Unecirculaire rend «obligatoire» l'apprentissage de l'hymne national dans le primaire. Des enseignants renĂąclent. EnquĂȘte
L'AssemblĂ©e nationale a adoptĂ© ce lundi 27 novembre une proposition de rĂ©solution dĂ©posĂ©e par La RĂ©publique en marche, qui "invite le gouvernement Ă  prendre toutes les mesures pour promouvoir les symboles europĂ©ens". Anecdotique pour beaucoup, le texte a surtout Ă©tĂ© l'occasion d'un dĂ©bat enflammĂ© Ă  la tribune de l'AssemblĂ©e, opposant les inlassables partisans de la construction europĂ©enne aux eurosceptiques convaincus."Aube incertaine" et "Ardent dĂ©sir de libertĂ©"Malheureusement, les discussions ont trop souvent Ă©tĂ© Ă  la hauteur de l'enjeu au ras des pĂąquerettes. Les dĂ©fenseurs de la rĂ©solution n'ont reculĂ© devant rien pour dĂ©fendre l'Union europĂ©enne. Richard Ferrand a maniĂ© le lyrisme, se dĂ©clarant "tout autant hĂ©ritier de Monnet, Schuman", que "des LumiĂšres et de la RĂ©volution". Le prĂ©sident du groupe LREM Ă  l'AssemblĂ©e estime faire partie "de tous ceux qui, aprĂšs la nuit, ont choisi de faire de l'aube incertaine un espoir, un bien commun"... Pour lui, "les douze Ă©toiles en cercle du drapeau mettent en image l'union de nos peuples", tandis que l'hymne europĂ©en - l'Ode Ă  la joie de Beethoven - "exhorte Ă  la fraternitĂ© et Ă  la paix". Philippe Vigier de l'UDI a lui aussi paru conditionner toute forme de rĂ©ussite humaine Ă  l'existence de l'UE "Le drapeau europĂ©en a fait entrer ici l’ardent dĂ©sir de libertĂ© des peuples qui se sont libĂ©rĂ©s des rĂ©gimes totalitaires ou autoritaires pour s’associer Ă  cette communautĂ© de destins unique au monde", a vibrĂ© le qui attendaient des arguments plus rationnels ont dĂ» ĂȘtre déçus par l'intervention de Nathalie Loiseau, ministre chargĂ©e des Affaires europĂ©ennes et totalement acquise Ă  la cause de l'UE. L'ancienne directrice de l'ENA a parfois semblĂ© voir la rĂ©alitĂ© avec des lunettes Ă  verres bleu Ă©toilĂ©. "Citoyens français et europĂ©ens nous cĂ©lĂ©brons le 14 juillet et le 9 mai, nous avons deux drapeaux, deux hymnes, deux devises. Est-ce que cela pose une difficultĂ© ? Aucune", a-t-elle plaidĂ©. Aucune difficultĂ©, en effet, sans doute parce que presque personne en France n'est au courant que le 9 mai correspond Ă  la JournĂ©e de l'Europe... La ministre a poursuivi en critiquant sĂ©vĂšrement la "souverainetĂ© nationale" qui "sans souverainetĂ© europĂ©enne n'est pas en mesure de relever les dĂ©fis de notre temps".Citoyens français et europĂ©ens nous cĂ©lĂ©brons le 14 juillet et le 9 mai, nous avons 2 drapeaux, 2 hymnes, 2 devises. Est-ce que cela pose une difficultĂ© ? Aucune. Parce que l’Union europĂ©enne n’est pas un Etat mais une construction originale DirectAN— Nathalie Loiseau NathalieLoiseau November 27, 2017Autre technique argumentative douteuse privilĂ©giĂ©e par les pro-europĂ©ens, la tendance Ă  considĂ©rer toute parole critique vis-Ă -vis de l'Union europĂ©enne comme relevant d'une pathologie ou d'une forme d'extrĂ©misme politique. Nathalie Loiseau a fustigĂ© "les peurs, ou ce que le prĂ©sident de la RĂ©publique appelle les passions tristes", Richard Ferrand s'est attaquĂ© aux "nationalistes qui pensent que nous serions mieux seuls", et Philippe Vigier a moquĂ© "le camp des europhobes et eurosceptiques de tous genres [...] qui pense que les frontiĂšres de l'ancien monde sont la seule et unique rĂ©ponse face Ă  l'Ă©mergence d'un monde nouveau".Ériger une opposition irrĂ©conciliable entre "EuropĂ©ens" et "nationalistes" est bien pratique, mais certains exemples ont montrĂ© que le clivage traversait les familles politiques. Le groupe Les RĂ©publicains LR s'est divisĂ©, certains dĂ©putĂ©s votant la rĂ©solution, d'autres comme Julien Aubert s'y opposant avec force. Au Front national FN, Marine Le Pen et quelques autres ont affichĂ© des drapeaux tricolores devant leur pupitre en signe d'opposition, alors qu'Emmanuelle MĂ©nard, Ă©lue avec le soutien du parti d'extrĂȘme droite, a dĂ©fendu la rĂ©solution Ă  la tribune ! L'Ă©pouse de Robert MĂ©nard a Ă©voquĂ© le "drapeau tricolore de [son] coeur", mais aussi la "banniĂšre aux douze Ă©toiles de [sa] raison, douze Ă©toiles sur fond bleu, bleu comme la Robe de la Sainte-Vierge [...]".Je suis europĂ©enne. Mon intervention Ă  l'AssembleeNatEuropeDrapeauEuropĂ©enDouzeEtoilesUEBruxellesIntervention complĂšte sur ma page facebook Emmanuelle MĂ©nard emenard34 November 28, 2017Un tel argument ne pouvait que faire bondir le groupe de la France insoumise. Car une nouvelle fois, le mouvement de gauche radicale a dĂ©cidĂ© d'utiliser la caractĂšre religieux du drapeau europĂ©en comme angle d'attaque contre l'UE. MĂȘme si Alexis CorbiĂšre a rejetĂ© "l'alternative entre la xĂ©nophobie et le marchĂ© libĂ©ral", il a ensuite consacrĂ© une bonne partie de son intervention Ă  dĂ©noncer la symbolique chrĂ©tienne de la banniĂšre europĂ©enne "Adopter un drapeau directement inspirĂ© d'une apparition mariale n'est pas conforme selon nous aux valeurs hĂ©ritĂ©es des LumiĂšres". Abandonnant la politique, le dĂ©putĂ© FI se livre de longues minutes Ă  un exposĂ© de vexillologie l'Ă©tude des drapeaux pour dĂ©crypter les origines de l'Ă©tendard bleu Ă©toilĂ© but de la dĂ©monstration, dĂ©noncer le fait que ArsĂšne Heitz, dessinateur du drapeau, se soit inspirĂ© des douze Ă©toiles reprĂ©sentant les douze apĂŽtres d'un mĂ©daillon datant de 1830... et rejeter "un drapeau chargĂ© de symbolique religieuse" afin que "la religion ne s'immisce pas dans la vie publique".Le samedi 25 novembre, lors de la convention de la France insoumise Ă  Clermont-Ferrand, Jean-Luc MĂ©lenchon avait dĂ©jĂ  consacrĂ© une partie de son discours Ă  ce thĂšme "À propos du drapeau europĂ©en, personne ne conteste qu'il s'agit d'un symbole religieux. Pas mĂȘme son crĂ©ateur ! Mettez 28 Ă©toiles dessus et nous applaudirons ! Mais ne nous demandez pas d'accepter un symbole religieux. Car l'Europe doit ĂȘtre Ă  tous !"Le dĂ©bat a donc largement consistĂ© en une opposition stĂ©rile entre des dĂ©putĂ©s rejetant toute remise en cause sĂ©rieuse de l'Union europĂ©enne, et une opposition "insoumise" arc-boutĂ©e sur le dĂ©voiement de la laĂŻcitĂ© que constituerait le drapeau de l'UE. Nulle trace du Ceta, du glyphosate ou des travailleurs dĂ©tachĂ©s dans les discours... Toutefois, tout n'Ă©tait pas totalement Ă  jeter dans ces Ă©changes Jean-Luc MĂ©lenchon a ainsi relevĂ© que le peuple français avait rejetĂ©, Ă  l'occasion du rĂ©fĂ©rendum de 2005, les symboles de l'UE. Alexis CorbiĂšre a rappelĂ© l'existence d'une circulaire du ministĂšre de l'IntĂ©rieur, datant du 4 mai 1963, qui Ă©nonce que "le drapeau tricolore reste le seul emblĂšme qu'il convient d'arborer sur les bĂątiments publics pour les fĂȘtes nationales". La rĂ©solution a Ă©tĂ© finalement adoptĂ©e Ă  main levĂ©e, soutenue par les groupes LREM, MoDem, Constructif, socialiste et une partie des LR. N'ayant pas de caractĂšre contraignant, elle a surtout valeur de dĂ©claration politique la majoritĂ© macroniste dĂ©fendra l'Union europĂ©enne sans aucune Ă©quivoque, et cherche Ă  le faire savoir.
Ellebrandit des mains serrĂ©es, symboles de concorde, au-dessus des tables de la Constitution, surmontĂ©es du triangle Ă©galitaire. L’arc-en-ciel est un symbole de fraternitĂ©. La ruche, Ă©galement symbole de fraternitĂ© et de travail, est complĂ©tĂ©e par la force du lion. Le drapeau tricolore permet d’identifier la RĂ©publique française.
ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES S O M M A I R E Les cĂ©rĂ©monies publiques L'ordre protocolaire La place des autoritĂ©s dans les cĂ©rĂ©monies publiques Les discours Les dĂ©placements ministĂ©riels Les cĂ©rĂ©monies commĂ©moratives Les dĂ©pĂŽts de gerbe Symboles et reprĂ©sentations de la RĂ©publique Française Le drapeau tricolore Marianne La Marseillaise L'Ă©charpe tricolore La cocarde Le portrait du prĂ©sident de la RĂ©publique ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 2 PrĂ©ambule Dans l'organisation des manifestations publiques, l’ordre des prĂ©sĂ©ances soulĂšve parfois de nombreuses questions. Cet abrĂ©gĂ© du protocole et des usages, devrait permettre aux organisateurs de manifestations publiques, et plus particuliĂšrement aux responsables de l’UNICNAM, ainsi qu’aux Ă©lus, de trouver rĂ©ponses Ă  leurs interrogations. Les dĂ©crets et circulaires ne rĂšglent pas toutes les situations, l'usage rĂ©publicain et les rĂšgles de savoir vivre complĂštent largement cette rĂ©glementation. LES CÉRÉMONIES PUBLIQUES Les cĂ©rĂ©monies publiques sont les cĂ©rĂ©monies organisĂ©es sur ordre du gouvernement oĂč Ă  l'initiative d'une autoritĂ© publique. Les ordres du gouvernement pour la cĂ©lĂ©brations des cĂ©rĂ©monies publiques dĂ©terminent le lieu de ces cĂ©rĂ©monies et prĂ©cisent quels autoritĂ©s et corps constituĂ©s y seront convoquĂ©s ou invitĂ©s". Article premier du dĂ©cret du 13 septembre 1989 . Le maire est responsable du dĂ©roulement des cĂ©rĂ©monies publiques dans sa commune art. 2212-2 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales . ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 3 ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 4 La place des autoritĂ©s et autres personnalitĂ©s dans les cĂ©rĂ©monies publiques Lorsque les autoritĂ©s sont placĂ©es cĂŽte Ă  cĂŽte, l’autoritĂ© Ă  laquelle la prĂ©sĂ©ance est due se tient au centre. Les autres autoritĂ©s sont placĂ©es alternativement Ă  sa droite puis Ă  sa gauche, du centre vers l'extĂ©rieur, dans l'ordre dĂ©croissant des prĂ©sĂ©ances. Lorsque l'objet de la cĂ©rĂ©monie et le nombre important des autoritĂ©s militaires prĂ©sentes le justifient, les autoritĂ©s peuvent ĂȘtre scindĂ©es en deux groupes, les autoritĂ©s civiles Ă©tant placĂ©es Ă  droite, et les autoritĂ©s militaires Ă  gauche. A l'exception des cĂ©rĂ©monies nationales, l'autoritĂ© invitante par exemple le maire d'une commune occupe le 2Ăšme rang, immĂ©diatement aprĂšs le reprĂ©sentant de l'Etat ministre, prĂ©fet, ou en leur absence le sous-prĂ©fet. Les anciens ministres peuvent se situer immĂ©diatement aprĂšs le prĂ©fet. Place des autoritĂ©s dans l'ordre protocolaire Place des autoritĂ©s dans un vĂ©hicule avec chauffeur Les rangs et les prĂ©sĂ©ances ne se dĂ©lĂšguent pas. Dans les cĂ©rĂ©monies publiques, les personnes prĂ©sentes tiennent le rang, le grade et la fonction qu’elles occupent et non pas celle des personnes qu’elles reprĂ©sentent. En revanche, les autoritĂ©s qui exercent des fonctions Ă  titre intĂ©rimaire ou dans le cadre d’une supplĂ©ance statutaire ont droit au rang qu’ils reprĂ©sentent. Deux exceptions toutefois un vice-prĂ©sident du Conseil rĂ©gional ou du Conseil gĂ©nĂ©ral, reprĂ©sentant le prĂ©sident de cette assemblĂ©e et un adjoint reprĂ©sentant le maire occupent la place de l'autoritĂ© qu'ils reprĂ©sentent. En l’absence d’un membre du gouvernement, seuls les membres du corps prĂ©fectoral peuvent occuper le rang du reprĂ©sentant de l’Etat dans le dĂ©partement. Les membres des cabinets ministĂ©riels peuvent participer Ă  des cĂ©rĂ©monies publiques, reprĂ©senter leur ministĂšre mais seul le prĂ©fet reprĂ©sente l’Etat. Le prĂ©fet de rĂ©gion est en civil, en dehors du dĂ©partement chef-lieu de rĂ©gion. Il n’a pas la prĂ©sĂ©ance sur le prĂ©fet de dĂ©partement. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 5 Les discours Au cours des cĂ©rĂ©monies publiques, les prises de parole ont lieu gĂ©nĂ©ralement Ă  l'issue de la manifestation. L'ordre protocolaire est alors inversĂ©. Le premier discours sera prononcĂ© par la puissance invitante et le dernier par le reprĂ©sentant du gouvernement le prĂ©fet en l'absence d'un ministre. L'Etat ne parle que d'une seule voix, en consĂ©quence, s'il y a un ministre, le prĂ©fet ne prononcera pas de discours. De mĂȘme, si au cours d'une cĂ©rĂ©monie, plusieurs ministres sont prĂ©sents, chacun devra prendre la parole dans le sens inverse de leur rang de nomination au sein du gouvernement. Les dĂ©placements ministĂ©riels Lors des dĂ©placements d'un ministre, c'est le prĂ©fet qui, en accord avec le cabinet du ministre, Ă©tablit le programme de la visite, accueille et accompagne le ministre dans sa visite, mĂȘme si celui-ci rĂ©pond Ă  l'invitation d'une personnalitĂ© Ă©lue. Les parlementaires, le prĂ©sident du conseil rĂ©gional, et le prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral, les maires des communes visitĂ©es, les conseillers gĂ©nĂ©raux des cantons concernĂ©s sont informĂ©s de ce dĂ©placement. Lorsque la visite officielle se termine par une manifestation privĂ©e, le prĂ©fet prend congĂ© du ministre. Les services de police et de gendarmerie, sous l'autoritĂ© du prĂ©fet, assurent la sĂ©curitĂ© du ministre pendant toute la durĂ©e de son dĂ©placement. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 6 Les cĂ©rĂ©monies commĂ©moratives officielles Les cĂ©rĂ©monies commĂ©moratives officielles dĂ©finies par dĂ©crets dernier dimanche d'avril pour la journĂ©e de la DĂ©portation, 8 mai, 8 juin, 18 juin, 14 juillet, 16 juillet, 25 septembre, 1er novembre, 11 novembre et le 5 dĂ©cembre sont prĂ©sidĂ©es par un membre du gouvernement, le prĂ©fet, un sous-prĂ©fet, le maire ou un adjoint. Le dĂ©roulement de ces manifestations doit ĂȘtre prĂ©parĂ© en Ă©troite collaboration entre le prĂ©fet, le directeur de l'ONAC, les municipalitĂ©s, les organisations d'anciens combattants, les forces de police et de gendarmerie et le cas Ă©chĂ©ant, les autoritĂ©s militaires. Si un message doit ĂȘtre lu, selon les instructions reçues, il sera lu par le prĂ©fet, le maire ou un ancien combattant. Les dĂ©pĂŽts de gerbes Dans le cas gĂ©nĂ©ral, la cĂ©rĂ©monie est constituĂ©e des trois Ă©tapes suivantes Mise en place devant le monument aux morts des anciens combattants, de la musique, des portes drapeaux, des enfants des Ă©coles, du dispositif militaire et des personnalitĂ©s locales, ArrivĂ©e des autoritĂ©s accueillies par le maire. Les autoritĂ©s se placent ensuite face au monument aux morts sur une ligne dans l'ordre protocolaire. Selon l'usage dans le dĂ©partement, les autoritĂ©s dĂ©posent devant le monument aux morts chacune Ă  leur tour dans l'ordre protocolaire une gerbe qui leur a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e par une tierce personne policier national ou municipal, gendarmes, sapeur-pompier ou agent de la commune.... Le dĂ©pĂŽt de gerbe, lors d'une cĂ©rĂ©monie officielle, est rĂ©servĂ© aux seules autoritĂ©s publiques ainsi qu'aux organisations d'anciens combattants, ceci par tradition rĂ©publicaine. Les autres associations, syndicats, partis politiques ne peuvent pas dĂ©poser de gerbe au cours des manifestations publiques afin de ne pas affecter le caractĂšre unanime et non partisan de l'hommage rendu par la Nation Ă  ses Morts. Une fois que toutes les gerbes sont dĂ©posĂ©es, retentit la sonnerie aux Morts, suivie d'une minute de silence, puis du refrain de la Marseillaise. Les portes drapeaux abaissent leurs drapeaux pendant la sonnerie aux Morts et la minute de silence et les relĂšvent pendant la Marseillaise. Les autoritĂ©s en uniforme saluent pendant la sonnerie aux Morts, la minute de silence et la Marseillaise. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 7 Si le programme comporte des discours prononcĂ©s par les autoritĂ©s locales, ceux-ci interviennent aprĂšs le dĂ©pĂŽt de gerbes. AprĂšs les discours, les autoritĂ©s saluent les portedrapeaux et la cĂ©rĂ©monie est terminĂ©e. POINTS PARTICULIERS Lorsque la cĂ©rĂ©monie se fait en prĂ©sence d'un dĂ©tachement de militaires en armes, les autoritĂ©s civiles saluent uniquement le chef du dĂ©tachement puis regagnent leur place. Seul le commandant des troupes autoritĂ© militaire la plus gradĂ©e passe les troupes en revue. Un chant militaire peut ĂȘtre jouĂ© pendant que les troupes sont passĂ©es en revue. Lorsque la cĂ©rĂ©monie se fait en prĂ©sence d'un dĂ©tachement de sapeurs-pompiers, les autoritĂ©s civiles peuvent passer les troupes en revue. La musique des sapeurs-pompiers peut jouer pendant que les troupes sont passĂ©es en revue. Lorsque la prĂ©fecture diffuse aux mairies un message officiel du PrĂ©sident de la RĂ©publique, du Premier Ministre ou de l'un des ministres, ce message est lu par le reprĂ©sentant de l'Etat s'il est prĂ©sent ou par le maire avant le dĂ©pĂŽt de gerbes. Lorsque la cĂ©rĂ©monie donne lieu Ă  une remise de dĂ©coration, celle-ci a lieu avant le dĂ©pĂŽt de gerbes. A NE PAS OUBLIER S'assurer que la cĂ©rĂ©monie se dĂ©roulera dans le calme circulation automobile, tĂ©lĂ©phones portables, passants qui discutent, sorties d'Ă©cole... Identifier un maĂźtre de cĂ©rĂ©monie qui place les participants, annonce les diffĂ©rentes Ă©tapes de la cĂ©rĂ©monie, fait signe Ă  la sono ou aux musiciens... PrĂ©senter la gerbe de telle sorte que l'autoritĂ© n'ait pas Ă  la retourner lorsqu'elle la dĂ©pose. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 8 SYMBOLES ET REPRÉSENTATIONS DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Le drapeau tricolore, emblĂšme de la RĂ©publique française Le drapeau tricolore a vu le jour sous la rĂ©volution le blanc Ă©tait la couleur du roi, le bleu et le rouge, les couleurs de la ville de Paris. Ce sont les constitutions de 1946 et de 1958 qui ont fait du drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge, l'emblĂšme national de la RĂ©publique française. Le drapeau français est visible sur les bĂątiments publics. Il est dĂ©ployĂ© lors des commĂ©morations nationales et les honneurs lui sont rendus selon un cĂ©rĂ©monial trĂšs prĂ©cis. Il n'y a pas de restriction dans l'usage du drapeau tricolore national, mais le drapeau doit ĂȘtre respectĂ©, sous peine de sanctions pĂ©nales art. 113 de la loi du 18 mars 2003 pour la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. Son utilisation, en association avec d'autres emblĂšmes, Ă  l'occasion de quĂȘtes et de manifestations politiques ou partisanes, est interdite circulaire du 27 octobre 1970. On ne pavoise en gĂ©nĂ©ral que pour des Ă©vĂ©nements heureux et si le maire d'une commune dĂ©cĂšde, les responsables de la commune peuvent en revanche mettre le drapeau en berne et recouvrir le cercueil du maire d'un drap tricolore, Ă  condition que celui-ci soit un compagnon de la LibĂ©ration, ancien combattant, titulaire de la carte du combattant ou de la carte du combattant volontaire de la RĂ©sistance, ou titulaire du titre de la reconnaissance de la Nation ou rĂ©fractaire titulaire de la mĂ©daille commĂ©morative française 1939-1945, au mĂȘme titre que tout citoyen. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 9 Le pavoisement et la mise en berne des Ă©difices publics Aucun texte lĂ©gislatif ou rĂ©glementaire ne fixe les rĂšgles du pavoisement, exceptĂ© l'article 2 de la constitution de 1958, qui Ă©nonce "l'emblĂšme national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge". Seul l'usage est pris en considĂ©ration et c'est le prĂ©fet, sur instruction du Premier ministre ou des ministres, qui informe les maires pour le pavoisement des bĂątiments et Ă©difices publics Ă  l'occasion de cĂ©rĂ©monies nationales ou pour la mise en berne des drapeaux lors de deuils officiels, et qui veille au respect des instructions. La mise en berne consiste Ă  une descente du drapeau Ă  mi-mĂąt ou Ă  un repli du drapeau sur sa hampe par un voile noir. Le maire peut aussi prendre l’initiative du pavoisement ou de la mise en berne. Le pavoisement des Ă©difices publics aux couleurs de l’Europe Le pavoisement des Ă©difices aux couleurs de l'Europe est possible Ă  condition que le drapeau utilisĂ© soit celui adoptĂ© en 1955 par le ComitĂ© des ministres du Conseil de l'Europe douze Ă©toiles sur champ d'azur. Toutefois, le drapeau tricolore français reste le seul emblĂšme qu'il convient d'arborer sur les bĂątiments publics pour la cĂ©lĂ©bration des fĂȘtes nationales ; le drapeau europĂ©en ne peut ĂȘtre hissĂ© qu'en association avec les couleurs françaises dĂ©cret du 4 mai 1963 et Ă  condition que le drapeau europĂ©en soit placĂ© Ă  droite du drapeau français et donc vu Ă  gauche de celui-ci en regardant l'Ă©difice public. Lorsque un Ă©difice n'est pas public, il peut ĂȘtre pavoisĂ© librement. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 10 Marianne, devise de la RĂ©publique "LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ©" Marianne incarne la RĂ©publique française et reprĂ©sente la permanence des valeurs qui fondent l'attachement des citoyens Ă  la RĂ©publique. Marianne reprĂ©sente une femme coiffĂ©e d'un bonnet phrygien, allĂ©gorie de la LibertĂ© et de la RĂ©publique ; elle apparaĂźt sous la RĂ©volution. "Marianne" Marie-Anne, prĂ©nom trĂšs rĂ©pandu Ă  l'Ă©poque, Ă©voque le symbole d'une RĂ©publique qui s'est construite par l'adhĂ©sion progressive de l'ensemble des citoyens Ă  cette devise. La fin de la RĂ©publique et l'Ă©tablissement du rĂ©gime de l'Empire affaiblissent la reprĂ©sentativitĂ© de Marianne et, en proclamant le rĂ©gime de l'Empire en 1852, NapolĂ©on III fait remplacer sur les piĂšces de monnaie et sur les timbres-poste, la figure de Marianne par sa propre effigie... En 1871, aprĂšs la Commune, les fondateurs de la IIIĂšme RĂ©publique veulent restaurer la symbolique rĂ©publicaine mais prĂ©fĂšrent la couronne d'Ă©pis de blĂ© au bonnet phrygien. Peu Ă  peu les bustes se multiplient dans les mairies et les Ă©coles. Au XXĂ©me siĂšcle, toutes les mairies se dotent progressivement d'un buste de Marianne, reprĂ©sentĂ©e de maniĂšre trĂšs Ă©purĂ©e et portant dĂ©sormais systĂ©matiquement le bonnet phrygien. Les bustes de Marianne Ă  l'effigie de Brigitte Bardot, Catherine Deneuve ou encore Laetitia Casta sont trĂšs en vogue dans les mairies sans avoir pour autant de caractĂšre obligatoire. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 11 La Marseillaise, hymne national DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE La Marseillaise est Ă  l'origine "un chant de guerre de l'armĂ©e du Rhin", composĂ© Ă  Strasbourg par l'officier du gĂ©nie Claude-Joseph Rouget de Lisle. Il aurait Ă©tĂ© chantĂ© pour la premiĂšre fois par le groupe des fĂ©dĂ©rĂ©s marseillais, arrivĂ©s Ă  Paris lors de l'insurrection du 10 aoĂ»t 1792, d'oĂč son nom "la Marseillaise". Ce chant devient hymne national le 14 juillet 1795 jusqu'au Premier Empire, il est remis Ă  l'honneur lors de la rĂ©volution de 1830 et le compositeur Berlioz en Ă©labore une orchestration dĂ©diĂ©e Ă  Rouget de Lisle. En 1879, ce chant devient de nouveau l'hymne national. En 1944, une circulaire du ministre de l'Ă©ducation l'introduit dans les programmes de chant des Ă©coles. Cet hymne est exĂ©cutĂ© Ă  l'occasion de manifestations publiques. Il n'est jouĂ© qu'une seule fois au cours d'une prise d'armes mais chaque fois qu'une troupe rend les honneurs au drapeau avant et aprĂšs une prise d'armes. Les personnes d'origine Ă©trangĂšres qui reçoivent en prĂ©fecture leur titre de naturalisation française sont invitĂ©es Ă  Ă©couter l'hymne national aprĂšs la remise des dĂ©crets par le prĂ©fet. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 12 L'Ă©charpe tricolore, coutume nationale et rĂ©publicaine L'Ă©charpe tricolore est le seul Ă©lĂ©ment qui subsiste de l'uniforme des maires. Le maire porte l'Ă©charpe tricolore avec glands et franges d'or dans les cĂ©rĂ©monies publiques et toutes les fois que l'exercice de ses fonctions rend nĂ©cessaire ce signe distinctif de son autoritĂ©. Les adjoints portent l'Ă©charpe tricolore avec glands Ă  franges d'argent dans l'exercice de leurs fonctions d'officier d'Ă©tat civil et d'officier de police judiciaire, et lorsqu'ils sont appelĂ©s Ă  remplacer ou Ă  reprĂ©senter le maire. Les conseillers municipaux portent l'Ă©charpe tricolore avec glands Ă  franges d'argent lorsqu'ils remplacent le maire ou lorsqu'ils sont conduits Ă  cĂ©lĂ©brer des mariages par dĂ©lĂ©gation du maire. Avant 1830, l'Ă©charpe se portait toujours Ă  la ceinture. Depuis, elle peut se porter soit en ceinture, soit de l'Ă©paule droite au cĂŽtĂ© gauche. Lorsqu'elle est portĂ©e en ceinture, l'ordre des couleurs fait figurer le bleu en haut. Lorsqu'elle est portĂ©e en Ă©charpe, l'ordre des couleurs fait figurer le bleu prĂšs du col, par diffĂ©renciation avec l'ordre adoptĂ© par les parlementaires, depuis plus d'un siĂšcle, qui place le rouge prĂšs du col. En cas de cumul de mandats, c'est le mandat national qui prĂ©vaut. Le port de l'Ă©charpe est obligatoire quand le maire intervient pour procĂ©der aux sommations prĂ©cĂ©dant la dispersion des attroupements. Pour les autres circonstances, le port de l'Ă©charpe n'est pas une obligation mais fait partie d'une coutume nationale et rĂ©publicaine. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 13 La cocarde L'utilisation de cocardes et insignes particuliers aux couleurs nationales sur les vĂ©hicules automobiles est rĂ©servĂ©e au PrĂ©sident de la RĂ©publique, aux membres du Gouvernement, aux membres du Parlement, au prĂ©sident du Conseil constitutionnel, au vice-prĂ©sident du Conseil d'État, au prĂ©sident du Conseil Ă©conomique et social, au prĂ©fet dans son dĂ©partement ou dans les collectivitĂ©s territoriales de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon, au sous-prĂ©fet dans son arrondissement, aux reprĂ©sentants de l'Etat dans les territoires d'outre-mer. Il s'agit d'une liste limitative et l'usage des cocardes par d'autres autoritĂ©s n'est pas autorisĂ©. Ainsi, les Ă©lus locaux ne peuvent, en aucun cas, apposer des cocardes ou insignes aux couleurs nationales sur leurs vĂ©hicules. En revanche, rien ne s'oppose Ă  ce que les Ă©lus locaux dĂ©sirant que leur vĂ©hicule soit dotĂ© d'un signe distinctif, adoptent le timbre, sceau ou blason de leur collectivitĂ©, complĂ©tĂ© par la mention de leur mandat, dans les conditions fixĂ©es par l'assemblĂ©e dĂ©libĂ©rante. Le portrait du PrĂ©sident de la RĂ©publique L'apposition du portrait du PrĂ©sident de la RĂ©publique dans les bĂątiments publics mairie, prĂ©fecture
 n'a pas de caractĂšre obligatoire; il s'agit seulement d'un usage rĂ©publicain. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Bibliographie ministĂšre de l’intĂ©rieur
LesdĂ©pĂŽts de gerbe . Symboles et reprĂ©sentations de la RĂ©publique Française . Le drapeau tricolore . Marianne . La Marseillaise . L'Ă©charpe tricolore . La cocarde . Le portrait du prĂ©sident de la RĂ©publique . ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES . 2 . PrĂ©ambule. Dans l'organisation des manifestations publiques, l’ordre des prĂ©sĂ©ances LumiĂšre sur
 â–ș vous ĂȘtes iciLumiĂšre sur
Les symboles de la RĂ©publique françaiseSommaire PrĂ©sentation Le drapeau tricolore La devise ÉgalitĂ©, libertĂ©, fraternitĂ© » Marianne et son bonnet phrygien La Marseillaise La fĂȘte nationale du 14 juillet Le coq Le Grand sceau de France L’hexagone PrĂ©sentationLes symboles de la RĂ©publique française sont apparus lors de la RĂ©volution française. Ils ne sont pas adoptĂ©s comme tels immĂ©diatement. C’est sous la IIIe RĂ©publique, en 1870, que les symboles de la RĂ©publique se sont, petit Ă  petit, institutionnalisĂ©s. Ainsi la devise, nĂ©e en 1848 mais boudĂ©e sous le Second Empire, s’impose aprĂšs 1870. Il en est de mĂȘme pour le drapeau tricolore ou La Marseillaise. Sauf sous le rĂ©gime de Vichy 1940-1944, ces symboles perdurent au XXe siĂšcle. Ils sont rappelĂ©s par les Constitutions de 1946 et de 1958 article 2.La loi no 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la RĂ©publique proclame La devise de la RĂ©publique, le drapeau tricolore et le drapeau europĂ©en sont apposĂ©s sur la façade des Ă©coles et des Ă©tablissements d’enseignement du second degrĂ© publics et privĂ©s sous contrat. La DĂ©claration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 aoĂ»t 1789 est affichĂ©e de maniĂšre visible dans les locaux des mĂȘmes Ă©coles et Ă©tablissements.Article L III-1-1Pourquoi les sĂ©nateurs ont-ils proposĂ© cet amendement qui a Ă©tĂ© finalement adoptĂ© par le Parlement ? Il s’agit en fait de donner du sens aux citoyens et surtout aux Ă©lĂšves pour qui les mots comme RĂ©publique, valeurs, principes sont des mots abstraits et difficiles Ă  apprĂ©hender. Faire dĂ©couvrir et Ă©tudier ces symboles doivent donc permettre de donner de la chair et des images mentales indispensables Ă  la formation des futurs RĂ©publique française a, principalement, quatre symboles le drapeau tricolore, la devise libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© », Marianne et son bonnet phrygien, La Marseillaise et la fĂȘte nationale du 14 juillet. À cela, s’ajoutent le coq gaulois, le Grand sceau et l’ drapeau tricoloređŸ‡«đŸ‡· En France, il n’existait pas de vĂ©ritable drapeau national sous l’Ancien RĂ©gime ; le drapeau tricolore fait son apparition en 1793, sous la Convention. Si le drapeau blanc Ă  fleur de lys a Ă©tĂ© adoptĂ© Ă  l’époque de la Restauration, il disparaĂźt dĂ©finitivement en fait, le drapeau tricolore est nĂ© trois jours aprĂšs la prise de la Bastille quand Louis XVI revĂȘt la cocarde tricolore. Bleu et rouge sont les couleurs de la ville de Paris et le blanc la couleur du roi. On pourra faire remarquer que l’ordre des ces trois couleurs n’est pas anodin le roi blanc se trouve comme encerclĂ©, contrĂŽlĂ© par les Parisiens bleu et rouge. On assiste Ă  un changement de rapport de force Louis XVI n’apparaĂźt plus comme le roi absolu ».À plusieurs reprises, le drapeau tricolore a Ă©tĂ© menacĂ©. Le 25 fĂ©vrier 1848, lors de la proclamation de la RĂ©publique, les insurgĂ©s veulent un drapeau totalement rouge. C’est Alphonse de Lamartine qui, en homme politique, harangue la foule et en poĂšte a su trouver les mots pour sauver le drapeau national [
] le drapeau tricolore a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la libertĂ© de la patrie. [
] Si vous m’enlevez le drapeau tricolore, sachez-le bien, vous enlevez la moitiĂ© de la force extĂ©rieure de la France, car l’Europe ne connaĂźt que le drapeau de ses dĂ©faites et de nos victoires dans le drapeau de la RĂ©publique et de l’Empire. En voyant le drapeau rouge, elle ne croira voir que le drapeau d’un parti ; c’est le drapeau de la France, c’est le drapeau de nos armĂ©es victorieuses, c’est le drapeau de nos triomphes qu’il faut relever devant l’Europe. La France et le drapeau tricolore, c’est une mĂȘme pensĂ©e, un mĂȘme prestige, une mĂȘme terreur au besoin pour nos drapeau tricolore est aujourd’hui le seul emblĂšme national de la France, dĂ©fini par l’article 2 de la constitution de la Ve devise ÉgalitĂ©, libertĂ©, fraternitĂ© »Une devise est une courte formule exprimant un sentiment, une pensĂ©e, une attitude, un mot d’ordre rĂ©sumant une rĂšgle de conduite ou un devise rĂ©volutionnaire LibertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© » s’installe trĂšs vite dans les dĂ©bats rĂ©volutionnaires. Elle est la devise aussi sous la IIe RĂ©publique et s’inscrit sur tous les bĂątiments officiels en 1880 seulement, en laissant dans le paysage français des monuments mairies, Ă©coles, etc. Ă  l’affirmation ostentatoire des principes fondamentaux de la RĂ©volution française et de la que soit notre foi politique ou religieuse, nous avons appris, au long de ces quatre annĂ©es, que la nation est capable de nous unir Ă©troitement dans son amour. LibertĂ©, ÉgalitĂ©, Fraternité  ce n’est plus pour nous une formule vide, Ă©crite sur les murs officiels. Cette devise s’est incarnĂ©e de nouveau, elle s’est faite chair et sang
François Mauriac, Le BĂąillon dĂ©nouĂ©,1945, p. 394La maxime LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© » puise ses origines au XVIIIe siĂšcle. Au siĂšcle des LumiĂšres, le binĂŽme libertĂ©, Ă©galitĂ© – qui apparaĂźt sous la plume de nombreux penseurs, dont le Chevalier de Jaucourt et Jean-Jacques Rousseau – renvoie Ă  un idĂ©al politique qui inspire les acteurs de la RĂ©volution. L’idĂ©e de fraternitĂ© est moins prĂ©sente. FĂ©nelon et Thomas More, comme les loges maçonniques qui jouent un rĂŽle important Ă  partir de 1789 la mettent cependant en avant, soulignant sa centralitĂ© vis-Ă -vis de tout progrĂšs du systĂšme 1755, dans une ode Ă  la gloire du gouvernement helvĂ©tique, Voltaire associe implicitement les trois termes La libertĂ© ! J’ai vu cette dĂ©esse altiĂšre avec Ă©galitĂ© rĂ©pandant tous ses biens [
]. Les États sont Ă©gaux et les hommes sont frĂšres. » Mais c’est Rousseau qui, dans son Discours sur l’économie 1855, propose cette triade comme une des bases du contrat la devise rappelle les trois grandes valeurs de la RĂ©publique française. Les valeurs sont des idĂ©aux Ă  atteindre qui sont devenus des droits pour les et son bonnet phrygienBuste de Marianne et son bonnet Marianne, elle aussi rĂ©volutionnaire, devient le symbole du peuple ou de la France personnifiĂ©e. Elle porte un bonnet phrygien qui, dans l’AntiquitĂ©, reprĂ©sente le bonnet des esclaves affranchis, libĂ©rĂ©s de la servitude Ă  Rome. Elle symbolise la libertĂ© du peuple français. Ce personnage allĂ©gorique reprĂ©sentant la RĂ©publique française a Ă©tĂ© popularisĂ© sous la IIe RĂ©publique en 1848. On trouve Marianne dĂ©jĂ  dans de cĂ©lĂšbres tableaux comme La LibertĂ© guidant le peuple 1830 d’EugĂšne 25 septembre 1792, la Convention nationale adopte comme nouveau sceau de l’État une figure de la LibertĂ© » reprĂ©sentĂ©e par une femme avec un bonnet phrygien. Les premiĂšres mentions de Marianne au sens de la RĂ©publique apparaissent entre 1792 et 1794 en Languedoc, oĂč l’on chante une chanson occitane Ă  succĂšs, Le Garisou de MarseillaiseLa Marseillaise est, Ă  l’origine, un chant militaire. Les paroles et la musique de la future Marseillaise – le chant s’intitulait Ă  l’origine Chant de guerre pour l’armĂ©e du Rhin – ont Ă©tĂ© Ă©crites en avril 1792 par l’officier du gĂ©nie Claude Joseph Rouget de effet, La Marseillaise est composĂ©e pour les armĂ©es du Rhin, quand la RĂ©volution est en danger, menacĂ©e aux frontiĂšres par les troupes autrichiennes qui sont dĂ©cidĂ©es Ă  l’écraser. Ce sont les volontaires venus du Midi, de Montpellier et de Marseille, remontant sur Paris au son de la chanson de Rouget de Lisle, qui popularisent cet hymne guerrier. En 1795, La Marseillaise devient hymne national ; elle disparaĂźt au XIXe siĂšcle, quand la RĂ©publique est remplacĂ©e par des pĂ©riodes de monarchie et d’empire 1802-1879, pour redevenir l’hymne national au dĂ©but de la IIIe La Marseillaise apparaĂźt unique dans sa fonction d’hymne officiel, il n’en reste pas moins qu’identifiĂ©e par diffĂ©rents types de lectures et de rĂ©appropriations politiques, elle est encore plusieurs », comme l’écrit Michel Vovelle dans Les Lieux de mĂ©moires ; elle a, de fait, une Ă©trange capacitĂ© Ă  incarner des idĂ©aux antagonistes.→ Exercice Ă  trous La fĂȘte nationale du 14 juilletLe Quatorze Juillet dĂ©signe la FĂȘte nationale française et les festivitĂ©s qui marquent sa cĂ©lĂ©bration. Elle est instituĂ©e officiellement en 1880, en commĂ©moration de la prise de la Bastille de 1789 et de la FĂȘte de la FĂ©dĂ©ration de 1790. Le 14 juillet de chaque annĂ©e est dĂ©sormais un jour fĂ©riĂ© lĂ©galement dĂ©fini par le code du travail, article fĂȘte nationale du 14 juillet vient d’une journĂ©e rĂ©volutionnaire de l’annĂ©e 1789. La prison de la Bastille est assiĂ©gĂ©e, moment anecdotique des Ă©vĂ©nements parisiens de ce cette pĂ©riode
 ; mais symbolique aussi, car la Bastille reprĂ©sente l’arbitraire royal. La fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration rĂ©unie le 14 juillet 1790, censĂ©e reprĂ©senter l’alliance du roi et de la nation, marque le dĂ©but de la postĂ©ritĂ© de cette journĂ©e qu’en 1880, quand la IIIe RĂ©publique cherche un jour Ă  cĂ©lĂ©brer pour unir tous les Français c’est alors Ă  la fois la prise de la Bastille qui sera retenue, et la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration.Le 14 juillet connaĂźt toujours un grand succĂšs. La journĂ©e s’organise autour de deux Ă©lĂ©ments principaux, le dĂ©filĂ© militaire et l’ensemble des festivitĂ©s populaires. À Paris, le traditionnel dĂ©filĂ© militaire sur l’avenue des Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris fait l’objet d’une prĂ©paration minutieuse. Partout en France se dĂ©roulent bals, illuminations ou feux d’ du 14 juillet, ThĂ©ophile Alexandre-Steinlen, coqCoq gaulois, Projet Timbre-poste Decaris, Albert 1961 © ADAGP, Paris 2017.© Coll. MusĂ©e de La Poste, Paris / La coq est, Ă  l’origine, un des insignes de la nation gauloise. On l’a retrouvĂ© sur le revers des monnaies gauloises suite Ă  la dĂ©couverte, Ă  Lewarde en 1844, d’une mĂ©daille gallo-romaine. Il est facile donc de prouver que le nom et l’image du coq ont Ă©tĂ© usitĂ©s comme le symbole de la France depuis cette Ă©poque-lĂ . Le mot coq » est une altĂ©ration du terme latin gallus, signifiant Ă  la fois coq et gaulois, devenant ainsi le symbole de la Gaule et des Gaulois pendant l’AntiquitĂ©. Plusieurs pensent que ce n’est qu’une onomatopĂ©e du chant bien connu de cet oiseau, reprĂ©sentĂ© par les syllabes co-co-ri-co. Mais il faut attendre la fin du Moyen Âge pour voir les souverains français accepter le coq comme emblĂšme de leur courage et de leur vigilance, et c’est seulement Ă  partir de la Renaissance que le coq personnifie la Nation XVIIe siĂšcle, on trouve une mĂ©daille de 1601, frappĂ©e en Italie pour cĂ©lĂ©brer la naissance de Louis XIII, roi de France. Sur l’un des cĂŽtĂ©s, un enfant tient d’une main un sceptre, et de l’autre une fleur de lys. À ses pieds, se trouve un coq, emblĂšme de la France, portant une couronne et dominant un globe. Pendant le siĂšcle de Louis XIV, la numismatique, la sculpture, la peinture, la gravure, offrent trĂšs frĂ©quemment le coq gaulois comme symbole de la France, non seulement en France, mais encore Ă  l’étranger. Sur le fronton intĂ©rieur de la cour du Louvre adossĂ© Ă  la colonnade, on voit le coq français plantĂ© au milieu d’un soleil 1791 la France a pris en son propre nom pour symbole le coq gaulois, elle ne fait que revendiquer un signe depuis longtemps consacrĂ© par la tradition, et dont les Ă©trangers avaient appris eux-mĂȘmes Ă  comprendre plus d’une fois la valeur. Sous le rĂšgne de NapolĂ©on, l’aigle impĂ©rial vient remplacer pendant quelques annĂ©es le coq gaulois que l’on retrouve sur des drapeaux, sur des mĂ©dailles et sur d’autres monuments de la RĂ©volution française. Il convient toutefois d’observer que le coq gaulois n’a pas reçu publiquement une consĂ©cration officielle et dĂ©finitive. La restauration n’a donc Ă  son tour aucun motif de le proscrire, et nous le voyons en effet reparaĂźtre dans les Ɠuvres d’art de cette Ă©poque, associĂ© la plupart du temps, comme par le passĂ©, aux insignes mĂȘme de la dynastie rĂ©gnante. AprĂšs le triomphe de 1830, sous l’inspiration poĂ©tique d’un souvenir qu’avait popularisĂ© l’un des chants de BĂ©ranger, le coq gaulois est saluĂ© par acclamation comme symbole national, et reçoit bientĂŽt de la royautĂ© constitutionnelle la sanction lĂ©gale qui lui avait manquĂ© jusqu’alors. Depuis cette Ă©poque, le coq gaulois ne cesse plus de figurer sur le sceau de l’État et sur les drapeaux de la garde nationale et de l’ la RĂ©publique française lui prĂ©fĂšre aujourd’hui le symbole de la Marianne, il figure toutefois sur le sceau de l’État, qui est celui de la IIe RĂ©publique la libertĂ© assise tient un Coq sur un canon avec gouvernail sur lequel est reprĂ©sentĂ© le coq. Il est surtout utilisĂ© Ă  l’étranger pour Ă©voquer la France, notamment comme emblĂšme sportif, dĂ©signĂ© par l’appellation de Coq sportif ».Le Grand sceau de FranceLe Grand sceau Ă©tait le sceau du roi, qui est entre les mains du Chancelier ou du Garde des sceaux. On l’apposait sur les Ă©dits, les lettres patentes, les lettres d’abolition, de rĂ©mission, les provisions de charges et les Ă  la IIe RĂ©publique que remonte le sceau actuel. Cette derniĂšre, aprĂšs avoir utilisĂ© du 23 fĂ©vrier au 9 septembre 1848 le sceau de la IĂšre RĂ©publique, confie au graveur Jacques-Jean Barre le soin de tracer un nouveau dessin en application de l’arrĂȘtĂ© du 18 septembre 1848 qui prescrit en son article premier À l’avenir, le sceau de l’État portera, d’un cĂŽtĂ©, pour type, la figure de la LibertĂ©, et pour lĂ©gende, au nom du peuple français ; de l’autre cĂŽtĂ©, une couronne de chĂȘne et d’olivier, liĂ©e par une gerbe de blĂ© ; au milieu de la couronne, RĂ©publique française, dĂ©mocratique, une et indivisible, et pour lĂ©gende, libertĂ©, Ă©galitĂ©, Grand Sceau de la IIe RĂ©publique en 1848. Les RĂ©publiques suivantes ont rĂ©utilisĂ© ce sceau moyennant l’effacement de la date du 24 fĂ©vrier 1848, qui se trouvait en-dessous de la la IIe RĂ©publique, l’usage du Grand Sceau de France tend Ă  se rĂ©duire aux lois et dĂ©crets de l’AssemblĂ©e nationale et aux traitĂ©s diplomatiques. C’est Ă  cette Ă©poque que le titre de garde des Sceaux est officiellement adjoint Ă  celui de ministre de la le Second Empire, la pratique du scellement des lois est peu Ă  peu abandonnĂ©e, la RĂ©publique la rĂ©servant aux seuls actes constitutionnels et aux traitĂ©s dont celui de Versailles.Aujourd’hui l’usage du sceau n’est rĂ©servĂ© qu’à des occasions solennelles comme la signature de la Constitution et Ă©ventuellement ses modifications. Le sceau actuel de la RĂ©publique est celui de la IIe RĂ©publique, frappĂ© en Grand Sceau de France reprĂ©sente la LibertĂ© sous les traits de Junon assise, coiffĂ©e d’une couronne de lauriers radiĂ©e Ă  sept pointes. D’un bras, elle tient le faisceau du licteur, symbole de la justice et de l’autre elle s’appuie sur un gouvernail frappĂ© d’un coq tenant dans une de ses pattes, un globe terrestre. À ses pieds, il y a une urne avec les lettres » Suffrage Universel. À gauche, en arriĂšre-plan, se trouvent des symboles des arts chapiteau, de l’agriculture gerbe de blĂ© et de l’industrie roue dentĂ©e, tandis qu’à droite, des feuilles de chĂȘne, symbole de justice et de sagesse. En lĂ©gende circulaire, on note RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DÉMOCRATIQUE, UNE ET INDIVISIBLE ».L’hexagoneL’hexagone est un polygone qui a six angles et, par consĂ©quent, six cĂŽtĂ©s. Cette forme gĂ©omĂ©trique rappelle la forme gĂ©ographique de la France continentale, qui s’inscrit dans un hexagone presque rĂ©gulier 3 cĂŽtĂ©s terrestres et 3 cĂŽtĂ©s maritimes. Pour cela, ce terme est utilisĂ© assez souvent pour dĂ©signer la France y a environ deux mille ans, la France c’était la Gaule. Pendant des siĂšcles, la France a Ă©tĂ© la France aujourd’hui la France est encore la France, mais on l’appelle l’ Beauvais, L’Hexagonal tel qu’on le parle, Paris, Hachette, 1970, p. connexes LumiĂšre sur
 Rubrique du site Histoires. Chronologie abrĂ©gĂ©e de l’histoire de France. Histoire de la France L’AntiquitĂ©. – Le Moyen Âge. – L’Ancien RĂ©gime. – La RĂ©volution. – Le XIXe siĂšcle. – Le XXe siĂšcle. Louis XIV. LumiĂšre sur la tour Eiffel + vidĂ©o. 🧭 Mini-guides pĂ©dagogiques Visiter un musĂ©e. – Visiter un chĂąteau. – Visiter un jardin. – Visiter une cathĂ©drale. Exercice FabriquĂ© en France. – Les proverbes français. – Les peintures cĂ©lĂšbres. – Le français dans le monde. Histoire de la langue française. Histoire rĂ©sumĂ©e du vocabulaire français. Auteurs citĂ©s dans cet article Alphonse de Lamartine. – Jean-Jacques Rousseau. – de livresRecherche sur le site LaFayette, raconte dans ses MĂ©moires que, trois jours aprĂšs la prise de la Bastille, il obligea Louis XVI se rendant Ă  l'hĂŽtel de ville de Paris, Ă  porter la cocarde tricolore, le blanc reprĂ©sentant la monarchie, le bleu et le rouge, la ville de Paris, signe de « l'alliance auguste et Ă©ternelle entre le monarque et le peuple ». Le succĂšs de la cocarde tricolore, symbole du Le drapeau officiel de la France se compose de trois bandes de couleurs verticales le bleu, le blanc et le rouge. Tout comme la symbolique du coq français, le choix de ces couleurs n’est pas anodin ! Le drapeau français est en effet un emblĂšme historique trĂšs symbolique. Quelle est la signification des trois couleurs qui le remplissent ? Voici ce que l’on sait. Au dĂ©part ce n’était pas un drapeauUn symbole de la RĂ©publique française

 contestĂ© plus d’une fois Au dĂ©part ce n’était pas un drapeau Avant d’ĂȘtre apposĂ©es sur un bout de tissu flottant, les couleurs de la France furent matĂ©rialisĂ©es par une cocarde. Il s’agit d’un insigne circulaire portĂ© sur leur coiffe par des militaires ou des fonctionnaires. Louis XVI en a revĂȘtu une selon les conseils du marquis de La Fayette aprĂšs la prise de la Bastille. Disposition des couleurs sur la cocarde rĂ©publicaine en France. CrĂ©dits Clker-Free-Vector-Images/Pixabay Les couleurs formaient comme une cible le bleu au centre, puis le blanc et le rouge excentrĂ©. Pour rendre honneur Ă  la famille Bourbon et ainsi apaiser les tensions, La Fayette aurait ajoutĂ© la couleur blanche. Quant au bleu et au rouge, ils reprĂ©sentent la ville de Paris. Un symbole de la RĂ©publique française
 En 1790, les bateaux français sont obligĂ©s d’arborer un pavillon rouge, blanc et bleu en bandes verticales. On retrouve alors l’inverse du drapeau nĂ©erlandais, qui dispose ses couleurs Ă  l’horizontale. Ce n’est que le 15 fĂ©vrier 1794 que le drapeau français devient tel que nous le connaissons bleu, blanc et rouge en bandes verticales Ă©gales. On attribue cet ordre au peintre Jacques-Louis David, fervent dĂ©fenseur des valeurs rĂ©publicaines. Entre 1814 et 1830, c’est le retour de la monarchie. Le drapeau tricolore est donc attribuĂ© aux rĂ©publicains, qui luttent contre le retour de la famille Bourbon au pouvoir. Charles X est contraint de fuir Paris, envahie par les barricades tricolores et les Ă©meutes citoyennes. Le duc Louis-Philippe d’OrlĂ©ans devient le roi des Français » en 1830 suite aux Trois Glorieuses. 
 contestĂ© plus d’une fois Mais comme vous le savez, l’Histoire de France est riche en rebondissements ! En 1848, on assiste Ă  la rĂ©volution de fĂ©vrier ». Le peuple se soulĂšve contre Louis-Philippe, qui abdique pour laisser sa place Ă  Philippe d’OrlĂ©ans, son petit-fils. La DeuxiĂšme RĂ©publique est alors proclamĂ©e. C’est Alphonse de Lamartine, cĂ©lĂšbre poĂšte français, qui est le chef de file du mouvement rĂ©publicain. EntourĂ© de rĂ©volutionnaires parisiens, il dĂ©fend les couleurs du pavillon français, contre ceux qui dĂ©sirent un drapeau entiĂšrement rouge Si vous m’enlevez le drapeau tricolore, sachez-le bien, vous enlevez la moitiĂ© de la force extĂ©rieure de la France, car l’Europe ne connaĂźt que le drapeau de ses dĂ©faites et de nos victoires dans le drapeau de la RĂ©publique et de l’Empire 
. C’est le drapeau de la France, c’est le drapeau de nos armĂ©es victorieuses, c’est le drapeau de nos triomphes qu’il faut relever devant l’Europe » – Alphonse de Lamartine 1790-1869, le 25 fĂ©vrier 1848. Alphonse de Lamartine. CrĂ©dits Wikimedia Commons C’est ainsi que le drapeau bleu, blanc et rouge est devenu le drapeau officiel de la France, Ă  la fois symbole de la lutte contre la monarchie, de la ville de Paris et des diffĂ©rentes RĂ©volutions françaises. Source Vous aimerez aussi Le drapeau de l’Alaska a Ă©tĂ© dessinĂ© par un enfant de 13 ans Pourquoi se fait-on la bise en France ? Il existe encore des rois en activitĂ© en France Transcript Dossier pĂ©dagogique : Sur la route des symboles français Théùtre Français International 1 Mode d’emploi du dossier pĂ©dagogique L’équipe du T.F.I. propose Ă  travers ce dossier pĂ©dagogique, un outil complet, Ă©ducatif et ludique pour approfondir le spectacle Sur la route des symboles français.
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VOTREAVIS - La Marseillaise a-t-elle encore du sens aujourd'hui ? Lundi 25 avril 2016 à 17:18 -. Par Stéphane Parry, France Bleu Bourgogne. Composée il y a 224 ans dans la nuit du 25 au 26

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symbole tricolore et circulaire de la france