PartitionBOURVIL Tiens ! VoilĂ  l'facteur REMISES: Particuliers -10% Marchands -30% Distributeurs -40%. Ref. PB7194. zoom. photos non contractuelles. DĂ©tails Produit. InterprĂšte: BOURVIL. Paroles: BOURVIL. Musique: Etienne LORIN. Partition ligne de chant + texte + accords guitare. Format d'imprimerie ou partition numĂ©rique imprimĂ©e par nos soins, selon 1Je Suis Chansonnier 2Pas d'chance 3À bicyclette 4La Parisienne 5La tactique du gendarme 6On est poĂšte 7A Joinville-Le-Pont 8Ma Place 9C'est l'piston 10Caroline Caroline 11Le 'Bougie' 12Musique! Musique! 13Le boogie yogi 14AbonnĂ© au gaz 15La mandoline 16Les Rois Faineants 17La rumba du pinceau 18Chanson anglaise 19M'sieur Nanar 20Vive la chasse 21Bonne annĂ©e 22Qui donc eut dĂ» ? 23Mon chien 24C'est pas si mal que ça chez nous 25Je suis content ça marche 26Bling Bling 27Ballade irlandaise 28Les crayons 29Le garçon d'ascenseur 30Fredo le Porteur 31Mam'zelle Bigoudi 32Le Figurant 33Le charcutier 34La brave fille des abattoirs 35Avec ses castagnettes 36Il a suffi d'un hasard 37Odile 38Les Jaloux 39C'est la fille Ă  tout le monde 40Menteries 41La mĂŽme rustine 42La Laide 43Candide 44Madagascar 45Mon vieux phono 46Les tĂ©rrassiers 47En revenant de la revue 48Monsieur Balzac 49Alumett Polka 50Ne reviens pas sur ton passĂ© 51Pstt ! 52Prends Mon Bouquet 53Nous n'irons pas Ă  Calcutta 54Alors qu'est ce qu'on fait ? 55Houpetta la bella 56Salade De Fruits 57Timichine La Pou Pou 58Pin Up 59Le Croque Madame 60Le Hoquet 61Idylle 62Pour sĂ»r ! 63Dimanche 64Elle Faisait Du Strip-tease 65Comme t’étais 66Et Ta Soeur 67Ma Lulu ou ah ! Pourquoi donc ? 68Ah! C'que t'es bĂȘte 69T'epier 70Quand mĂȘme 71Tu ne m'as pas re
 72C'est du nanan 73Graffouigne-moi 74Le BaĂŻon de Cupidon 75On A Vecu Pour Ca 76Les enfants Fan Fan 77En nourrice 78La belle abeille 79SĂ©bastien le pingouin 80Le petit coq 81Le petit sapin 82Le Vieux Tromblon 83Une jolie trompette 84Jonas et la baleine 85Le papeau des pompiers 86À Dada 87AdĂšle 88La Polka Du Colonel 89Niaca 90Les pruneaux 91Le lait de lolo 92Le chemin des Ă©coliers 93Tiens voilĂ  le facteur 94Nana 95Le poisson rouge 96A pied Ă  cheval et en voiture 97Par ici les ballots 98Berceuse Ă  FrĂ©dĂ©ric 99La dondon dodue 100PĂšre nourricier Bourvil: Tiens, voilĂ  le facteur Infos pratiques : Pour aller acheter un timbre Ă  EtrĂ©aupont : depuis Bergues : prendre la D916, continuer sur l’A25 direction Lille, prendre l’A1 puis l’A27, direction Valenciennes. Prendre l’A23, l’A2, la D649 et enfin la N2 (191 km, 2h08) Écouter l'Ă©mission. Emission du lundi 05 octobre 2009 - 01/11 5 octobre 2009 - MP3 - Emission du Je cherche fortune Aristide Bruant Harmonisation Robert Ledent Mp3 Chorale de l'ULB Voir la partition 1. Chez l' boulanger bis Fais-moi crĂ©dit bis J' n'ai plus d'argent, bis J' paierai sam'di bis Si tu n' veux pas bis M' donner du pain bis J' te cass' la gueule bis Dans ton pĂ©trin bis Non, c'est pas moi, c'est ma soeur Qu'a cassĂ© la machine Ă  vapeur [Qu'a foutu la vĂ©role au facteur] Ta gueule ter Je cherche fortune! Autour du Chat Noir Au clair de la lune A Montmartre, le soir 2. Chez l' marchand d' frites ... ... M' donner des frites J' te cass' la gueule Dans tes marmites 3. Chez l' cabar'tier ... ... M' donner Ă  boire J' te cass' la gueule Sur ton comptoir 4. Marchand d' tabac ... ... M' donner des sĂšches J' fais dans ta gueule Un' large brĂšche 5. Chez la putain ... ... Baiser Ă  l'oeil J' te cass' la gueule Dans ton fauteuil 6. Chez l'autr' putain ... ... M' prĂȘter ton con J' te bouff' le cul Et les nichons 7. Chez l'aubergiste ... ... M' donner un' chambre J' te cass' la gueule Et les cinq membres 8. Chez l' chirurgien ... ... Soigner mon p'tit J' t'enfonc' dans l' cul Ton bistouri 9. Chez l' pharmacien ... ... M' donner d' potion J' te cass' la gueule Dans tes flacons 10. Chez M'sieur l' curĂ© ... ... Nous mari-er J' te cass' la gueule Dans l' bĂ©nitier Au carnaval de Dunkerque, on chante La cabaretiĂšre fais nous crĂ©dit, On te paiera tous Ă  samedi Si tu veux pas, m' donner Ă  boire, On va t' choler dans ton comptoir A la piqĂ»re, tout l'monde l'endure Le plus veinard c'est co pinard Qu'il se couche tĂŽt, qu'il se couche tard, Il boit toujours son verre d' pinard. Je cherche fortune, tel que nous le chantons, est manifestement un assemblage de trois chansons diffĂ©rentes les couplets d'une part, l'interlude d'autre part et pour terminer le refrain; en effet seuls quatre vers Je cherche fortune... sont empruntĂ©s Ă  la chanson Le Chat Noir d'Aristide Bruant 1884; dans celle-ci ils sont rĂ©pĂ©tĂ©s deux illustrations ci-dessous - d'une part, dĂ» Ă  Steinlen, le "logo" du Chat Noir devenu celui du cabaret fondĂ© par Rodolphe Salis fin du XVIIIe siĂšcle; - d'autre part, par Toulouse-Lautrec une cĂ©lĂšbre affiche d'Aristide Bruant qui fut une figure particuliĂšrement marquante de ce cabaret. Logo Affiche A l'Ă©poque, le "Caveau du Chat Noir", premier cabaret de Pigalle, situĂ© au pied de la butte Montmartre dans le 18Ăšme arrondissement de Paris, Ă©tait une sorte d'acadĂ©mie on y rĂ©citait du Jean Richepin, de l'Haraucourt, du Rollinat etc., Des aristos, de grands bourgeois y croisaient des "horizontales", Hugo, Aristide Bruant, Boris Vian, GrĂ©co, Patachou, Michel Simon, Gainsbourg... de grands noms vinrent y boire de l'absinthe, rĂ©citer des poĂ©sies ou chanter leurs compositions. Le théùtre d'ombres y a Ă©tĂ© créé, qui devait assurer sa fortune ; on y jouait des piĂšces. C'Ă©tait le berceau et la rampe de lancement de presque tous ces artistes de grande renommĂ©e. A titre d'information, voici paroles et musique du Chat Noir de Bruant ainsi qu'un extrait en mp3 de son enregistrement original . L'air chantĂ© actuellement n'a, Ă  l'exception du refrain, rien Ă  voir avec celui du Chat Noir. Pour celui-ci, Bruant a empruntĂ© la mĂ©lodie Ă  l'hymne Occitan Aquelas Montanhas, mieux connu sous le titre Se canta. De 3 temps il l'a adaptĂ© en 4 temps. En voici deux interprĂ©tations. La premiĂšre, en occitan normalisĂ©. La seconde est interprĂ©tĂ©e par Andre Dassary originaire de Biarritz en pays basque qui la chante en occitan de Biarritz. Ci-aprĂšs le texte, dans sa version normalisĂ©e, celle de Biarritz, ainsi que sa traduction en français. Occitan normalisĂ© Repic Se canta, que cante ! Canta pas per ieu, Canta per ma mia Qu'es al luĂšnh de ieu. 1. DejĂłs ma fenĂšstra I a un aucelon Tota la nuĂšch canta Canta sa cançon. 2. Aquelas montanhas Que tan nautas son M'enpĂ chan de veire Mas amors ont son 3. Baissatz-vos montanhas ! Planas levatz-vos ! Per que pĂČsqu veire Mas amors ont son. 4. Aquelas montanhas Tan s'abaissarĂ n E mas amoretas Se raprocharĂ n. Occitan de Biarritz Repic Se canto, que canto Canto pas per yo Canto per ma mio QuÂŽes al lent de you 1. Devath ma finĂšstro Ya un auselon Touto la noeit canto Canto sa canson 2. Aqueros montagnos QuĂ© tan aoutos sount, MÂŽempatchon de bĂ©sĂ© Mas amous oun sount. 3. BaĂŻssas bous mountagnos Planos aoussas bous! Perque posqui bĂ©sĂ© Mas amous oun sount. 4. Aqueros montanhos Tan s’abaicharĂ n E mas amuretos Que raprucharĂ n Français Refrain S'il chante, que chante-t'il ? Il ne chante pas pour moi Il chante pour ma mie Qui est loin de moi. 1. Sous ma fenĂȘtre Il y a un oiselet Toute la nuit il chante, Chante sa chanson. 2. Ces montagnes Qui sont si hautes, M'empĂȘchent de voir OĂč sont mes amours. 3. Baissez-vous, montagnes, Plaines, dressez-vous, Pour que je puisse voir OĂč sont mes amours. 4. Ces montagnes S'abaisseront bientĂŽt, Et mes amours Se rapprocheront. Ce chant est attribuĂ© Ă  Gaston PhĂ©bus 1331-1391; il n'y a pas d'usage rĂ©glementĂ© en tant qu'hymne. On le chante souvent Ă  l'occasion de matchs de rugby et il a Ă©tĂ© utilisĂ© quasi officiellement lors des Jeux Olympiques de 2006 Ă  Turin pour montrer un attachement Ă  l'Occitanie. Alphonse du Gros Caillou Paroles Hyppolyte Lacombe Harmonisation Robert Ledent MP3 Chorale de l'ULB Voir la partition 1. J' m'appell' Alphons', j' n'ai pas d' nom de famille, Parc' que mon pĂšr' n'en avait pas non plus, Quant Ă  ma mĂšr', c'Ă©tait un' pauvre fille Qui Ă©tait nĂ©e de parents inconnus. On l'appelait ThĂ©rĂšs', pas davantage, Quoiqu' non mariĂ©s, c'Ă©taient d'heureux Ă©poux; Et l'on disait quel beau petit mĂ©nage, Que le mĂ©nage Alphons' du Gros Caillou! 2. AprĂšs trois ans, ils eur'nt enfin la chance, Vu leur conduit', leurs bons antĂ©cĂ©dents, D' pouvoir ouvrir un' maison d' tolĂ©rance Et surtout cell' d'avoir eu quatre enfants. Sur quatre enfants, Dieu leur donna trois filles Qui ont servi dĂšs qu'ell's ont pu chez nous; C'est que c'Ă©tait une honnĂȘte famille, Que la famille Alphons' du Gros Caillou! 3. Tout prospĂ©ra, mes soeurs aidant ma mĂšre Car elles eur'nt vite fait leur chemin; Moi-mĂȘme aussi, et quelquefois mon pĂšre S'il le fallait, nous y prĂȘtions la main. La clientĂšle Ă©tait assez gentille, Car elle avait grande confiance en nous; Ils s'en allaient disant; quelle famille, Que la famille Alphons' du Gros Caillou! 4. Moi j' travaillais dans la magistrature, Le haut clergĂ©, les gros officiants, J'avais pour ça l'appui d' la prĂ©fecture OĂč je comptais aussi quelques clients. J'Ă©tais si beau qu'on m' prenait pour un' fille, Tant j'Ă©tais tendre et caressant et doux Aussi j'Ă©tais l'orgueil de la famille, De la famille Alphons' du Gros Caillou! 5. Y avait des jours, fallait ĂȘtre solide, Et le quinze aoĂ»t, fĂȘte de l'Empereur, C'Ă©tait chez nous tout rempli d'invalides, De pontonniers, d' cuirassiers, d'artilleurs. Car ce jour-lĂ , le militair' godille Et tous ces gens sortaient contents d' chez nous; Ils se disaient quelle belle famille, Que la famille Alphons' du Gros Caillou! 6. Au-dehors nous comptions quelques pratiques Ma mĂšr' servait les Dam's du SacrĂ© Coeur, Mes soeurs servaient Madam' de Metternich, Mon pĂšr' servait la Maison de l'Emp'reur. La clientĂšle Ă©tait assez gentille, Puis on avait grande confiance en nous Et l'on disait "Quelle sainte famille Que la famille Alphons' du Gros Caillou" 7. Maint'nant ma mĂšr' s'est r'tirĂ©e des affaires, Moi j' continue mais c'est en amateur; Mes soeurs ont tout's Ă©pousĂ© des notaires Mon pĂšre est membr' de la LĂ©gion d'Honneur, De notr' vertu la rĂ©compense brille Et si notr' sort a pu fair' des jaloux, On dit tout d' mĂȘm' c'est un' belle famille, Que la famille Alphons' du Gros Caillou! Alphonse, en argot, dĂ©signait un homme entretenu par une femme, sans en ĂȘtre nĂ©cessairement le souteneur. La chanson originale comporte 6 couplets. AprĂšs les 3 premiers, on dĂ©couvre le quatriĂšme couplet assez diffĂ©rent Hors de chez nous, nous avions des pratiques Mon pĂšre faisait les dames du SacrĂ© CƓur, La Paiva, madame...et toute sa clique; Ma mĂšre faisait toute la maison de l'Empereur La clientĂšle Ă©tait assez gentille Puis elle avait grande confiance en nous, C'est que nous Ă©tions une bien douce famille Dans la famille d'Alphonse du Gros-Caillou. La chansons se termine par les couplets 5 et 7. Elle fit, en 1888, l'objet d'un procĂšs qui contribua au succĂšsLe texte Ă©crit par Hippolyte Lacombe 1821-1889 Ă©tait au dĂ©part un de ses monologues et a Ă©tĂ© publiĂ© dans Monologues en 1888. Cela explique que le texte n'Ă©tait, Ă  l'origine, destinĂ© Ă  ĂȘtre dĂ©clamĂ© et non chantĂ©. Ce n'est que par la suite qu'il fut mis en musique. Originaire de Rouen, Lacombe Ă©tait un acteur comique qui s'est produit dans presque tous les théùtres parisiens et fut Ă©galement rĂ©gisseur. L'intermĂ©diaire des chercheurs et curieux Le Gros-Caillou dĂ©signait un rocher qui symbolisait la frontiĂšre entre les terres de l'abbaye de Saint-Germain-des-PrĂ©s et celles de Sainte-GeneviĂšve qui se partageaient la plaine de Grenelle. Le Gros-Caillou fut dĂ©moli en 1738 lors des travaux de construction de l'HĂŽtel Royal des Invalides. NĂ©anmoins son nom a survĂ©cu et servit d'enseigne Ă  une maison close. Le timbre des 6 premiers vers est trĂšs proche de celui du Grand mĂ©tingue; pour les deux derniers vers, l'air est celui du Pendu de Saint Germain. La brave fille des abattoirs 1. Dans la fumĂ©e des faubourgs populaires OĂč ça sent fort la sueur et la misĂšre Les ouvriers rĂ©pondent Ă  l'appel Des mill' sirĂšn's qui sifflent dans le ciel; Mais la plus bell' de toutes ces sirĂšnes C'est un' brav' fille, Ă  la mine sereine Et chaque soir elle est le rĂ©confort Des louchebems, des chĂ©tifs comm' les forts Le regard pur et le front innocent Elle a les mains tout' couvertes de sang... C'est la brav' fill' des abattoirs A la Vilette il faut la voir, Assister au dernier supplice Des pauv' taureaux, des pauv' gĂ©nisses Au porc qui souffre avant l' saloir Elle apporte un suprĂȘme espoir Viande Ă  saucisse, Pour qu' les riches Ils s' l'emplissent. 2. Elle aim' les homm's avec de bell's bacchantes, Ell' se nourrit que de viande saignante, Pas de poisson, jamais de maquereau, Car ell' sait bien qu'ils ne sont pas loyaux Au grand Mimil' qu'en saignait cent Ă  l'heure, Ell' dit un jour "T'as l'air d'un grand seigneur" Sur un Ă©tal il voulut la coucher En lui disant "C'est un prix de boucher" Tout d' suite aprĂšs comm' dans un grand frisson Cert's un peu tard, elle lui rĂ©pondit "Non"... 3. Mais un beau soir, lĂ  bas, prĂšs d' la Villette, Ell' trouve Mimile avec une autr' brunette Alors dans l'ombr', se faufilant sans bruit, Ell' lui assĂšne un grand coup de fusil Ell' prend sa revanche et Mimil' s'affaisse Et puis Tata s'exclame vengeresse Tu m' l'as broyĂ© mon p'tit coeur de vingt ans, Je vais t'arracher le tien maintenant Tout en roulant par dessus les fortifs, Le coeur de Mimil' gĂ©missait plaintif... C'est la brav' fill' des abattoirs. Dans un rictus il faut la voir Ricaner d'un p'tit coeur qui glisse Elle est plus vach' qu'une gĂ©nisse VoilĂ  comment ell' laissa choir Le coeur de Mimil' su' l' trottoir MoralitĂ© Faut qu' ça finisse Plus d'alcool, Plus de vices Note LouchĂ©bem = boucher en argot des ... bouchers ! Cet argot consiste Ă  remplacer la premiĂšre lettre par un "L" et la reporter Ă  la fin du mot; autre exemple filer en lousedĂ© = filer en douce ou bien encore louf, loufoque = fou. Cette chanson a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e par AndrĂ© Raimbourg, dit Bourvil qui en a Ă©crit paroles et musique. La fleur des fortifs Paroles Georgius - Musique 1. Entre Malakoff et Saint-Ouen Y avait une pauvre bicoque Ousqu' habitait un' fill' de rien Mais qu'avait des allur's Ă©quivoques La malheureuse avait seize ans Elle n'avait plus ses pĂšre et mĂšre Et pour manger conv'nablement Ell' vendait des fleurs au cim'tiĂšre Et puis l' soir ell' vendait son corps Pour s'ach'ter un' cĂŽt'lette de porc On l'appelait Fleur des Fortifs A caus' qu'elle avait l'air chĂ©tif Elle avait l'oeil rĂ©barbatif Et f'sait l'amour en collectif Quand on pense Ă  tous ces oisifs Qu'ont des bagu's et des pendentifs, Y' a de quoi s'arracher les tifs Y' a pas d'autr' qualificatif Tif, tif 2. Un soir prĂšs de l'usine Ă  gaz Elle rĂȘvait de mille tendresses Avec un gars qui fait du jazz Et qui f'rait vibrer la caisse Elle aperçut un vieux vieillard - Les vieillards ne sont jamais jeunes - Qui la suivait dans le brouillard A l'heure ousque les rich's dĂ©jeunent Que voulez-vous qu'ell' lui criĂąt? Le vieux vieillard lui dit comm' çà "On t'appelle Fleur des Fortifs Fais un arrĂȘt facultatif Nous allons prendr' l'apĂ©ritif Je le paierai, je n' suis pas juif J' suis vieux, mais je suis sensitif Je rĂȘv' d'un p'tit lascif Si tu m' fais du superlatif Je te paierai double tarif" Tif, tif 3. Mais elle poussa de grands cris En reconnaissant son grand-pĂšre ArriĂšr' cochonnet, qu'ell' lui dit, Et il fit cinq six bonds en arriĂšre Et dans un sursaut de dĂ©goĂ»t Il s'Ă©trangla avec sa barbe Et se j'ta son corps dans l'Ă©gout Tandis qu'ell' s' pendait Ă  un arbre. Comme quoi y a toujours de l'honneur Ousqu'il y a du sens et du coeur On l'appelait Fleur des Fortifs Ell' repose sous un massif De rhododendrons maladifs OĂč l' rossignol chante pensif "C'est l'Etat le grand responsif Qui laiss' les fill's vendr' leur rosbif" Et le merle rĂ©pond plaintif "Tout çà c'est bien emmerlatif !" Tif, tif La chanson date de 1930 ci-dessus, un extrait de l'enregistrement par l'auteur, Georgius. "Fortifs" dĂ©signe les anciennes fortifications qui protĂ©geaient la ville de Paris; des quartiers pĂ©riphĂ©riques gĂ©nĂ©ralement fort pauvres. La tĂȘte d'Arthur air La piĂšce trouĂ©e 1. Un cocher prom'nait en voiture, Sur le boul'vard, un beau matin, Un' dame et ce cochon d'Arthur ; Ils faisaient l'amour en sapin ! Le cocher, intriguĂ© sans doute, De voir ainsi les stores baissĂ©s Par la lucarne, en cours de route R'garda, et s'mit Ă  rigoler. Elle suçait la pin' d'Arthur Dans la voiture } bis 2. Il appela vite un confrĂšre, Qui s'mit aussi Ă  rigoler, Un agent, les voyant faire, Voulut Ă  son tour reluquer. Les deux amoureux, bien tranquilles, S' caressaient sans s' douter de rien, Quand tout Ă  coup, l' sergent d' ville Ouvr' la porte et gueule soudain Ah ! Vous sucez la pin' d'Arthur Dans la voiture } bis 3. Les bourgeois, voyant la police, Ouvrir le sapin brusquement, Accourur'nt au moment propice, Pour contempler les deux amants. Or justement l' mari d'la dame, Voyant sa moitiĂ© qu'on emm'nait Gueula, le dĂ©sespoir dans l'Ăąme Mais dit's moi donc ce qu'elle a fait ? Elle a sucĂ© la pin' d'Arthur Dans la voiture } bis 4. Or ce monsieur Ă©tait un juge, Et s' voyant ainsi cocufiĂ©, Pour Ă©viter tout le grabuge, Arthur fut de suit' relĂąchĂ©. Un chansonnier vit l'aventure, Et la mit en vers Ă  l'instant, L'intitula ? La ... tĂȘt' d'Arthur, Et puis s'en alla en chantant Elle a sucĂ© la pin' d'Arthur Dans la voiture } bis 5. Et maintenant, je me rappelle, Qu' Arthur Ă©tait un Ă©tudiant, Et que lui, ainsi que sa belle, N'ont plus l' gout d' l'amour ambulant, Aujourd'hui Ă  chaque guindaille Lorsque chacun a bien soiffĂ©, Quand on rĂ©clame un r'frain canaille, Les Ă©tudiants s'mettent Ă  chanter Elle a sucĂ© la pin' d'Arthur Dans la voiture } bis La chanson figure dĂšs la premiĂšre Ă©dition des Fleurs du MĂąle 1922 et est reprise dans les rééditions ultĂ©rieures jusqu'en 1946. A l'heure actuelle, on la retrouve encore dans le Bitu magnifique. Nous n'avons malheureusement pas trouvĂ© trace de l'air La piĂšce trouĂ©e. HĂ©loĂŻse et AbĂ©lard Paroles et musique Xanrof Harmonisation Robert Ledent Voir la partition 1. Peuples de Navarre et de France Des Batignoll's et du Jura Oyez cette triste romance! AĂŻe, aĂŻe ma mĂšre! AĂŻe, aĂŻe papa! 2. C'est l'horrible mĂ©saventure Qu'eut, il y a quelque temps de çà Un professeur d' littĂ©rature 3. De ses Ă©lĂšv's, nous dit l'histoire, AbĂ©lard, il s'app'lait comm' çà, Fatiguait beaucoup la mĂ©moire 4. Le chanoine de Saint-Sulpice Comm' rĂ©pĂ©titeur le donna A sa petit' fille HĂ©loĂŻse 5. Le tuteur de la demoiselle Lui avait inculquĂ© dĂ©jĂ  Plus d'un' leçon superficielle 6. Mais çà n'manqua pas d' la surprendre Quand l'bel AbĂ©lard lui donna Un trĂšs long morceau Ă  apprendre 7. Ne pouvant s' l'entrer dans la tĂȘte La pauvr' petit' se dĂ©pita Et s' mit Ă  pleurer comme un' bĂȘte 8. AbĂ©lard lui disait "Patience Votre intelligenc' s'ouvrira" Ell' n'y mettait pas d'complaisance 9. Mais le tuteur, comm' dans un drame Un soir chez AbĂ©lard entra Pour lui raccourcir son programme 10. Mais dans son ardeur criminelle, Au lieu d'Ă©laguer, il trancha La partie la plus essentielle. 11. Depuis cet acte attentatoire Jamais AbĂ©lard ne r'trouva Le fil perdu de son histoire 12. Quoiqu'ayant pris goĂ»t aux prĂ©ludes, HĂ©loĂŻse, Ă  cinquante ans d' lĂ , Mourut sans finir ses Ă©tudes. La chanson est dĂ©dicacĂ©e Ă  Jeanne Granier, mais a Ă©galement fait partie du rĂ©pertoire d'Yvette Guilbert, l'interprĂšte favorite de Xanrof. PubliĂ©e en 1890 par J. Ondet dans Chansons parisiennes, elle est Ă©galement reprise dans le n°13 de Les Chansons illustrĂ©es. Le texte est quasiment identique; seul aĂŻe, aĂŻe est remplacĂ© par oĂŻ aĂŻ ! Pourtant, la chanson ou tout au moins son texte devait dĂ©jĂ  prĂ©exister. En effet dans Chansons populaires de France, recueillies par G. Richard publiĂ© en 1867 on trouve 1. Ecoutez, sexe aimable, Le rĂ©cit lamentable D'un fait trĂšs-vĂ©ritable Qu'on lit dans saint Bernard. Le docteur Abeilard, MaĂźtre dans plus d'un art, PrĂ©cepteur de fillette, Soupirait en cachette Pour la niĂšce discrĂšte Du chanoine Fulbert. 2. Sous le mĂȘme couvert Logeait le galant vert; Son latin avec zĂšle. Il montrait Ă  la belle, Et l'on dit qu'auprĂšs d'elle, ll ne le perdait pas. Mais un beau jour, hĂ©las ! Donnant leçon tout bas, Fulbert, avec main forte, Vint frapper Ă  la porte, EntourĂ© d'une escorte Nombreuse et sans pitiĂ©. 3. Abeilard, effrayĂ©, Et mourant Ă  moitiĂ© , Quand on vint le surprendre, Lui faisait bien comprendre Un passage assez tendre Du savant art dd'aimer. Il voulut s'exprimer, Mais, sans trop s'informer, L'abbĂ©, prenant le drĂŽle, Lui coupa la parole, Et le maĂźtre d'Ă©cole Par force resta court. 4. Dans ce funeste jour On vit pleurer l'Amour. Sans jeter feu ni flamme, Refroidi pour sa dame, Abeilard, en bonne Ăąme, A SaintDenis s'en fut. De Satan Ă  l'affĂ»t, ll trompa mieux le but Que dĂ©funt saint Antoine, Car la main du chanoine De l'ennemi du moine L'avait mis Ă  couvert. 5. Voyant tout dĂ©couvert, Loin de l'oncle Fulbert, La dĂ©vote HĂ©loĂŻse Qu'on avait compromise, S'en fut droit Ă  l'Ă©glise Du couvent d'Argenteuil. On lui fit bon accueil ; Avec la larme Ă  l'Ɠil, Chaque sƓur se rĂ©crie Sur la main en furie Qui tranche pour la vie Le fil de ses amours. 6. Craignant les sots discours, La belle pour toujours Quitta ce domicile. Abeilard, plus tranquille, Lui fit don d'un asile, Non loin de son couvent. HĂ©loise, en pleurant , Le mit au monument, ... Elle eut mieux fait d'en rire, Car avant qu'il expire, Elle pouvait bien dire "Ici gĂźt mon amant." La fin de l'histoire est moins dramatique mais la raison en est peut-ĂȘtre dĂ» Ă  la censure qui rĂ©gnait Ă  l'Ă©poque. À remarquer la structure anormale du premier couplet qui ne comporte que 10 vers 3+3+3+1 alors que tous les autres en possĂšdent 12 2+3+3+3+1. Comme le dernier vers de chaque couplet rime avec les deux premiers du suivant, n'aurait-il pas Ă©tĂ© plus logique de dĂ©composer en 5 couplets de 12 vers et un dernier de 10 vers ? Parolesde chanson Bourvil - Tiens VoilĂ  L'facteur Dans chaque village, on connaĂźt l'facteur C'est un personnage qu'on porte dans son c ur Recevoir une lettre, vous met en Ă©moi Chacun
01 Les Rois fainĂ©ants Bourvil Les rois fainĂ©ants 0308 Auteur A Pate - Hubert Ithier / Compositeurs A Pate - Hubert Ithier 02 AdĂšle Bourvil Les rois fainĂ©ants 0308 Auteur Jacques Larue / Compositeurs Maurice Alexander 03 Les abeilles de l’opĂ©rette Ouah ! Ouah ! » Bourvil Les rois fainĂ©ants 0320 Auteur Max Francois - MICHEL ANDRE / Compositeurs Etienne Lorin - GABY WAGENHEIN 04 À Joinville-le-Pont Bourvil Les rois fainĂ©ants 0242 Auteur Roger Pierre / Compositeurs Etienne Lorin 05 Tiens voilĂ  le facteur Bourvil Les rois fainĂ©ants 0233 Auteur AndrĂ© Bourvil / Compositeurs Etienne Lorin 06 Lorin, E. A Bicyclette Bourvil Les rois fainĂ©ants 0314 Auteur RENE LAQUIER / Compositeurs Etienne Lorin 07 Ah c'que tu es bĂȘte Bourvil Les rois fainĂ©ants 0310 Auteur Etienne Lorin - Pierrette Bruno - Roland Baylly / Compositeurs Etienne Lorin - Pierrette Bruno - Roland Baylly 08 La Mandoline Bourvil Les rois fainĂ©ants 0325 Auteur MICHEL BERNARD / Compositeurs Paulette Vetheuil 09 Yvain Pouet pouet Bourvil Les rois fainĂ©ants 0242 Auteur ANDRE BARDE / Compositeurs Maurice Yvain 10 Les Printemps d'aujourd'hui Bourvil Les rois fainĂ©ants 0302 Auteur Eddy Marnay - Guy Magenta / Compositeurs Eddy Marnay - Guy Magenta 11 La tactique du gendarme Bourvil Les rois fainĂ©ants 0300 Auteur AndrĂ© Bourvil - LIONEL LE PLAT / Compositeurs Etienne Lorin 12 Gainsbourg Pauvre Lola Bourvil Les rois fainĂ©ants 0308 Auteur AndrĂ© Bourvil - Serge Gainsbourg / Compositeurs Serge Gainsbourg 13 D'oĂč viens tu? Donde vas? Bourvil Les rois fainĂ©ants 0310 Auteur Brigada - G Perotti - Jacques Plante / Compositeurs Brigada - G Perotti - Jacques Plante 14 Les crayons Bourvil Les rois fainĂ©ants 0338 Auteur AndrĂ© Bourvil - Charlys - COUVE - H HIMMEL / Compositeurs Charlys - COUVE - Etienne Lorin - H HIMMEL
Retrouveztoutes les paroles des chansons du moment ainsi que les titres de lĂ©gende qui ont fait l'histoire de la musique. Tiens VoilĂ  L'facteur. 3. Timichine La Pou-pou. 4. Toi, Tu Es Ma Maison. 5. Ton Cor. 6. Tout L' Monde Peut Se Tromper . 7. Tricoter PrĂšs D'un Transistor. 8. Tu Aimes Faire Pleurer Les Femmes. 9. Tu Ne M'as Pas RĂ© 10. Tu Ne Sauras Jamais. 11. Un alpha B artiste Bourvil titre Tiens voilĂ  l'facteur Les paroles de la chanson Tiens voilĂ  l'facteur »Bourvil Dans chaque village, on connaĂźt l’facteurC’est un personnage qu’on porte dans son cƓurRecevoir une lettre, vous met en Ă©moiChacun s’dit, peut-ĂȘtre y’en a une pour moiVoilĂ  pourquoi quoi quoi quoi quoi Quand l’chien aboie boie boie boie boieTout le monde se dit avec joie{refrain}Tiens! voilĂ  l’facteurSon p’tit air est affranchiComme ses lettres et ses colisTiens! voilĂ  l’facteurIl apporte le journalEt son bonjour matinalL’étĂ© quand il fait beau, il vous dit il fait chaudMais quand on veut la pluie, il vous dit ça pleut aujourd’hui{rires Ah! Ah!...} Tiens! voilĂ  l’facteurPour garder son amitiĂ©, soyez complĂštement {rires Ah! Ah!...}Le printemps fait naĂźtre les lettres d’amourEt pour les connaĂźtre, on attend toujoursMais par la fenĂȘtre, un jour le facteurVous remet une lettreZut, c’est l’percepteurVoilĂ  pourquoi quoi quoi quoi quoiQuand l’chien aboie boie boie boie boieTout le monde se dit avec joieTiens! voilĂ  facteurA cheval sur son vĂ©loA cĂŽtĂ© quand ça monte tropTiens! VoilĂ  l’facteurEt pour les plis trĂšs urgentsEn courant il prend son tempsQuand il roule rapidement ce n’est pas pour un urgentMais c’est tout simplement parce qu’il est poussĂ© par le ventTiens! VoilĂ  l’facteurQuand il roule un peu penchĂ©, c’est qu’il a une lettre chargĂ©e {parlĂ© Ah! SacrĂ© facteur}Et lorsque vous restez quelques jours sans courrierChez vous quand mĂȘme il vient pour vous dire aujourd’hui y’a rien {rires Ah! Ah!...}Tiens! VoilĂ  l’facteurVenez boire Ă  ma santĂ©, vous l’avez bien mĂ©ritĂ©{parlĂ© Merci bien facteur et Ă  demain} Tiens voilĂ  l'facteur Son p'tit air est affranchi Comme ses lettres et ses colis Tiens! voilĂ  l'facteur Il apporte le journal Et son bonjour matinal L'Ă©tĂ© quand il fait beau, il vous dit il fait
Bourvil Durée 0230 Ce titre est présent dans l'album suivant Bourvil - Ses Grands SuccÚs, Vol. 1 Bourvil

Tiens voilĂ  l’facteur! Toujours dans des rĂŽles de personnages modestes, il fut honorĂ© par plusieurs grands prix, comme le Prix Courteline de l'humour en 1964.Il a Ă©tĂ© aussi nommĂ© Chevalier des Arts et des lettres en 1968 alors que la mĂȘme annĂ©e il a refusĂ©, toujours par modestie, d'ĂȘtre intronisĂ© dans l'Ordre de la LĂ©gion d'Honneur. Il a en outre obtenu le Prix d

alpha A artiste Andre Bourvil titre Tiens voila l facteur Les paroles de la chanson Tiens voila l facteur »Andre Bourvil Dans chaque village, on connaĂźt l’facteurC’est un personnage qu’on porte dans son cƓurRecevoir une lettre, vous met en Ă©moiChacun s’dit, peut-ĂȘtre y’en a une pour moiVoilĂ  pourquoi quoi quoi quoi quoiQuand l’chien aboie boie boie boie boieTout le monde se dit avec joie{refrain}Tiens! voilĂ  l’facteurSon p’tit air est affranchiComme ses lettres et ses colisTiens! voilĂ  l’facteurIl apporte le journalEt son bonjour matinalL’étĂ© quand il fait beau, il vous dit il fait chaudMais quand on veut la pluie, il vous dit ça pleut aujourd’hui{rires Ah! Ah!...}Tiens! voilĂ  l’facteurPour garder son amitiĂ©, soyez complĂštement {rires Ah! Ah!...}Le printemps fait naĂźtre les lettres d’amourEt pour les connaĂźtre, on attend toujoursMais par la fenĂȘtre, un jour le facteurVous remet une lettreZut, c’est l’percepteurVoilĂ  pourquoi quoi quoi quoi quoiQuand l’chien aboie boie boie boie boieTout le monde se dit avec joieTiens! voilĂ  facteurA cheval sur son vĂ©loA cĂŽtĂ© quand ça monte tropTiens! VoilĂ  l’facteurEt pour les plis trĂšs urgentsEn courant il prend son tempsQuand il roule rapidement ce n’est pas pour un urgentMais c’est tout simplement parce qu’il est poussĂ© par le ventTiens! VoilĂ  l’facteurQuand il roule un peu penchĂ©, c’est qu’il a une lettre chargĂ©e {parlĂ© Ah! SacrĂ© facteur}Et lorsque vous restez quelques jours sans courrierChez vous quand mĂȘme il vient pour vous dire aujourd’hui y’a rien {rires Ah! Ah!...}Tiens! VoilĂ  l’facteurVenez boire Ă  ma santĂ©, vous l’avez bien mĂ©ritĂ©{parlĂ© Merci bien facteur et Ă  demain}
  • Ο á‰§ÎžĐżĐŸĐż
  • ÎĄŃƒáŒ·Đ°ĐŽĐž Ő©ĐŸĐ±ĐžŃ… ÎœŐ«Ń‰Đ°Ńá‰ŁŐ»
IAM2US. 386 75 452 98 291 78 359 439 262

tiens voilĂ  l facteur bourvil paroles