dures civiles non JAF, la loi impose qu'il y ait urgence pour assigner Ă  jour fixe "En cas d'urgence, le prĂ©sident du tribunal peut autoriser le demandeur, sur sa requĂȘte, Ă  assigner le dĂ©fendeur Ă  jour fixe. Il dĂ©signe, s'il y a lieu, la chambre Ă  laquelle l'affaire est distribuĂ©e. La requĂȘte doit exposer les motifs de l'urgence, contenir les conclusions du demandeur et viser les piĂšces justificatives. Copie de la requĂȘte et des piĂšces doit ĂȘtre remise au prĂ©sident pour ĂȘtre versĂ©e au dossier du tribunal".- En rĂšgle gĂ©nĂ©rale dans les autres Tribunaux, on ne rencontre pas le Juge avant, il suffit de voir le greffier demandez Ă  votre huissier de contacter lui mĂȘme le greffier pour obtenir une date. Selon la pratique du Tribunal, il est parfois possible d'envoyer l'assignation en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s sans avoir reçu d'autorisation du Juge; mais parfois le greffe vous demandera d'attendre d'avoir cette autorisation du Juge. Par prĂ©caution, renseignez vous bien auprĂšs du Tribunal dont vous dĂ©pendez pour bien ĂȘtre informĂ© de la pratique utilisĂ©e. c PiĂšces Ă  joindre habituellement demandĂ©es par les greffes- Copie intĂ©grale ou extrait de l’acte de naissance de la mĂšre et du pĂšre- Copie intĂ©grale du jugement de divorce ou de sĂ©paration de corps- Copie de toute dĂ©cision de justice intervenue et ayant une relation directe avec la situation familiale etl’objet de la demande- Copie intĂ©grale ou extrait de l’acte de mariage avec mention du divorce en marge et la fichefamiliale d’état civil- Copie intĂ©grale ou extrait avec filiation de l’acte de naissance de chaque enfant Si la demande veut modifier la pension alimentaire, joindre - le dernier avis d’imposition- la derniĂšre dĂ©claration de revenus Ă©tablie- les 6 derniers bulletins de salaire- les justificatifs de toutes les prestations sociales perçues- tout document Ă©tablissant le montant du loyer et des charges ex quittance loyer, EDF...La loi 4/ Si vous n'ĂȘtes pas mariĂ©s, l'avocat n'est pas obligatoire ni pour rĂ©diger l'assignation en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, ni pour l'audience, seul l'huissier est obligatoire pour dĂ©livrer l'assignation que vous aurez rĂ©digĂ©e, pour un cout d'environ 80 Ă  90 €. Un avocat peut cependant vous aider Ă  rĂ©diger correctement l'assignation, et vous assister Ă  l'audience. La loi n'oblige cependant pas Ă  prendre d'avocat pour les personnes non mariĂ©es, pour les questions de fixation de rĂ©sidence des enfants et de pension alimentaire, que ce soit pour une audience par requĂȘte classique, ou une audience en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, ou en rĂ©fĂ©rĂ©. 5/ Quel est le JAF territorialement compĂ©tent ?La rĂ©ponse se trouve dans l'article 1070 Code de ProcĂ©dure civile Cliquer ICI lien LĂ©gifrance " Le juge aux affaires familiales territorialement compĂ©tent est - le juge du lieu oĂč se trouve la rĂ©sidence de la famille ;- si les parents vivent sĂ©parĂ©ment, le juge du lieu de rĂ©sidence du parent avec lequel rĂ©sident habituellement les enfants mineurs en cas d'exercice en commun de l'autoritĂ© parentale, ou du lieu de rĂ©sidence du parent qui exerce seul cette autoritĂ© ;- dans les autres cas, le juge du lieu oĂč rĂ©side celui qui n'a pas pris l'initiative de la cas de demande conjointe, le juge compĂ©tent est, selon le choix des parties, celui du lieu oĂč rĂ©side l'une ou l' lorsque le litige porte seulement sur la pension alimentaire, la contribution Ă  l'entretien et l'Ă©ducation de l'enfant, la contribution aux charges du mariage ou la prestation compensatoire, le juge compĂ©tent peut ĂȘtre celui du lieu oĂč rĂ©side l'Ă©poux crĂ©ancier ou le parent qui assume Ă  titre principal la charge des enfants, mĂȘme compĂ©tence territoriale est dĂ©terminĂ©e par la rĂ©sidence au jour de la demande ou, en matiĂšre de divorce, au jour oĂč la requĂȘte initiale est prĂ©sentĂ©e."II Voici un modĂšle d'assignation devant le Juge aux Affaires Familiales statuant en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s Ce modĂšle est tirĂ© d'un dossier rĂ©el plaidĂ© en dĂ©but d'annĂ©e 2008, mis pour vous aider dans votre dĂ©marche. Mais renseignez vous bien auprĂšs de vos conseils pour voir si les conditions de fond et de forme des assignations en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s n'ont pas changĂ© si vous comptez rĂ©utiliser ce modĂšle. - Si vous voulez demander un "vrai" rĂ©fĂ©rĂ© comme expliquĂ© ci dessus, trĂšs peu d'intĂ©rĂȘt , vous pouvez utiliser ce mĂȘme modĂšle, mais- en supprimant la mention "en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" pour la remplacer par "en rĂ©fĂ©rĂ©",- il ne faut plus mentionner dans le titre " Art. 1137 du Code de ProcĂ©dure Civile Le juge est saisi dans les formes prĂ©vues pour les rĂ©fĂ©rĂ©s" mais mettre Ă  la place "art. 808 et art. 1074 du Code de procĂ©dure civile".- sur la premiĂšre page, Ă  la ligne "D’AVOIR A COMPARAITRE LE JOUR MOIS ANNÉE A HEURE H MINUTES ..." il faudra remplacer "...statuant en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s" par " statuant en rĂ©fĂ©rĂ©"- enfin, dans l'exposĂ© des faits, il faudra bien montrer en quoi il y a urgence Ă  statuer, puisque c'est l'urgence qui justifie l'utilisation de la procĂ©dure de "vrai" rĂ©fĂ©rĂ© -Dans le modĂšle ci aprĂšs, une maman ne pouvait plus voir ses enfants ni mĂȘme les appeler en raison de l'obstruction acharnĂ©e de son ex compagnon, et de plus elle n'avait plus de travail et demandait une diminution de la pension alimentaire. Pour les conseils relatifs au dĂ©roulement d'une audience devant le JAF, relisez ce billet Comment aborder une audience devant un juge aux affaires familiales JAF et arguments pour demander une RĂ©sidence AlternĂ©e ASSIGNATION DEVANT MADAME OU MONSIEUR LE JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES STATUANT EN LA FORME DES RÉFÉRÉS Art. 1137 du Code de ProcĂ©dure Civile "Le juge est saisi dans les formes prĂ©vues pour les rĂ©fĂ©rĂ©s" ne pas oublier de dater et signer cette assignation L’an deux mille quatorze, le DATE, A LA REQUÊTE DE Madame NOM PRÉNOM , nĂ©e le JOUR MOIS ANNÉE Ă  VILLE DÉPARTEMENTde NationalitĂ© NATIONALITÉ, demeurant ADRESSE J’AI, HUISSIER SOUSSIGNÉ * SIGNIFIE ET LAISSE COPIE DE L'INTÉGRALITÉ DES PIÈCES VISÉES AU BORDEREAU ANNEXE AUX PRÉSENTES, A Monsieur NOM PRÉNOM, nĂ© le JOUR MOIS ANNÉE Ă  VILLE DÉPARTEMENT de NationalitĂ© NATIONALITÉ, demeurant ADRESSE * ET A MÊME REQUÊTE J’AI DONNE ASSIGNATION A Monsieur NOM PRÉNOM, nĂ© le JOUR MOIS ANNÉE Ă  VILLE DÉPARTEMENT de NationalitĂ© NATIONALITÉ, demeurant ADRESSE OĂč Ă©tant et parlant Ă  D’AVOIR A COMPARAITRE LE JOUR MOIS ANNÉE A HEURE H MINUTES DATE HEURE MINUTES EN TOUTES LETTRES par devant M. le Juge aux Affaires Familiales prĂšs le Tribunal de Grande Instance de VILLE statuant en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, siĂ©geant en salle habituelle de ses audiences PRÉCISER SALLE sis ADRESSE DU TRIBUNAL Faute pour le dĂ©fendeur de comparaĂźtre, il s'expose Ă  ce qu'un jugement soit rendu contre lui sur les seuls Ă©lĂ©ments fournis par son adversaire. Selon les dispositions des articles 1139 Ă  1141 du Code de ProcĂ©dure civileArticle 1139 "Les parties se dĂ©fendent elles-mĂȘmes ; elles ont la facultĂ© de se faire assister ou reprĂ©senter par un avocat."Article 1140 " La procĂ©dure est orale".Article 1141 "Lorsque la demande est formĂ©e sur le fondement de l'article L. 6145-11 du code de la santĂ© publique ou de l'article L. 132-7 du code de l'action sociale et des familles, toute partie peut aussi, en cours d'instance, exposer ses moyens par lettre adressĂ©e au juge, Ă  condition de justifier que la partie adverse en a eu connaissance avant l'audience, par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. La partie qui use de cette facultĂ© peut ne pas se prĂ©senter Ă  l'audience. Le jugement rendu dans ces conditions est contradictoire. NĂ©anmoins, le juge a toujours la facultĂ© d'ordonner que les parties se prĂ©sentent devant lui." * ET A MÊME REQUÊTE J’AI FAIT SOMMATION A Monsieur NOM PRÉNOM, nĂ© le JOUR MOIS ANNÉE Ă  VILLE DÉPARTEMENT de NationalitĂ© NATIONALITÉ, demeurant ADRESSE OĂč Ă©tant et parlant Ă  D’avoir Ă  communiquer dans les 8 jours des prĂ©sentes les piĂšces qu’il versera lors des dĂ©bats lors de l’audience du DATE ET HEURE ET MINUTES Sous toutes rĂ©serves. Dont acte. TRÈS IMPORTANT NB AVIS D’INFORMATION SUR L’AUDITION DE L’ENFANT Article 388-1 DU CODE CIVIL Dans toute procĂ©dure le concernant, le mineur capable de discernement peut, sans prĂ©judice des dispositions prĂ©voyant son intervention ou son consentement, ĂȘtre entendu par le juge ou, lorsque son intĂ©rĂȘt le commande, par la personne dĂ©signĂ©e par le juge Ă  cet effet. Cette audition est de droit lorsque le mineur en fait la demande. Lorsque le mineur refuse d'ĂȘtre entendu, le juge apprĂ©cie le bien-fondĂ© de ce refus. Il peut ĂȘtre entendu seul, avec un avocat ou une personne de son choix. Si ce choix n'apparaĂźt pas conforme Ă  l'intĂ©rĂȘt du mineur, le juge peut procĂ©der Ă  la dĂ©signation d'une autre personne. L'audition du mineur ne lui confĂšre pas la qualitĂ© de partie Ă  la procĂ©dure. Le juge s'assure que le mineur a Ă©tĂ© informĂ© de son droit Ă  ĂȘtre entendu et Ă  ĂȘtre assistĂ© par un avocat » Lorsque l’enfant mineur est concernĂ© par la procĂ©dure, il appartient aux parents ou, le cas Ă©chĂ©ant, au tuteur, Ă  la personne ou au service Ă  qui le mineur a Ă©tĂ© confiĂ©, de l’informer des droits qui lui sont reconnus par le prĂ©sent article Il peut demander Ă  ĂȘtre entendu, s’il est dotĂ© d’une maturitĂ© suffisante ; Il peut ĂȘtre entendu seul, en prĂ©sence d’un Avocat, qu’il choisit lui-mĂȘme ou qu’il demande au juge de lui dĂ©signer, ou d’une personne de son choix. Le juge vĂ©rifiera au cours des dĂ©bats que ces informations ont effectivement Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©es au mineur. *** Plaise Ă  Madame ou Monsieur le Juge aux Affaires Familiales LES FAITS Du concubinage de Mme XXX et de M YYY, sont nĂ©s deux enfants - A , nĂ© le / / - B nĂ© le / / Reconnus par leurs pĂšre et mĂšre. AprĂšs la sĂ©paration des parents survenue en DATE, une rĂ©sidence alternĂ©e a Ă©tĂ© amiablement convenue entre les parents, Ă  laquelle M YYY a rapidement mis fin pour s’approprier les enfants. Par jugement en date du XXXXX , le Juge aux Affaires Familiales a fixĂ© la rĂ©sidence habituelle des enfants chez leur pĂšre, et a fixĂ© les droits de visite et d’hĂ©bergement de la mĂšre comme suit, sauf meilleur accord qui pourrait intervenir entre les parents - les fins de semaine paires de chaque mois, du vendredi 17h00 ou samedi Ă  la sortie des classes si les enfants ont classe les samedis matins, au lundi matin a l’école ou chez la nourrice, - pendant la moitiĂ© des petites et grandes vacances scolaire, premiĂšre moitiĂ© les annĂ©e impaires, seconde moitiĂ© les annĂ©es paires, et l’étĂ© par quinzaine, Ă  charge pour le pĂšre ou toute personne digne de confiance d’aller chercher les enfants et de les ramener Ă  l’école, chez la nourrice ou au domicile de la mĂšre. Ce jugement prĂ©cise que Mme XXX peut joindre ses enfants tĂ©lĂ©phoniquement les mardis et jeudis des semaines paires, et les samedis des semaines paires, autour de 19h00. La Cour d’appel a confirmĂ© les termes de ce jugement par arrĂȘt du 24 juin 2008, et notamment en ce qu’il autorise Mme XXXX Ă  entretenir un lien avec ses enfants tĂ©lĂ©phoniquement. Cependant, Mme XXXXX est contraint de saisir de nouveau le Juge aux affaires familiales en raison d’élĂ©ments nouveaux survenus depuis les derniĂšres dĂ©cisions rendues - d’une part parce que M YYYYY, qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  reconnu coupable de non reprĂ©sentations d’enfants, fait de nouveau obstacle aux liens entre les enfants et leur mĂšre, en violant la prĂ©cĂ©dente dĂ©cision du Juge aux affaires familiales qui a Ă©tĂ© confirmĂ©e par la Cour d’appel. - d’autre part parce que la situation financiĂšre de Mme XXXXX s’est fortement dĂ©gradĂ©e depuis le mois de juin, alors que celle de M YYYYY s’est amĂ©liorĂ©e, ce qui motive une rĂ©vision des contributions. DISCUSSION. SUR LA RÉSIDENCE DES ENFANTS. 1 Concernant l’obstruction par M YYYY aux liens entre la mĂšre et les enfants, et sur les consĂ©quences Ă  en tirer sur la fixation de la rĂ©sidence M YYYYY, qui avait Ă©tĂ© condamnĂ© pour non reprĂ©sentation d’enfants, continue Ă  tout faire pour nuire aux liens mĂšre-enfant en allant jusqu’à refuser que les enfants puissent joindre au tĂ©lĂ©phone leur maman. Cette attitude est d’autant plus inexcusable qu’elle contrevient Ă  la prĂ©cĂ©dente dĂ©cision du Juge aux affaires familiales confirmĂ©e rĂ©cemment par la Cour. M YYYYYY mĂšne actuellement une croisade contre Mme XXXXX, qui si elle doit subir l’attitude nĂ©gative de M YYYYY, refuse de s’inscrire dans cette logique conflictuelle. Elle respecte M YYYYYY dans son rĂŽle de pĂšre, mais constate qu’il est urgent de prĂ©server les enfants du conflit dans lequel leur pĂšre les maintient . Par son dĂ©nigrement constant de la mĂšre, mĂȘme devant les enfants, M YYYY instaure progressivement un Syndrome d’AliĂ©nation Parentale, dont on connaĂźt les effets dĂ©vastateurs sur le psychisme des enfants. De son cotĂ©, si elle reconnaĂźt les difficultĂ©s du passĂ©, aujourd’hui Mme XXXXX en a tirĂ© les leçons, et veut avant tout que les enfants soient prĂ©servĂ©s du conflit parental que M YYYYY tente de perpĂ©tuer, en se moquant des dĂ©cisions de justice et en coupant les liens mĂšre-enfant. Il est anormal que M YYYYY puisse penser se jouer ainsi de la Justice, alors que la loi et les dĂ©cisions rendues lui font obligation de respecter les liens entre les enfants et leur mĂšre. Pour reprendre ce seul exemple – symptomatique – des appels tĂ©lĂ©phoniques M YYYYY, prĂ©tend ne plus avoir de tĂ©lĂ©phone ! MmeXXXX lui a pourtant proposĂ© de mettre gratuitement Ă  sa disposition un tĂ©lĂ©phone, mais il a refusĂ© catĂ©goriquement. Ceci dĂ©montre que M YYYYY ne cherche qu’à faire obstacle – sous de faux prĂ©textes et au mĂ©pris des dĂ©cisions judiciaires - aux relations que les enfants sont en droit d’avoir avec leur mĂšre. Mme XXXXX souligne que, malgrĂ© ce type de provocations » de M YYYYY, elle veille constamment Ă  ne pas faire Ă©tat devant les enfants du conflit parental. Elle parle constamment de façon positive de leur pĂšre aux enfants, irespecte M YYYYY dans son rĂŽle de pĂšre, malgrĂ© les incidents qu’il créé pour lui nuire. 2 En droit Selon les articles 373-2 et 373-2-11-3 du code civil, dont l'importance est rappelĂ©e par l’arrĂȘt de la Cour de cassation, 1Ăšre chambre civile, 4 juillet 2006 n° de pourvoi 05-1788 il est de l'intĂ©rĂȘt de l'enfant d'ĂȘtre Ă©levĂ© par ses deux parents et, lorsqu'ils sont sĂ©parĂ©s, d'entretenir des relations personnelles avec chacun d'eux ; 
 que le juge, lorsqu'il statue sur les modalitĂ©s d'exercice de l'autoritĂ© parentale, doit notamment prendre en considĂ©ration l'aptitude de chacun des parents Ă  assumer ses devoirs et respecter les droits de l'autre » La Cour de cassation fait donc de l’aptitude d’un parent Ă  respecter les droits de l’autre, un critĂšre essentiel pour fixer la rĂ©sidence des enfants. Il est indĂ©niable que M YYYYYY fait obstacle aux droits de Mme XXXXX, en se moquant des dĂ©cisions du Juge aux affaires familiales. Cette situation ne peut plus durer, car en faisant obstacle aux dĂ©cisions du Juge, c’est l’équilibre des enfants que M YYYYY met en pĂ©ril. Dans ces conditions, la rĂ©sidence des enfants sera fixĂ©e chez leur mĂšre, bien plus apte Ă  prĂ©server les enfants et Ă  respecter les droits du pĂšre. SUR LA CONTRIBUTION A L’ENTRETIEN DES ENFANTS La situation de Mme XXXXX s’est aggravĂ©e depuis le mois de juin 2008, alors que celle de M YYYYY s’amĂ©liore. Il convient de tirer les consĂ©quences de cette nouvelle situation. Revenus et charges de M YYYYY Salaire moyen de XX € Allocation familiales SXX € APL de XXX € soit un total de XXXx € Cependant, la rĂ©alitĂ© du salaire de M YYYYY est plus Ă©levĂ©e d’environ XX€ , car ses fiches de paye comprennent les frais de la mutuelle de XX € par mois. Le loyer de M YYYYY est de XXXX€ aprĂšs dĂ©duction APL Revenus et charges de Mme XXXXX Mme XXXX est sans emploi et depuis le XX mai XXXX son seul revenu provient de l’assurance chĂŽmage pour XXX€ par jour soit moins de XXX€ par mois, contre XXXX€ lors de la derniĂšre dĂ©cision. Son loyer est de XXX€. Les revenus de Mme XXXXX ont donc diminuĂ© de XXX€ depuis la derniĂšre dĂ©cision intervenue, justifiant dans tous les cas une diminution consĂ©quente de sa contribution. SUR LES ACCUSATIONS CALOMNIEUSES essaie de masquer la gravitĂ© de ses actes en portant dans ses lettres, de fausses accusations calomnieuses et diffamatoires contre Mme que l'audience devant M. le Juge se dĂ©roule dans la sĂ©rĂ©nitĂ© nĂ©cessaire, Mme YYY demande, au cas oĂč ce type d'accusations calomnieuses seraient profĂ©rĂ©es par M. XXX Ă  son encontre, de sanctionner de tels propos - Par application de l'art. 24 du Code de ProcĂ©dure civile"Les parties sont tenues de garder en tout le respect dĂ» Ă  la justice. Le juge peut, suivant la gravitĂ© des manquements, prononcer, mĂȘme d'office, des injonctions, supprimer les Ă©crits, les dĂ©clarer calomnieux, ordonner l'impression et l'affichage de ses jugements."- Et par application de la loi du 29 juillet 1881 en son article 41 alinĂ©a 4, lequel prĂ©voit que" ... Pourront nĂ©anmoins les juges, saisis de la cause et statuant sur le fond, prononcer la suppression des discours injurieux, outrageants ou diffamatoires, et condamner qui il appartiendra Ă  des dommages-intĂ©rĂȘts."En consĂ©quence, si les dĂ©bats Ă  l'audience ou si les Ă©critures adverses contenaient des allĂ©gations injurieuses, outrageantes ou diffamatoires, Mme YYY se rĂ©serve de demander la suppression desdites Ă©critures, ainsi que l'octroi de titre d'illustration, il sera citĂ© l'arrĂȘt de la Cour d'appel d'Angers du 25/10/2004, Affaire N° 03/02507" Sur la suppression d'Ă©critures... Aux termes de l'article 24 du Nouveau code de procĂ©dure civile, les parties sont tenues de garder en tout le respect dĂ» Ă  la justice. Le juge peut, suivant la gravitĂ© des manquements, prononcer, mĂȘme d'office, des injonctions, supprimer les Ă©crits, les dĂ©clarer calomnieux, ordonner l'impression et l'affichage de ses obligations visent Ă  maintenir le dĂ©bat judiciaire dans les limites du respect et de la dignitĂ© que les parties doivent Ă  l'institution, qu'elles doivent Ă  leur adversaire et qu'elles se doivent Ă  elles-mĂȘmes. Elles ne font pas obstacle Ă  ce qu'elles expriment, avec la vigueur utile, tous les arguments qu'elles estiment nĂ©cessaires au soutien de leur cause
En l'espĂšce, les derniĂšres conclusions de l'appelante font apparaĂźtre ...Il y a lieu d'ordonner le retrait de ce passage et, faisant droit Ă  la demande de dommages-intĂ©rĂȘts formĂ©e par Monsieur Z..., de lui allouer une somme de € pour le prĂ©judice moral qui est rĂ©sultĂ© pour lui des attaques personnelles"Sur la nĂ©cessitĂ© de garantir l'exĂ©cution du Jugement par une astreinte financiĂšre, afin de vaincre la rĂ©sistance obstinĂ©e de M. XXX M XXX a cru pouvoir impunĂ©ment s'affranchir de ses obligations telles que dĂ©finies par la Justice dans le Jugement exĂ©cutoire du DATE du Juge aux Affaires Familiales prĂšs le Tribunal de Grande Instance de VILLE M XXX refuse depuis plus de X mois de respecter son obligation exĂ©cutoire de reprĂ©senter les enfants AAA et BBB pour l'exercice des droits de visite et d’hĂ©bergement fixĂ©s les DATES ET HEURE DES DVH Mme YYY n'a ainsi pas pu passer les vacances avec ses enfants, elle n'a pas pu les revoir depuis plus de X mois en raison de l'obstination de M XXX qui viole la dĂ©cision du DATE du Juge aux Affaires Familiales. M. XXX, comme il l'a fait jusqu'Ă  prĂ©sent pour l'exercice des droits de visite et d'hĂ©bergement, va trĂšs vraisemblablement tenter de se soustraire une nouvelle fois Ă  la dĂ©cision rendue. Mme YYY est bien fondĂ©e dans ces conditions, par application des dispositions de l'art. 33 de la loi du 9 juillet 1991, Ă  solliciter le prononcĂ© d'une astreinte pour assurer l'exĂ©cution de la dĂ©cision qui sera rendue. En effet, il apparaĂźt nĂ©cessaire d'inciter M XXX Ă  exĂ©cuter une obligation qui est exĂ©cutoire, puisqu'il refuse en l'Ă©tat de le faire spontanĂ©ment. Le prononcĂ© de la mesure d'astreinte apparaĂźt donc justifiĂ© et susceptible de modifier le comportement de ce dernier. C'est pourquoi Mme YYY demande Ă  ce que M XXX soit condamnĂ© Ă  respecter strictement les obligations qui lui sont, et qui lui seront fixĂ©es, et Ă  lui remettre les enfants dĂšs la notification de la dĂ©cision Ă  intervenir, sous astreinte de 500€ par infraction et par jour de retard. PAR CES MOTIFS Vu l’intĂ©rĂȘt des enfants AAA et BBBB, Recevoir Mme XXXX en ses demandes et l’y dĂ©clarer bien fondĂ©. A titre principal. - Fixer la rĂ©sidence habituelle des enfants chez leur mĂšre. - Accorder Ă  M YYYY un trĂšs large droit de visite et d’hĂ©bergement, 1 week-end sur 2 du vendredi sortie d’école au lundi rentrĂ©e de classe, les semaines paires de chaque mois et du mardi soir sortie de classe, au jeudi matin avant la classe les semaines paires, ainsi que la 1Ăšre moitiĂ© de toutes les vacances scolaires les annĂ©es paires et la 2Ăšme moitiĂ© les annĂ©es impaires. - Fixer la contribution Ă  l’entretien des enfants Ă  la charge de M YYYY Ă  la somme de XXX € par enfant A titre subsidiaire - Dire et juger que les enfants AAA et BBB auront leur rĂ©sidence fixĂ©e alternativement chez leur mĂšre et chez leur pĂšre, une semaine sur deux du lundi matin avant la classe au lundi matin suivant. - Dire et juger que la rĂ©sidence des enfants sera fixĂ©e chez le pĂšre la 1Ăšre moitiĂ© de toutes les vacances scolaires les annĂ©es paires et la 2Ăšme moitiĂ© les annĂ©es impaires. - Dire que M YYYY versera une pension alimentaire de 100€ par enfant Ă  Mme XXXX, les revenus de M YYYY Ă©tant bien supĂ©rieurs Ă  ceux de Mme. XXXX. A titre infiniment subsidiaire - Accorder Ă  Mme XXXXX un droit de visite et d’hĂ©bergement Ă©largi, les fins de semaine paires de chaque mois de la sortie de classe Ă  la rentrĂ©e de classe le lundi, et du mardi soir sortie de classe, au jeudi matin avant la classe les semaines paires, ainsi que la 1Ăšre moitiĂ© de toutes les vacances scolaires les annĂ©es paires et la 2Ăšme moitiĂ© les annĂ©es impaires. - Fixer la contribution Ă  l’entretien des enfants Ă  la charge de Mme XXXX Ă  la somme de XX € par enfant En toutes hypothĂšses. - ConsidĂ©rer que les pĂ©riodes de rĂ©sidence envisagĂ©es incluront les jours fĂ©riĂ©s les prĂ©cĂ©dant et/ou les suivant, - Condamner M YYY, auteur d'accusations gravement diffamatoires, Ă  verser Ă  Mme XXX la somme de X 000 euros sur le fondement de l'art. 24 du Code de ProcĂ©dure Civile, et par application de l'article 41 alinĂ©a 4 de la loi du 29 juillet 1881 - Condamner M YYY Ă  remettre l'enfant au domicile dans les conditions fixĂ©es par le Juge, dĂšs la notification de la dĂ©cision Ă  intervenir, sous astreinte de 500 euros par jour de retard, conformĂ©ment aux dispositions de l'art. 33 de la loi du 9 juillet 1991; en application de l'art. 35 de la mĂȘme loi, le Juge se rĂ©servant le pouvoir de la liquidation de l'astreinte - DĂ©bouter M YYYY de l’ensemble de ses demandes plus amples ou contraires. - Condamner M YYYY Ă  payer Ă  Mme XXXX la somme de XXX euros au titre de l’article 700 du Code de ProcĂ©dure Civile, le condamner aux entiers dĂ©pens Sous toutes rĂ©serves. Dater et signer BORDEREAU DE PIÈCES lister les piĂšces jointes par ordre 1/ 2/ ........ Sous toutes rĂ©serves. Dater et signer .____________________ PiĂšces Ă  joindre - Copie intĂ©grale ou extrait de l’acte de naissance de la mĂšre et du pĂšre- Copie intĂ©grale du jugement de divorce ou de sĂ©paration de corps- Copie de toute dĂ©cision de justice intervenue et ayant une relation directe avec la situation familiale etl’objet de la demande- Copie intĂ©grale ou extrait de l’acte de mariage avec mention du divorce en marge et la fichefamiliale d’état civil- Copie intĂ©grale ou extrait avec filiation de l’acte de naissance de chaque enfant Si la demande veut modifier la pension alimentaire, joindre - le dernier avis d’imposition- la derniĂšre dĂ©claration de revenus Ă©tablie- les 6 derniers bulletins de salaire- les justificatifs de toutes les prestations sociales perçues- tout document Ă©tablissant le montant du loyer et des charges ex quittance loyer, EDF... Membrede la famille autre que les parents (Ă  un voisin, Ă  un ami connu ou Ă  un tiers digne de confiance: titleContent) Le juge doit auditionner les parties au

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toutou partie de l’exercice de l’autoritĂ© parentale Ă  un tiers (membre de la famille, proche digne de confiance, Ă©tablissement agréé, service de l’aide sociale Ă  l’enfance). Qu’ils exercent ou non conjointement l’autoritĂ© parentale, les parents doivent contribuer ensemble aux frais d’entretien et d’éducation de l’enfant, mĂȘme aprĂšs sa majoritĂ©, sauf jugement
RĂ©sumĂ© de la lettre DĂ©signĂ© tiers digne de confiance, vous demandez au juge Ă  ĂȘtre dessaisi de votre rĂŽle. Conseils d'utilisation de la lettre La dĂ©signation de tiers digne de confiance est faite par le juge aux affaires textes citĂ©s ou les rĂ©fĂ©rences lĂ©gales sont ceux en vigueur au jour de la rĂ©daction du modĂšle. Ils sont donnĂ©s Ă  titre indicatif, sous rĂ©serve de l’évolution de la rĂ©glementation et des mises Ă  jour effectuĂ©es par le site. Le prĂ©sent modĂšle ne saurait se substituer Ă  la consultation d'un professionnel qualifiĂ©. Aperçu de la lettre Monsieur ou Madame Nom Ville, le Date, Adresse Ville Tribunal de Grande Instance de Ville Monsieur ou Madame le Juge aux affaires familiales Adresse Ville Objet Tiers digne de confiance Monsieur ou Madame le Juge, Je soussignĂ©e, Monsieur Madame Nom PrĂ©nom, € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € . € € € € € € € € € € , jai Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e tiers digne de confiance € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € . Or, en raison de prĂ©ciser € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € , je ne peux ou ne veux € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € . En consĂ©quence, je vous prie de € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € du Code civil. € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € , je vous prie de recevoir, Monsieur Madame le Juge, mes respectueuses salutations. Nom Signature Conseils L'enfant peut ĂȘtre confiĂ© Ă  des tiers dignes de confiance lorsque € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € . Larticle € € du Code civil modifiĂ© par la Loi € € € € € € € € € € dispose que Le juge peut, € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € ». Ce modĂšle en version complĂšte vous sera envoyĂ© directement par e-mail aux formats texte simple .txt Microsoft Word .doc Passer commande envoi immĂ©diat par mail ModĂšlede courrier pour une saisine du juge des enfants. Voici un exemplaire de lettre pour la saisine du Juge des enfants. Je soussignĂ© (e), nĂ© (e) le [date] Ă  [Lieu], domiciliĂ© (e) Ă  [adresse] et agissant en qualitĂ© de [pĂšre/mĂšre] procĂšde par la prĂ©sente Ă  votre saisine. Cette derniĂšre est motivĂ©e par la situation alarmante
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