Linfluence des seigneurs de Martres s'étendait à l'ouest jusqu'à L'Isle-en-Dodon, dont le compoids de 1559 signale et impose des terres possédées par Noble François de Martres. Good Choice's Select elevage Good Choice's Select - SIREN 490169703Les textes et les images sont la propriété exclusive de ce site - Reproduction interdite Plan du Site - Les Spitz allemand avec - Logiciel d'Elevage - Chiots de France - Signaler un abus Cechâteau ruiné de Laxion situé sur la commune de Corgnac-sur-l’Isle à une trentaine de km au nord de Périgueux, domine la vallée de l’Isle. Ce château impressionnant malgré ses blessures, a été rebâti en 1599, à l’aube du XVIIe siècle, à l’emplacement d’un repaire noble du XIVe siècle. C’est Antoine Chapt de Rastignac, marié à Marguerite de Calvimont,
INTRODUCTION Dans les divers exposés historiques publiés jusqu’ici 1 , concernant nos localités, institutions et communes de la Vallée de Joux, un côté du sujet laissé au second plan ou perdu au milieu des détails et des généralités de l’ensemble, nous a suggéré l’idée du travail que nous avons l’honneur de présenter aujourd’hui à votre séance. Pour écrire l’histoire d’un peuple nombreux, d’une nation, il est évident qu’il ne saurait être question de suivre en même temps les particularités d’innombrables familles qui participent à sa vie ; tout au plus l’auteur s’arrête à quelques groupes qui s’imposent, familles éminentes, successions de personnalités illustres, dont les traits saillants et l’activité se confondent avec la chaîne des événements retracés. 1 Mémoire présenté à l’assemblée générale de la au Pont, 4 septembre 1905, par M. H. Golay. Sources consultées Nicole, Histoire le la vallée de Joux ; F. de Gingins, Annales de l’Abbaye de Joux ; L. Reymond, Notice historique, et d’autres moins 2 and 3 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 5 and 6 EPOQUE MÉDIÉVALE Les familles mèPage 7 and 8 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES rudPage 9 and 10 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES nurPage 11 and 12 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES MenPage 13 and 14 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES dPage 15 and 16 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES nomPage 17 and 18 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES vanPage 19 ou Nécoulaz, — forme patois et fPage 22 and 23 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 24 and 25 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 26 and 27 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 28 and 29 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 31 and 32 EPOQUE MODERNE Un siècle d’émanPage 33 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES tudPage 36 and 37 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 38 and 39 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 40 and 41 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 42 and 43 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 44 and 45 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 46 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 49 and 50 ARMOIRIES DES FAMILLES ANCIENNES DEPage 51 and 52 ARMOIRIES DES FAMILLES ANCIENNES DEPage 53 and 54 ARMOIRIES DES FAMILLES ANCIENNES DE
LeZénith est situé au Domaine Charlevoix à 7 min de Baie St-Paul, 20 min du Massif et 30 min du Casino de Charlevoix. Localisé sur le flanc d'une montagne à 350 m, notre chalet a été conçu pour vous permettre de décrocher en pleine nature et à proximité des attractions de la région. Vous aurez même accès à des sentiers d
Vous etes ICI Accueil > France > Val de Loire > Vallée de l'Indre > La vallée de l'Indre de Buzançais à Chatillon sur Indre Votre Hôtel Indre 36 Châteauroux Issoudun Le Blanc Indre et Loire 37 Tours Loches Voici une visite virtuelle de la partie de la Vallée de l'Indre qui va de Buzancais jusqu'à Châtillon sur Indre. La distance est courte, un peu plus d'une vingtaine de kilomètres, mais les sites et monuments sont nombreux. On est içi dans le département de l'Indre, il tire son nom de la rivière l'Indre qui le traverse du Sud-Est au Nord-Ouest sur environ 130 kilomètres de longueur. Le chef-lieu du département est Châteauroux avec trois sous-préfectures Issoudun, La Châtre et Le Blanc. A partir de Buzancais l'influence de la Touraine commence à se faire sentir, en effet avant la Révolution Française une partie de cette région appartenait à la Province de Touraine. L'Indre entre Buzançais et Châtillon sur indre A proximité de Buzancais le village d'Argy conserve un beau château de même que, un peu plus loin, Pellevoisin. L'Indre passe ensuite près de Saint Genou et de Palluau qui conservent des monuments réputés château, églises. A Clion se situe le château de l'Isle-Savary. Au-delà on arrive à Châtillon sur Indre qui possède des monuments médiévaux intéressants. L'église de Saint Genou, celle de Saint Laurent de Palluau avec ses fresques murales et Notre-Dame de Châtillon sur Indre sont des édifices Romans de qualité. Les châteaux d'Argy, de Palluau et de l'Isle-Savary ont été reconstruits au tournant du XVème siècle par des familles apparentées les unes aux autres et qui ont joué un rôle important pendant les règnes des rois Charles VII et Louis XI. Buzancais Argy Pellevoisin Saint Genou Palluau Arpheuilles Clion Isle-Savary Châtillon/Indre Visitez Vallée de l'Indre L'Indre de la source à Châteauroux L'Indre de Bridoré à Montbazon La Touraine Loches Le Pays Lochois La Vallée de la Claise La Vallée de la Creuse Le Berry Département du Cher Département de l'Indre Châteauroux Issoudun La Châtre Le Blanc Dept Creuse 23 Dept Haute-Vienne Le Poitou Dept Vienne 86 Vallée de la Vienne Châtellerault La Vallée de l'Indre Le département de l'Indre se situe au centre de la France. Il tire son nom de la rivière l'Indre qui le traverse du Sud-Est au Nord-Ouest. L'Indre est une rivière qui prend sa source à l'extrême Sud du département du Cher, aux confins du département de la Creuse. Après une course de cinq kilomètres elle pénétre dans le département de l'Indre, son trajet y est de 130 kilomètres. La rivière passe à Sainte Sévère, La Châtre, Ardentes puis Châteauroux, la ville la plus importante sur l'ensemble de son cours. La ville suivante est Buzancais, c'est à partir de celle-ci que commence la visite de cette partie de la vallée jusqu'à Chatillon sur Indre. Vallée de l'Indre entre Châteauroux et Châtillon sur Indre Buzançais Buzançais est à 25 kilomètres au Nord-Ouest de Châteauroux. La ville est répartie de part et d'autre de l'Indre dont plusieurs bras sont franchis par autant de ponts, mais la partie centrale et historique est sur la rive droite de la rivière. Réservez votre hôtel à Buzançais Histoire La quasi-totalité des monuments médiévaux de Buzançais ont disparu, les gravures ci-dessous permettent donc d'en montrer un aperçu pour la période antérieure à la Révolution Française. Panorama sur Buzançais au XVIème siècle panneau de l'office de tourisme de Buzançais L'agglomération existait dès l'époque Gallo-Romaine, le faubourg Saint Etienne au Nord-Ouest était déjà habité. Le site bénéficiait d'un gué permettant de franchir l'Indre. Dans la seconde partie du IXème siècle, le roi de la Francie de l'Ouest Charles le Chauve avait une villa à proximité. Il l'attribue à un de ses fidèles Haimon, lequel ainsi que ses successeurs transforment la villa en maison forte puis construisent un château-fort sur une motte au bord de l'Indre. Les habitants de Saint Etienne se déplacent alors progressivement pour se grouper autour de ce château-fort et constituer le bourg de Buzançais. Buzançais est devenu le siège d'une importante seigneurie au Moyen-Age. Celle-ci est rentrée sous la tutelle de ses puissants voisins établis à Loches et Châtillon sur Indre, les comtes d'Anjou. En savoir plus sur les seigneurs de Buzançais C'est ce qui explique que depuis très longtemps Buzancais et sa région étaient liés à la Touraine et jusqu'à la Révolution Francaise la justice de cette ville relevait de Tours. Plan de Buzançais au XVIIIème siècle panneau de l'office de tourisme de Buzançais En 1847, suite à une hiver particulièrement rude, certains habitants ont provoqué une émeute qui a été sévèrement réprimée trois condamnations à mort, quatre aux travaux forcés à perpétuité, etc.. Au Moyen-Age Buzançais était protégé par une enceinte. L'église Saint Honoré, la chapelle Saint Jean et le Prieuré Notre-Dame étaient du XIIème siècle. Il ne reste rien du château médiéval et que de rares vestiges de l'enceinte. La chapelle Saint Jean et le Prieuré Notre-Dame ont également disparu. Une commanderie des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem existait au début du XIVème siècle. Un Hôtel-Dieu hôpital avait été fondé en 1360 par Sarrazine de Prie, la fille d'un seigneur de Buzançais, pour assister les pauvres et les pélerins, sa chapelle était dédiée à Saint Roch. Il ne reste rien non plus de ces édifices. L'église Saint Honoré avec son clocher du XIIème siècle a disparu en août 1944 l'Hôtel de Ville est sur son emplacement. Prieuré Saint Croix à Buzançais Sur le côté Est de Buzançais subsiste la chapelle Saint Lazare qui a été édifiée au XIIème siècle, elle faisait partie d'une maladrerie. Le Prieuré de Sainte Croix cf photo ci-contre a été fondé en 1418 par Jean de Prie seigneur de Buzançais, il a été fermé au moment de la Révolution Française. Après avoir été utilisé de manière variée, c'est le seul édifice médiéval qui subsiste à Buzançais. La ville conserve également plusieurs maisons anciennes dont certaines du XVIème siècle cf photos ci-dessous. Le Pavillon des Ducs a été construit à partir de 1533 par l'amiral Philippe Chabot comte de Buzançais, il dépendait du Château-Neuf, il comporte une tourelle polygonale cf photo ci-dessous à droite. Il a été modifié aux XVIIIème et XIXème siècles. Maisons anciennes Buzançais Pavillon des Ducs Réservez votre hôtel à Buzançais Argy Argy est un village qui se situe à six kilomètres au Nord de Buzançais. Il était le siège d'une petite seigneurie médiévale qui relevait des sires de Buzançais. Archambaud d'Argy a fondé en 1115 l'abbaye du Landais qui est à proximité. Son fils Archambaud II participe à la fondation de l'abbaye de Beaugerais en Touraine. Au XIIIème siècle ces seigneurs détiennent aussi Palluau et sont vassaux des seigneurs de Buzançais. Cette lignée de seigneurs s'éteint en 1270. A la fin du XIIIème siècle au plus tôt, la seigneurie passe à la famille de Brillac. A la fin du XVème siècle Pierre de Brillac, seigneur d'Argy, est Chambellan du roi Louis XI, il a épousé Anne de Tranchelion de la famille des seigneurs de Palluau. Il obtient de relever directement du roi de France. Leur fils Charles de Brillac, il a épousé Jeanne Varye, la fille de Guillaume Varye qui a fait reconstruire le château voisin de l'Isle-Savary. Charles de Brillac fait reconstruire le château autour de 1500, le donjon et la tour de Brillac sont issus de l'ancienne forteresse. Il est occupé au XVIème et au début du XVIIème siècle mais par la suite les seigneurs d'Argy ne résident peu au château. L'édifice reprend du service à la fin du XVIIème et au début du XIXème siècle, les propriétaires y résident à nouveau jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Ensuite il reste longtemps à l'abandon. Le château a été acquis en 1970 par le Club du Vieux Manoir qui a engagé alors sa restauration. Le château d'Argy, à gauche le donjon rectangulaire, en haut au centre la tour de Brillac Le château et les annexes forment un quadrilatère formé de deux parties la haute-cour avec le château lui-même et la basse-cour. La basse-cour se compose essentiellement de l'église et des communs. Le château comporte trois batiments disposés en équerre autour d'une cour. Quatre tours sont implantés aux angles, trois tours rondes et une quatrième, carrée, qui est le donjon cf photo ci-contre auquel on accédait par un pont-levis. Le côté Ouest n'existe plus. Les tours sont reliées entre elles par une courtine. L'aile Sud a été reconstruite au XIXème siècle. Deux façades raffinées avec des galeries donnent sur la cour intérieure, ces galeries sont sur deux niveaux, les galeries du rez-de-chaussée ont des arcatures en plein cintre surmontées d'arcs en accolades, à l'étage du côté Nord les arcades sont en anse de panier. Le donjon est décoré par deux petites tours en encorbellement sur le côté Ouest, une tourelle avec un escalier est présente à l'angle Sud-Est. Le corps de bâtiment principal fait plus de 80 mètres de long, il est flanqué par deux tours rondes. Pellevoisin Le village de Pellevoisin est cinq kilomètres au Nord d'Argy et à une dizaine de kilomètres des rives de l'Indre. Il a une origine ancienne, le site était occupé à l'époque Gallo-Romaine avec le nom de Pellevicus, puis au Moyen-Age. On y a identifié un tumulus qui contenait des sarcophages sans doute Mérovingiens, un point fortifié du Haut Moyen-Age motte castrale y était aussi implanté. Suite à un phénomène miraculeux dans les années 1870, Pellevoisin accueille un pèlerinage Catholique à Notre-Dame de la Miséricorde, en septembre de chaque année. Un monastère y a été construit. A la fin du XIXème siècle deux enfants appelés à devenir des grands écrivains ont séjourné à Pellevoisin Georges Bernanos qui est inhumé dans le cimetière communal et Jean Giraudoux. A la fin de 1940 le Grand Hôtel Notre-Dame a été réaquisitionné comme prison d'Etat. Des personnalités de la IIIème République y ont été internés Paul Raynaud, Vincent Auriol, Georges Mandel, Marx Dormoy, Marcel Bloch plus connu avec le nom de Marcel Dassault, etc. L'église Saint Pierre et Saint Paul L'origine de cette église cf photo ci-contre remonte au XIIème siècle. Elle a été remaniée aux XVIIIème et XIXème siècles. Eglise Saint Pierre et Saint Paul de Pellevoisin Le château du Mée Ce château se situe à 4 kilomètres à l'Ouest du village, en direction de Villegouin et de Palluau sur Indre. La famille de Menou détient la seigneurie de Pellevoisin et le fief du Mée dès le XIVème siècle, elle a fait construire le château du Mée au milieu du XVème siècle. Château de Le Mée à Pellevoisin Le corps de logis s'appuie sur une tour d'angle et une tour au centre du bâtiment cf photo ci-contre. Il était à l'origine entourée par une enceinte renforcée par des tours d'angle. Une aile a été ajoutée sur le flanc Est au XVIIème siècle. Saint Genou Saint Genou est un village à moins de dix kilomètres au nord-Ouest de Buzançais. Il conserve une église qui est un des plus beaux exemplaire de l'Art Roman en Berry en dépit de la destruction de la nef au XVIIème siècle. Les sculptures des chapiteaux de l'église sont remarquables. Histoire de l'abbaye Au IIIème siècle, Saint Genou, un Romain, a été envoyé en Gaule par le Pape Sixte II avec une mission d'évangélisation, Il a accompli des miracles de son vivant. Il est mort et a été enterré à Selles sur Nahon en Berry. Ses reliques ont été transférées à Estrées Saint Genou autour de l'an 900. Au milieu du VIIIème siècle, le roi de Francie Pépin le Bref lance des campagnes militaires contre le duc d'Aquitaine Waïfre qui s'est révolté, il installe un point fort à Estrées près de l'actuel Saint Genou pour lui servir de point d'appui, le comte de Bourges est chargé de le sécuriser. En 828, le comte de Bourges Wilfried et son épouse Ode créent un petit monastère près du village d'Estrées, sur la voie Romaine de Avaricum Bourges à Caesarodunum Tours, ils la confient à des moines Bénédictins. Le hameau d'Estrées est marqué par l'actuelle Lanterne des morts qui est située au milieu du cimetière paroissial. Elle est du XIVème siècle et s'élève à plus de 8 mètres de hauteur. Les moines s'enfuient au moment de l'arrivée des Normands en 867, quand ils reviennent il reconstruisent leur église un peu au Nord de l'ancien emplacement. Un bourg se constitue autour de cette église, il est à l'origine du village de Saint Genou qui finit par récupérer les habitants d'Estrées. Gravure de l'abbaye de Saint Genou L'abbé était élu par les moines, béni par l'archevêque de Bourges et l'élection approuvée par l'archevêque de Tours. Le monastère a été supprimé dans les années 1770. La gravure ci-contre montre la nef qui a été détruite au XVIIème siècle, elle est à la gauche du clocher qui lui aussi n'existe plus. Les tours d'enceinte en bas à droite et en haut à gauche existent toujours et permettent d'appréhender la superficie d'ensemble de l'abbaye.. Chevet et choeur vus du côté Nord Eglise de la Sainte Vierge à Saint Genou Vue du transept, du choeur et du chevet côté Sud La construction de l'église a commencé avant l'An Mil et elle a été consacrée en 1066 par l'archevêque de Bourges Aymon, elle a été reprise au XIIème siècle. Elle est de style Roman, l'église faisait alors plus de 50 mètres de longueur, le grand clocher était au Sud du transept, un peu à l'écart de l'église. Il subsiste de cette église le choeur, l'abside et le transept qui a été tronqué. La nef a été démolie en 1676 à la demande de l'abbé Louis Fumée. Le choeur est très élevé et allongé avec des bas-côtés se terminant par une absidiole. Ces bas-côtés sont couverts par une voûte en demi-berceau. Sur le mur-pignon intérieur, les colonnettes de la partie haute du choeur, entre les deux fenêtres côté Est, sont annelées. Au dessus se trouve une petite fenêtre en losange. Une colonnade les colonnes sont cylindriques de cinq arcades sépare le choeur d'avec les bas-côtés, il est sur trois niveaux les grandes arcades, des arcatures aveugles et au-dessus les fenêtres bordées de colonnettes. La voûte en berceau mise en place au XIXème siècle a remplacé une charpente et renforcé cette partie de l'édifice. Le choeur est prolongé par une abside en hémicycle voûtée en cul-de-four. Choeur et abside de l'église de la Sainte Vierge Les chapiteaux intérieurs sont décorés de sculptures remarquables qui racontent, entre autres, la vie de Saint Genou et des scènes de la Bible. L'activité religieuse a été suspendue en 1768 et les bâtiments ont été vendus comme Bien National au moment de la Révolution Française. L'église devient un édifice paroissial au début du XIXème siècle. Elle a été restaurée significativement au XIXème siècle, entre 1851 et 1886, par les architectes Mérindol et Darcy avec le souci de le consolider et de maintenir son aspect d'origine. La colonnade extérieure du chevet et du choeur de l'église de la Sainte Vierge Les chapiteaux sculptés Ils se situent à la fois à l'extérieur et à l'intérieur de l'édifice. A l'extérieur les arcatures aveugles encadrées par des colonnettes engagées surmontent les fenêtres. La plupart des chapiteaux extérieurs ne sont pas d'origine, ils ont été refaits en s'appuyant sur le modèle d'origine qui était trop dégradé pour être recupéré. Chapiteau extérieur au Nord du chevet de l'église de Saint Genou Chapiteaux intérieurs Ceux à l'intérieur sont par contre de vrais chapiteaux Romans même s'ils ont été reconditionnés. De nombreux chapiteaux sont agrémentés de motifs végétaux. Sur certains chapiteaux de l'abside on retrouve des traces de polychromie. Un certain nombre de chapiteaux historiés sont présentés ci-dessous, ce sont - sur le côté Nord du choeur Daniel dans la fosse aux lions cf photo ci-dessous à gauche, le prophète est assis entre deux lions, une main tenue par un ange porte Habacuc lui fournit de la nourriture. - sur le côté Sud du choeur Saint Genou avec un chien et deux femmes cf photo ci-dessous à droite, sur la droite, les deux femmes qui s'embrassent sont serrées l'une contre l'autre peut-être la Visitation de la Vierge Marie à Elizabeth. Daniel dans la fosse aux lions Chapiteaux historiés à l'intérieur de l'église de Saint Genou Saint Genou avec un chien et deux femmes Les deux chapiteaux historiés ci-dessous sont - un chapiteau aux monstres qui sont dressés avec leurs têtes réunies cf photo ci-dessous à gauche, - un premier chapiteau du dresseur de singes, un des singes est enchainé, l'autre est monté sur un porc cf photo ci-dessous à droite, peut-être une relation avec le péché de luxure. Chapiteau aux monstres Chapiteaux historiés à l'intérieur de l'église de Saint Genou Chapiteau du dresseur de singes Les deux chapiteaux historiés ci-dessous sont - des pélerins avec un bâton de marche cf photo ci-dessous à gauche, - un second chapiteau du dresseur de singes, un des singes est enchainé et se tient la tête car son dresseur le bat avec un baton, l'autre est monté sur un porc qui est le symbole du péché cf photo ci-dessous à droite. Chapiteau des pélerins en marche Chapiteaux historiés à l'intérieur de l'église de Saint Genou Chapiteau historié Les deux sculptures historiées ci-dessous sont - un chapiteau aux lions cf photo ci-dessous à gauche, - un bas-relief sculpté cf photo ci-dessous à droite est implanté dans le bras Sud du transept, sur l'envers de la façade. Il est sans doute du XIIème siècle et issu d'un monument funéraire ou d'un autel, il représente deux saints martyrs tenant une palme. Chapiteau aux lions Eglise de Saint Genou Bas-relief Palluau sur Indre Palluau est à une dizaine de kilomètres au nord de Buzancais, le village s'étend par étages sur le côteau Nord de l'Indre. A l'époque Romaine, la voie qui allait de Genabum Orléans à Limonum Poitiers passait au pied de l'éperon rocheux qui porte Palluau. La ville conserve plusieurs monuments intéressants un château d'origine médiévale cf photo ci-dessous qui domine la vallée, l'église Saint Sulpice qui est une ancienne Collégiale et surtout l'église Prieuriale Saint Laurent avec ses remarquables fresques murales d'époque Romane. Il est dommage qu'avec une tel patrimoine la cité fasse un peu figure de belle endormie. Il est vrai que la petite ville comptait environ 2000 habitants vers 1850, maintenant elle est devenue un village de moins de 800 habitants. Panorama sur Palluau sur Indre le château et l'église Saint Sulpice Le château Il est sur un éperon qui est à 120 mètres au-dessus de l'Indre. Cette forteresse a été construite à l'initiative du comte d'Anjou Foulques IV le Réchin dans les années 1070, Palluau était à cette époque la limite Sud de la Touraine, qui appartenait à ce comte d'Anjou. Foulques IV le Réchin confie la garde de ce château à un vassal, Jean de Palluau dont les descendants sont seigneurs de Palluau. Agathe, l'héritière de la seigneurie de Palluau épouse en 1160 Archambaud III, seigneur d'Argy, leurs descendants détiennent la seigneurie de Palluau. Dans la seconde partie du XIIème siècle il fait partie des domaines de Henri II Plantagenêt puis Richard Coeur de Lion. En 1188 l'armée du roi de France Philippe II Auguste s'en empare, il en est resté un nom au donjon la tour Philippe-Auguste. Au début de la Guerre de Cent Ans, en 1356, le château est pris par le Prince Noir qui effectue un long raid dans le centre de la France. Le château subit de nombreux dommages pendant cette période. A partir de 1365, Palluau et son château passent par mariage à la famille Tranchelion qui le conserve jusqu'en 1537. Le château-fort est reconstruit, le donjon tour Philippe-Auguste et la tour Sainte Menehoulde sont de cette époque. A la fin du XVème siècle Guillaume de Tranchelion fait reconstruire le logis principal entre les deux tours, au-dessus du village, l'édifice est résidentiel selon le goût de l'époque. Le logis disposé en équerre cf photo ci-contre et ci-dessous est réalisé pour Charles de Tranchelion au début du XVIème siècle. Ces logis sont en style Gothique avec l'influence de la première Renaissance. La chapelle est aussi de la fin du XVème siècle en style Gothique flamboyant avec des fresques réalisées au XVIIème siècle portant sur la vie de la Vierge et l'enfance du Christ. Château de Palluau vu du Nord-Ouest, au centre le donjon Le château se dégrade pendant les Guerres de Religion. Antoine de Buade de Frontenac l'achète au début du XVIIème siècle, il le fait aménager et compléter. Louis de Frontenac, comte de Palluau, a été gouverneur de la Nouvelle France Québec pendant le règne de Louis XIV. Les bâtiments ont été remis en état au XIXème siècle. Le logis principal en blanc sur les photos au-dessus et ci-contre a été restauré au début du XXIème siècle. Le seigneur de Palluau avait un droit original vis à vis de hommes et des femmes mariés dans la paroisse au cours de l'année Le jour de la Pentecote, les femmes mariées devaient lui présenter un chapeau de roses rouges et chanter une chanson en dansant en rond. Les hommes mariés en premières noces lui offraient un pot neuf et couraient un éteuf jeté dans la prairie voisine. Ceux qui s'étaient mariés en secondes noces apportaient une buie et la brisaient. Vue de la cour intérieure du château de Palluau Eglise Saint Sulpice L'église Saint Sulpice est une ancienne Collégiale qui a l'origine était dédiée à Sainte Menehoulde, elle est construite en contrebas du château comme le montre la photo ci-dessous. Elle existait au début du XIIIème siècle sans que la date de sa construction soit connue. Eglise Saint Sulpice de Palluau, à l'arrière-plan le château La photo ci-dessus montre bien sa structure, sur la gauche la nef et le clocher qui sont les parties les plus anciennes et sur la droite, en surélévation par rapport à la nef, le choeur et le chevet sont de la fin du XVème siècle en style Gothique flamboyant. Elle a une nef unique de trois travées qui précède un vaste choeur très éclairé par les grandes fenêtres Gothiques cf photo ci-contre, l'arc doubleau massif qui les sépare a été ajouté en renforcement à la fin du XVIIIème siècle. Les travées de la nef sont couvertes de voûtes d'ogives à huit quartiers. Les arcs retombent sur des colonnes engagées flanquées de deux colonnettes, toutes portant des chapiteaux sculptés. Toute cette partie est une reprise de l'édifice du XIIIème ou XIVème siècle, les voûtes ont été remaniées au XVIème. Le choeur cf photo ci-contre est de la fin du XVème siècle ou du début du XVIème, il est l'oeuvre de Jean et Charles de Tranchelion. Les voûtes en ogives du choeur sont à six quartiers, celles de l'abside sont accompagnées de liernes et de tiercerons. Les baies sont agrémentées en hauteur d'un remplage composé d'un ensemble à trois lancettes trilobées. Les vitraux sont sur le thème de la vie du Christ. Choeur Gothique de l'église Saint Sulpice La chapelle seigneuriale, côté Nord, a été réalisée en 1502 par Charles de Tranchelion. La façade cf photo ci-dessous à gauche a été refaite dans la seconde moitié du XIXème siècle avec en particulier le remplage néo-gothique de la fenêtre. Les stalles du XVème siècle montrent des sculptures sur bois de personnages grotesques sur les miséricordes. Façade Ouest Eglise Saint Sulpice de Palluau Chevet et chapelle seigneuriale côté Nord A l'intérieur, la nef était couverte de fresques murales, dont une seule reste à peu près visible cf photo ci-dessous à droite, les autres ne sont que des traces. De nombreux chapiteaux sculptés sont intéressants cf photo ci-dessous à gauche. Chapiteau sculpté Eglise Saint Sulpice de Palluau Fresque murale De nombreuses statues en pierre polychromes décorent l'ensemble de l'édifice, elles sont des XVème et XVIème siècles. Surla photo ci-dessous au centre, Saint Roch est accompagné de son chien et de son ange, à droite Saint Jacques en pélerin. Statue polychrome Statue polychrome de Saint Roch Statue polychrome de Saint Jacques L'église Saint Laurent Chevet, choeur et transept Eglise Saint Laurent Façade occidentale L'église Saint Laurent est située dans la rue Basse, elle ne paye pas de mine vue de l'extérieur cf photo ci-dessus à gauche. Elle appartenait à un ancien prieuré de l'abbaye Saint Genou. Elle a sans doute été construite à la fin du XIème siècle en style Roman. Vendue comme Bien National et par lots au moment de la Révolution Française, elle a été transformée en logements, c'est pourquoi la nef est encore habitée. La façade occidentale cf photo ci-dessus à droite dessert en fait une habitation. La partie haute du chevet cf photo ci-dessus à gauche comporte, juste au-dessus d'une fenêtre qui a été rendue aveugle, une décoration de colonnettes dont l'une est cannelée. Le reste de l'édifice comporte une crypte du XIème siècle cf photo ci-contre avec un arc en plein cintre à doubles rouleaux. Crypte de l'église Saint Laurent Cette crypte est surmontée par un choeur qui est séparée de l'abside par un arc doubleau qui retombe sur des chapiteaux à feuillages en haut de colonnes cylindriques peintes cf photo ci-dessous à gauche. Les fresques murales C'est dans le choeur et l'abside que se trouvent de belles fresques murales Romanes réalisées au XIIème siècle, l'église en était sans doute complètement recouverte à l'origine. Ces fresques ont été identifiées sous un badigeon à la fin des années 1930, elles ont été remises en valeur dans les années 1980. Elles ont été réalisées avec de la peinture à l'eau colorée par des pigments qui sert ensuite à dessiner sur un enduit à base de lait de chaux qui fixe la fresque en séchant. Vue d'ensemble des fresques murales de l'église Saint Laurent La photo ci-contre montre les principales compositions, elles sont détaillées sur les deux photos en dessous. La Vierge en majesté Sur la voûte en cul-de-four de l'abside en arrière-plan se trouve une Vierge en majesté avec sur les côtés deux saintes tenant des palmes, elle est assise et tient le Christ sur ses genoux cf aussi photo ci-dessous à gauche. La tête de la Vierge est entourée d'un voile qui retombe sur ses épaules. Sa robe est de couleur pourpre. Le Christ dans une mandorle Sur la voûte du choeur au premier plan un Christ dans une mandorle est entouré par les 24 vieillards de l'Apocalypse cf photos ci-contre et ci-dessous à droite. Le Christ adresse adresse une bénédiction avec sa main droite, il tient un livre dans la main gauche. Sa robe est pourpre comme celle de la Vierge. Il est entouré par trois des quatre symboles des Evangélistes le lion de Saint Marc, l'aigle de Saint Jean, le symbole de Saint Mathieu, par contre le symbole de Saint Luc a disparu. Fresque de la Vierge dans l'abside Eglise Saint Laurent Fresque du Christ sur la voûte du choeur Sur la fresque de la photo ci-dessous à gauche, Saint Laurent est peint sur son gril, torturé par un bourreau pendant qu'un auxiliaire entretient le feu. Cette fresque est au bord de la fenêtre, sur le côté Nord de l'abside. La fresque sur la photo ci-dessous à droite représente un évêque avec sa crosse. Fresque du martyre de Saint Laurent Eglise Saint Laurent Fresque d'un évêque Livres des Editions Zodiaque sur l'Art Roman, Collection La Nuit des Temps Berry Roman de Jean Favière, de Basche - Editions Zodiaque La photo de la jaquette montre la fresque de la Vierge de l'église Saint Laurent de Palluau sur Indre. Touraine Romane de Charles Lelong - Editions Zodiaque Val de Loire Roman de Jean-Marie Berland - Editions Zodiaque Haut-Poitou Roman de Raymond Oursel - Editions Zodiaque Anjou Roman de Marcel Deyres, Jean Porcher - Editions Zodiaque Maine Roman de Marcel Deyres, Jean Porcher - Editions Zodiaque Arpheuilles Arpheuilles est un village à moins de huit kilomètres au Sud de Palluau, de l'autre côté de l'Indre. Eglise Saint Hilaire d'Arpheuilles L'église Saint Hilaire remonte au XIIème siècle, le choeur et chevet restent en style Roman. Le choeur comporte deux travées marquées par les conreforts extérieurs. Comme le montre bien la photo ci-dessus, la nef à gauche sur la photo est d'une facture postérieure. Les murs gouttereaux sont renforcés par quatre contreforts rectangulaires, les trois fenêtres sont placées en hauteur. Le portail de la façade occidentale est surmonté par un arc en plein cintre avec plusieurs voussures sculptées cf photo ci-contre. Les modillons sont aussi sculptés mais leur état est assez dégradé. Voussures et sculptures du portail de l'église Saint Hilaire Clion sur Indre Clion est une petite ville à six kilomètres au Nord-Est d'Arpheuilles et à moins de huit kilomètres au Sud-Est de Châtillon sur Indre. Son origine est ancienne, elle a été créée comme site d'un marché Claudiomagus à l'époque Gallo-Romaine. Château de l'Isle Savary Ce château est à la sortie Est du bourg. Il a été construit en 1465 sur l'emplacement d'un ancien chateau-fort qui remontait à l'An Mil. Le nom du site vient de Jourdan de Savary qui le possède au début du XIIIème siècle. La famille Savary le garde jusqu'au début du XIVème siècle. Il devient la propriété de Guillaume Varye, un proche de Jacques Coeur, qui entreprend une reconstruction complète de l'édifice à partir de 1465, il meurt en 1469 et sa veuve Charlotte de Bar achève l'édifice. Il a un plan carré, autour d'une cour se développent trois corps de bâtiments avec des tours d'angle, l'une d'elles est plus haute et fait office de donjon, il est isolé du corps de logis. Toutes les tours sont crénelées et ont des machicoulis et parcourues par un chemin de ronde. Il est entouré par un fossé sur trois de ses côtés Ouest, Sud et Est. L'intérieur du château a été réagencé au début du XIXème siècle. Laissé à l'abandon à partir de la fin du XIXème siècle, il a été restauré à la fin du XXème siècle. Château de l'Isle Savary à Clion sur Indre Châtillon sur Indre Chatillon sur Indre est une petite ville du département de l'Indre, elle est à un cinquantaine de kilomètres au Nord-Ouest de Châteauroux et à une trentaine au Sud-Est de Loches. Grace à son château et à son ancienne Collégiale Saint Outrille Notre-Dame la ville a gardé un cachet ancien mis en valeur par la rue piètonnière qui est entourée par des ruelles anciennes. Réservez votre hôtel à Châtillon sur Indre Panorama sur Châtillon sur Indre avec le Donjon et la chemise qui l'entoure Histoire Le village d'origine était situé à Toizelay à un kilomètre vers l'Ouest, les habitants se sont déplacés autour du château après la construction de celui-ci afin de bénéficier de sa protection. Au Moyen-Age, le bourg était protégé par une enceinte dont certains éléments restent visibles le long du boulevard du général Leclerc. Dès le la fin du IXème siècle Châtillon relève des seigneurs de Buzançais qui ensuite ont pour suzerains les comtes d'Anjou et en particulier Foulques III Nerra. C'est à ce titre que Châtillon fait partie des domaines contrôlés par les Plantagenêts au début du XIIème siècle. C'est Henri II Plantagenêt qui fait reconstruire le donjon du château vers 1150. A la fin de 1188, Châtillon et son château sont enlevés par le roi de France Philippe II Auguste qui est en guerre contre les Plantagenêts. Repris par ces derniers le château passe finalement sous le contrôle du roi de France en 1205. La vie du bourg a ensuite été rythmée par les succés ou mésaventures des seigneurs puis propriétaires du château jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Châtillon et sa région relevait de la Touraine. La ville avait une certaine importance au Moyen-Age comme en témoigne la construction de la Collégiale Saint Outrille Notre-Dame à la fin du XIème mais en dehors de l'enceinte castrale. Châtillon devient le siège d'une élection issue de celle de Loches à la fin du XVIème siècle puis d'un bailliage et d'un présidial une cinquantaine d'années plus tard. Au moment de la Révolution Française Châtillon est rattaché au nouveau département de l'Indre. Pour autant la ville et sa région sont restées liées au Pays Lochois. La ville comptait près de 4000 habitants en 1850, elle en avait encore près de 3600 en 1980 mais en une trentaine d'années elle en a perdu près de 800 plus de 20% pour arriver maintenant à 2800 habitants. Sa situation économique n'est donc pas florissante, de manière analogue à la région qui l'entoure. Maison ancienne qui a disparu au début du XXème siècle La ville conserve plusieurs monuments remarquables le château, avec d'une part le donjon et d'autre part l'enceinte castrale, et l'eglise Notre-Dame anciennement Saint Outrille qui est à la base de style Roman mais aussi marquée par la transition vers le style Gothique. Elle conserve aussi des maisons anciennes même si certaines, très caractérisques, ont disparu pendant la première moitié du XXème siècle cf photo ci-contre. Cette période n'a d'ailleurs pas été faste, de nombreux édifices intéressants ont alors été détruits ou endommagés. Le château Donjon, enceinte castrale et Logis Relisons la description qu'en faisait Stendhal en 1837, dans son livre Mémoires d'un touriste La diligence s'arrêtant deux heures à Châtillon sur Indre, j'ai couru à la fameuse tour. Au milieu des énormes pans de muraille de l'ancien château, s'élève un rocher, et sur ce rocher une énorme tour ronde de trente pieds de haut, et sur cette tour un seconde qui a soixante pieds d'élévation. Tout celà est revêtu de lierres magnifiques. L'ensemble castral est difficile à identifier pour le visiteur, d'abord parce qu'il est vaste et surtout il a été désarticulé au fil des siècles. De nombreuses parties ont été détruites à la fin du XIXème siècle et certaines constructions sont en mauvais état. Il se compose maintenant d'édifices divers dont certains par exemple les maisons qui ont été ajoutées à l'époque moderne n'ont rien à voir avec le château d'origine. L'ensemble castral avec le donjon, l'enceinte castrale et les logis L'ensemble castral comporte plusieurs parties, en premier lieu le Donjon parfois appelé Tour de César sur le flanc Ouest de l'enceinte castrale dont il subsiste plusieurs éléments sur les flancs Nord et Est et les Logis construits par Pierre de la Brosse à la fin du XIIIème siècle, ils donnent sur l'Indre vers l'Est. Le Château à travers les siècles Dès le IXème siècle une motte point fortifié est implantée sur le point haut de Châtillon. Le roi de Francie Occidentale Charles le Chauve donne vers 870 à un de ses fidèles, Haimon, la motte de Châtillon. Un château avec un donjon sur la motte et une enceinte castrale a sans doute été construit dès le XIème siècle. Dans la seconde partie du XIIème siècle le château appartient à Henri II Plantagenêt qui fait reconstruire le Donjon. Philippe II Auguste concède en 1205 le château de Loches et celui Châtillon à Dreux de Mello. Le roi Louis IX les récupère en 1250. Le château de Châtillon est de nouveau concédé par le roi Philippe III à son favori Pierre de la Brosse en 1274. A la fin du XVème siècle il est occupé par l'administration royale, certaines parties sont même louées. Il finit par être vendu au milieu du XVIIIème siècle. Au moment de la Révolution Française il est à nouveau vendu mais cette fois par lots, il est négligé et même maltraité pendant le XIXème et la première moitié du XXème siècle. Depuis la fin du XIXème siècle, la municipalité rachete petit à petit l'ensemble castral et tente de le remettre en valeur. Le Donjon Sa construction a été réalisée dans la seconde partie du XIIème siècle par Henri II Plantagenêt qui cherchait alors à consolider sa tutelle sur le Bas-Berry. Le donjon permettait de contrôler toute la campagne environnante. Le donjon est implanté sur une motte escarpée qui fait environ 50 mètres de diamètre. Il est situé sur le flanc Ouest de l'enceinte castrale. Il se compose d'une tour cylindrique d'environ 12 mètres de diamètre et 18 mètres de hauteur, elle était sans doute plus élevée à l'origine. Elle était alors couverte par un toit. Elle comportait aussi des niveaux souterrains. A l'intérieur une salle est couverte par une voûte en coupole et avec des ouvertures étroites archères. La tour a été réaménagée et renforcée dans le courant du XVème siècle en conséquence de l'insécurité créée par les luttes de la Guerre de Cent Ans. Puis elle a malheureusement été réamenagée à nouveau, en 1930, pour y placer un réservoir d'eau. Donjon de Chatillon sur Indre avec la partie Nord de la chemise, en bas une des tours de la Porte Nord Cette tour est entourée par une petite enceinte appelée chemise qui a été réalisée en deux temps. La partie Sud-Ouest est la mieux conservée avec 23 pans bien visibles grace à un parement en pierre blanche cf photo ci-dessous à gauche, l'autre partie est quasiment démolie jusqu'au niveau du terre-plein. Les deux parties de la chemise ont perdu leurs créneaux. L'enceinte castrale La muraille protégeant le château se raccordait sur la chemise du Donjon, à la fois côté Sud et côté Nord. La partie Sud de cette enceinte a été détruite en 1885, y compris la porte Sud qui était l'entrée principale du château cf photo de son emplacement ci-dessous à gauche. Elle était à la jonction de la place du Vieux-Château et de la place du Marché. Des maisons modernes ont été construites à la place de cette porte Sud. La partie Est a été transformée au moment de la construction des Logis à la fin du XIIIème siècle. Emplacement de l'ancienne Porte Sud dans l'enceinte du château, au-dessus le donjon et la partie Sud-Ouest de sa chemise La partie Nord conserve des éléments de l'enceinte Porte Nord et Tours quadrangulaires, elles sont noyées dans des constructions de l'époque moderne. La Porte Nord Des ruines de la porte Nord sont encore visibles cf photo ci-dessous, elles sont au pied du donjon cf photo au-dessus, en fait cette porte a été construite à la fin du XVème siècle. Deux tours semi-circulaires encadraient un pont-levis, une rampe devait permettre d'accéder à la cour du château. Porte Nord de l'enceinte du château de Châtillon sur Indre Les Tours quadrangulaires Les tours qui subsistent se situent sur le côté Nord de l'enceinte le long de la rue Isorée cf plan au-dessus et photos ci-contre et ci-dessous. Elles sont maintenant insérées dans des habitations et dans le même état d'entretien que celles-ci. Deux autres tours quadrangulaires existaient sur le côté Sud, elles ont été démolies à la fin du XIXème siècle. Les tours quadrangulaires de la partie Nord de l'enceinte du château La tour sur la photo ci-dessous à droite s'appelle la tour des prisons appartient à la commune elle est sur cinq niveaux, celle sur la photo à gauche est privée. C'est entre ces deux tours qu'était établi un bâtiment qui a contenu des prisons, il prenait appui sur une tour et sur l'intérieur de la muraille. Leurs bases sont aveugles et surmontés par des étages munis d'archères avec ébrasement ouvertures qui se retrécissent de l'intérieur vers l'extérieur. Une des tours conserve les traces d'un chemin de ronde qui devait longer toute la courtine à l'époque médiévale. Les tours quadrangulaires de la partie Nord de l'enceinte du château Les Logis En 1274, le roi de France Philippe III donne à son conseiller et chambellan Pierre de la Brosse la châtellenie de Châtillon, y compris le château et la ville. Celui-ci fait construire un important Logis avec une grande terrasse. Il est arreté, condamné et exécuté en 1278. Châtillon et son château reviennent alors dans le domaine royal. Dans les décennies qui suivent le château sert parfois de résidence royale. L'enceinte et les Logis sur le flanc Est du château Le Logis principal domine l'Indre sur le côté Est, il donne sur une grande terrasse d'agrément cf photo ci-dessus. Il a plusieurs niveaux avec de nombreuses fenêtres. La chapelle prolonge le logis sur son flanc Sud, elle a été réalisée après 1280. Les Logis vus du Nord-Est du château, à gauches deux tourelles faisant partie de l'enceinte et à droite la première tour quadrangulaire Le côté Nord du Logis comporte trois étages bien visibles avec les trois niveaux de planchers du pignon cf photo ci-dessus. Sous ce pignon apparaissent deux tourelles arasées, elles étaient encore complètes au milieu du XVIIIème siècle, celle du Nord-Est à gauche contenait un escalier raccordé aux étages du Logis. Les Logis vus du côté Ouest donnant sur la place du Vieux-Château Eglise Notre-Dame anciennement Collégiale Saint Outrille Une Collégiale a été fondée à Châtillon au XIème siècle avec un chapitre de chanoines par le seigneur Guy de Châtillon, elle était dédiée à Saint Outrille Austrégésile, un archevêque de Bourges qui est mort en 624. La collégiale relevait de cet archevêché. L'église actuelle de cette collégiale a été commencée au XIème siècle et sa construction s'est étendue sur les deux siècles suivants, elle comporte donc des parties en style Roman et d'autres en style Gothique. La première église est modifiée au XIIème siècle, la nef est reconstruite avec des voûtes en berceau et l'ajoût de collatéraux dont les arcs doubleaux s'appuient sur des contreforts extérieurs. Ainsi les fenêtres sont plus grandes et fournissent un meilleur éclairage de l'intérieur de l'édifice. Au XIIIème siècle la croisée du transept est couverte d'une voûte angevine de style dit Plantagenêt et elle est surmontée par un clocher. Au XVème siècle des chapelles sont implantées dans les collatéraux. Façade Ouest et côté Sud de l'église Notre-Dame En juillet 1790, pendant la Révolution Française, le chapitre des chanoines de Saint Outrille a été supprimé. L'église devient celle de la paroisse de Châtillon en 1801, elle est dédiée alors à Notre-Dame. Elle a été restaurée d'abord en 1804, 1813, 1845 puis de manière plus complète de 1852 à 1854. Ceci n'empêche pas l'effondrement, en 1874, d'une chapelle donnant sur un collatéral, les travaux reprennent de 1875 à 1877. D'autres travaux de consolidation ont eu lieu de manière récurrente jusqu'à maintenant. La longueur de l'édifice est de près de 37 mètres, celle du transept est de plus de 21 mètres. Le choeur, les absides et le transept sont les éléments les plus anciens cf photo ci-contre ils remontent au XIème siècle. Façade occidentale de l'église Notre-Dame La façade Ouest cf photo ci-contre Elle a été reprise dans les années 1850, d'où son allure nette, seuls les chapiteaux de la partie basse ont été réemployés. Elle est divisée horizontalement en deux niveaux. La partie haute porte des fenetres, celle du centre étant plus importante, elles sont en plein cintre. Dans la partie basse, en avant des portes, existait un porche voûté en ogives le départ des ogives est encore visible, il protégeait les sculptures des portes. Sur les trois portes seule celle du centre le portail principal est ouverte, les portes latérales sont aveugles depuis le XVIème siècle. Le portail central est surmonté par quatre voussures en plein cintre et d'une archivolte. La première voussure est décorée de feuilles d'acanthe, les trois autres avec divers fleurons. Les chapiteaux sculptés sont portés par des colonnettes, les thèmes représentés cf photo ci-dessous sont par exemple Adam et Eve et des illustrations de la lutte des forces du Bien et du Mal. La façade est divisée verticalement en trois parties par quatre contreforts, la partie centrale correspond à la nef, les parties latérales aux collatéraux. Sculptures des chapiteaux du portail de l'église Notre-Dame La Nef et les collatéraux La nef possède quatre travées avec des collatéraux, elle est du XIIème siècle. A l'intérieur elle a une allure élancée en effet, sa largeur sans les collatéraux n'est que de 7 mètres alors que la hauteur sous la voûte est de près de 17 mètres. Elle se prolonge par le transept, le choeur et l'abside en hémicycle. Les voûtes de la nef sont en berceau brisé avec des doubleaux. Les voûtes des collatéraux sont en berceau également avec des doubleaux. Les arcades de séparation sont également en arc brisé et retombent sur des piliers avec des colonnes engagées. Elle comporte des chapiteaux sculptés qui pour la plupart d'entre eux sont des reprises du XIXème siècle cf photo ci-dessous à droite. Nef, collatéraux et choeur Sculpture d'un chapiteau de la nef XIXème siècle Le Transept Le transept se compose de la croisée et des bras Nord et Sud, il a une longueur de 21 mètres et l'ensemble a été surélevé cf photo en-dessous. La croisée du transept est encadrée par quatre grandes arcades en plein cintre et à rouleau unique qui retombent sur des piliers avec des colonnes engagées. Elle est couverte par une voûte d'ogives à nervures toriques, elle a été réalisée au XIIIème siècle. Les chapiteaux de la croisée du transept ont été réalisés au milieu du XIIème siècle, ils sont de qualité Daniel dans la fosse aux lions, Saintes femmes allant au tombeau du Christ, la Légende de Saint Outrille, etc. Chaque bras du transept croisillon est couvert par une voûte en berceau plein cintre et possède une absidiole en hémicycle sur son côté Est, elles sont couvertes par un cul-de-four. Les fenêtres son en hauteur. Haut du transept Sud de l'église Notre-Dame A l'extérieur, en haut du pignon du transept Sud un bas-relief représente un Christ en gloire encadré de deux anges cf photo ci-contre. En descendant on trouve deux bas-reliefs qui sont peut-être issus de l'église du XIème siècle, on peut y identifier Saint Pierre et Saint Outrille qui punissent un personnage qui accapare les biens des églises. En dessous deux fenêtres ont des archivoltes dont certaines reposent sur des colonnettes. Encore en dessous, une porte donne sur le flanc Sud de la nef cf photo ci-dessous, elle comporte des voussures en retrait les unes par rapport aux autres et qui sont décorées par des fleurs à quatre pétales, des billettes et des pointes de diamant. L'inscription en haut à droite provient d'un bas-relief antérieur, il évoque une guérison faite par Saint Austégésile Outrille. Portail du bras Sud du transept Le Choeur et l'abside A l'intérieur, le choeur n'est que constitué que d'une courte travée, il est relié à la croisée du transept par une arcade en berceau à double rouleau. L'abside est en cul-de-four, elle est éclairée par des fenêtres avec des voussures en plein cintre qui retombent sur des colonnettes avec des châpiteaux sculptés de motifs variés collerettes de feuillages, animaux, .... La base du mur comporte cinq arcades aveugles en plein cintre dont le style montre que c'est la partie la plus ancienne de l'église. Chevet et transept Sud de l'église Notre-Dame Le Chevet A l'extérieur, le chevet permet de se rendre compte des volumes respectifs du transept, du choeur et de l'abside la travée du choeur est beaucoup plus haute que l'abside. Les deux absidioles des bras du transept entourent l'abside principale. Toutes les fenêtres sont surmontées d'un arc en plein cintre. On remarque la surélévation par rapport au sol qui est en pente descendante. Le style Roman du Val de Loire est bien visible dans cette église. Bulletin Monumental 2010 168-1 Châtillon sur Indre Editions Picard de Société Française d'Archéologie - ISBN 2901837352 La vallée de l'Indre dans le Sud de la Touraine de Bridoré à Montbazon Après Chatillon l'Indre passe auprès de Bridoré et de son château cf photo ci-dessous, puis à Saint Hippolyte et près de Verneuil sur Indre, à Saint Jean-Saint Germain et à Perrusson qui possède une belle église Romane. Le château de Bridoré Enfin la rivière arrive à Loches où elle passe au pied de la Cité médiévale et de ses châteaux puis à Beaulieu les Loches. Elle remonte ensuite en direction du Nord-Ouest, passe à Courçay puis Cormery qui conserve les ruines d'une ancienne abbaye et possède une belle église Romane, Notre-Dame du Fougeray. Au-delà la rivière prend une direction plein Ouest et atteint Esvres puis Montbazon. La vallée de l'Indre dans le Sud de la Touraine Loches Le Lochois La Vallée de la Claise Bridoré Verneuil sur Indre Perrusson Beaulieu les Loches Azay sur Indre Reignac Courçay Cormery Esvres Veigné Librairie Vous pouvez acheter des livres sur le Blésois-Sologne, Paris, le Val de Loire, le Maine, l' Anjou, le Pays Chartrain, l' Orléanais-Berry, le Poitou, et les Charentes ainsi que des ouvrages plus spécialisés sur l'Histoire de France et les Chateaux de la Loire, le Moyen-Age, les Chateaux-Forts, les Cathédrales, les Abbayes et l'Art Gothique. La Librairie de FranceBalade vous permet d'acheter des Livres sur la Rome Antique, la Provence et la Cote d'Azur, les Régions du Sud-Est, les Régions du Nord-Ouest, les Régions de l'Est et du Nord et les Régions du Sud-Ouest de la France. Vous pouvez aussi acquérir des Cartes Routières et des Guides Touristiques. Pour vous distraire voici les Abums Tintin et les Albums Astérix. L'accés à la Librairie en ligne se trouve en bas de page. Berry d'antan Scènes de la vie quotidienne de Bernard Daniel - ISBN 2908670259 Moeurs et coutumes en Berry au XVIIIème siècle - ISBN 2908670526 Berry des traditions et superstitions 10 septembre 2002 de C. Seignolle - Broché - ISBN 2911272528 Contes traditionnels du Berry de Solet - Broché - ISBN 284113573X
LesSeigneurs De La Vallée De L'isle: Numéro de siret de l'éleveur: 481 750 230 00031: Localisation: 24380 Veyrines-de-vergt: Siret : 481 750 230 00031 Siret vérifié et validé le 07 Mars 2022 08:59:36. Cet éleveur est référencé sur Eleveurs-Online depuis 16 ans, 7 mois et 30 jours. 2378 pages vues depuis le 05 Avril 2022 . Eleveurs-online.com. est édité par la société
Le lieu dessiné par le Vicomte Frotier de la Messelière. Le château de Coëtlogon, ancienne Châtellenie & fief de Haut-Ber, appartenoit, en 1280, à Henri, Chevalier, Seigneur de Coëtlogon, qui laissa plusieurs enfants. Pierre, son second fils, a été la premiere souche des Seigneurs de Mejusseaume. La Terre & Seigneurie de Coëtlogon fut réunie aux Terres de Pleugriffet, de la Motte-au-Vicomte, du Gouray, de la Lande, du Châtel, du Beaufond, & érigée en Marquisat fous le nom de Coëtlogon, relevant du Duché de Bretagne, par lettres du mois de Mai 1622, enregistrées au Parlement de Rennes l’an. ... en faveur de René, Sire de Coëlogon, qui mourut sans enfants mâles. Sa fille aînée, nommée Philippe de Coëtlogon, hérita de ce Marquisat, & se maria avec René de Coëtlogon, Seigneur de Mejusseaume, son parent, & aîné d’Alain-Emmanuel de Coëtlogon. Ce René de Coëtlogon fut nommé Vice-Amiral le 18 Novembre 1716, Chevalier des Ordres du Roi en 1724, & Maréchal de France le premier Juin 1730. Il se trouva à onze batailles, où il se distingua beaucoup il fut un des plus grands hommes de mer de son temps, & se montra digne des honneurs & des emplois dont il fut revêtu il ne jouit que sept jours de la dignité de Maréchal de France, & mourut âgé de quatre-vingt-trois ans. Louis de Coëtlogon » son frère, a formé branche des Vicomtes de Loyat. René Marquis de Coëtlogon, eut, de son mariage avec Philippe de Coëtlogon, un fils, nommé René-Hyacinthe, qui mourut sans enfants mâles. Sa fille, nommée Susanne Guyonne, épousa Philippe-Gui de Coëtlogon, son cousin-germain, à qui elle porta le Marquisat de son nom ils eurent un fils, nommé César, qui épousa Catherine-Claude le Borgne d’Avaugour, de laquelle il n’eut point d’enfants mâles. Sa fille aînée & principale héritiere a porté ce Marquisat dans la maison de Carné, par son mariage avec le Comte de Carné. C’est de Philippe de Coëtlogon qu'on a dit qu’il avoit été l'homme du monde le plus aimable, &, ce qui n’en est pas toujours une suite, l'homme du monde le plus aimé. Notes laissées par Jean Ogée. Sur le plan cadastral de Coëtlogon on peut comtempler le site des Douve où fut aménagée la première défense -cernée de bleu l'endroit voisinait la voie antique de Corseul à Vannes un château datant du XVIIIe siècle remplaça l'antique forteresse mais il fut incendié en 1795 lors d'un combat entre chouans et bleus -sources fournies par M. Frotier de la Messelière ; -en blanc, ce château XVIIIe dont les ruines disparurent à la fin du XIXe siècle. La châtellenie de Coetlogon est un fief de Haubert dans l'évêché de St. Brieuc, elle a été érigée en marquisat avec le vicomté de Pleugriffet & autres terres en 1622. pour François de Coetlogon. Voici une généalogie de cette Maison Eudes de Coetlogon est qualifié chevalier, dans un acte du troisième jour avant Pâques 1180. par lequel il fonda, du consentement d' Agnès de Derval sa femme, pour eux & pour leurs prédécesseurs, un service annuel dans la chapelle de sainte Marguerite dans les bois de Coetlogon ; les témoins de cette fondation furent entr'autres P. doyen de Porhoet, C. Miniac vic. de Ploermel & Eudes de Plelan, chevaîier. II prend la même qualité dans la donation faite l'an 1207. de la chapelle de sainte Brigite, en faveur d'un moine de l'abbaye de - Paimpont, par Guiomar, seigneur de Merdrignac, Orent sa femme & Robin leur fils. Cet acte fut approuvé & autorisé par Pierre évêque de St. Malo. I Henry de Coetlogon, est connu par l'acte de partage de la succession de monseigneur Bon fils le comte Porhoet, passé à Viljegu entre Raoul seigneur de Foulgieres, d'une part, & Pierre de Chemillé, seigneur de Branchesac & Alienor sa femme, de l'autre part, vérifié & approuvé pat les lettres de Jean duc de Bretagne, données à Ploermel le samedy après la Chandeleur 1248. Les parties disent dans cet acte qu'il réserve un Aisnage à louer de monseigneur Henry de Coetlogon, lequel étoit mort. Les premiers degrez de cette généalogie sont rapportez d'après les lettres patentes accordées par François duc de Bretagne le 23. octobre 1479. a Gilles de Coetlogon seigneur de Mejusseaume, & suivant les mémoires de cette maison. Femme, Marguerite d'Espeaux, fut mariée par contrat passé la veille de la Chandeleur 1239. 1° Jean I. du nom, seigneur de Coetlogon, qui suit. 2°. Pierre dit Perrot de Coetlogon, seigneur du Gué-de-l'Isle, dont la postérité sera rapportez cy après -Seigneurie du Gué-de-L'Isle voir La Seigneurie du Guet-de-l'Isle. 3° Olive de Coetlogon, épousa Gilles du Cambout, chevalier, seigneur de Quersalio, avec lequel elle est nommée dans un acte de lan 1266. II. Jean I. du nom, seigneur de Coetlogon, chevalier, donna à Robin de Coetlogon son neveu , la terre du Gué-de-l'Isle en forme de partage. Femme, Angélique de Montauban, fille de Pierre seigneur de Montauban, & de Râdegonde du Faou, fut mère de III Maury seigneur de Coetlogon, auquel on donne pour Femme, Lucie d'Acigné, fut mère de IV. Olivier seigneur de Coetlogon, est nommé en 1419. au nombre des capitaines qui accompagnèrent le comte d'Estampes, frère de Jean duc de Bretagne au voyage de Rouen. Il est qualifié sire de Coetlogon dans l'assise du general Parlement, tenu à Vannes le 16 octobre 1420. dans lequel le duc de Bretagne reçut le serment de fidélité, & confirma l'association de la noblesse contre la maison de Penthievre. II accompagna ce prince au voyage d'Amiens en 1425 & lui prêta nouveau serment de fidélité avec Jean de Coetlogon son fils l'an 1437. Femme, Nicole de Beaumanoir-Eder, suivant des procédures faites en la cour de Ploermel, contre Jean de Beaumanoir-Eder son frère, en demande du partage de Nicole sa soeur. 1° Jean II. du nom, seigneur de Coetlogon, qui suit. 2° Jeanne de Coetlogon, femme de Raoul de Troveschoar, dont les filles traiterent avec leur cousin maternel. V. Jean II. du nom, seigneur de Coetlogon, fit aussi le voyage de Rouen en 1419 & fut un des commandans des compagnies de gentilshommes vers St Aubin du Cormier & aux frontières de Normandie sous les ordres de Richard de Bretagne, comte d'Estampes. Pierre des Fossez lui rendit un aveu le 18. février 1432. Gefroy Rouillé & Marguerite sa femme lui en rendirent un autre le 6 avril 1434 & est qualifié de monseigneur dans ces deux actes. II prêta de nouveau serment de fidélité au duc de Bretagne en 1437 & est qualifié sire de Coetlogon dans la réformation de la noblesse en 1442. Femme, Isabeau de la Sauraye, fille d'Alain de la Sauray, seigneur d'Uzel, & d'Isabeau de Marchaix, & soeur de Perronelle de la Sauraye, femme de Jean de Malestroit. Elle étoit veuve de N... vicomte de S. Denoual. 1° Jean III. du nom, seigneur de Coetlogon, qui suit. 2° Alain de Coetlogon, fut partagé comme juveigneur par acte du 5 may 1513. passé entre Geoffroy de Coetlogon son neveu & lui. 3° Eufraise de Coetlogon, mariée à Amaury de la Moussaye en 1455 fut partagée par son frère le 13 janvier 1461. VI. Jean III. du nom, seigneur de Coetlogon, reçut un aveu de Jean de Madeuc seigneur de Guemadeuc le 24 avril 1470. Olivier de Coetlogon, seigneur de Kerfily, fit une subrogation à son profit dans le retrait qu'il avoit fait de la terre du Guemadeuc, vendue par Gilles de Coetlogon, seigneur de Mejusseaume, à Alain seigneur du Gué-de l'Isle, Cet acte fut passé à la cour de Ploermel le 17 juin 1495. Femme, Louise du Parc de Locmaria, soeur de Jean du Parc, chevalier, seigneur de Locmaria voir Généalogie de la famille du Parc de Locmaria , qui lui fit partage le i5. juillet 1501. 1° Geoffroy seigneur de Coetlogon, qui suit. 2° Gillette de Coetlogon, mariée par contrat du 17 octobre 1511 à Jean de Boisjan, seigneur de Coelan & de Dagoherie, dont elle étoit veuve en 1533. 3° Françoise de Coetlogon, fut mariée par contrat du 18 octobre 1519 à Alain des Déserts. 4° Jacquemine de Coetlogon, femme de N... seigneur de Bosny. VII. Geoffroy, seigneur de Coetlogon, est qualifié sire de Coetlogon dans la réfomation de la Bretaigne en 1513, transigea le 26 juillet 1514 avec Jean vicomte de Rohan, pour les prééminences des ville, église & paroisse de la Trinité en Porhoet, & conjointement avec sa mere le 16 octobre 1514. il passa une autre transaction avec Michel de la Vallée, seigneur de la Garenne. Femme, Anne de Coetmen, fille de Jean baron de Coetmen, vicomte de Tonquedec, & de Jeanne du Pont, & soeur de Gillette de Coetmen, femme de Jean sire d'Acigné, fut mariée par contrat du 5 octobre 1505. 1° Julien, seigneur de Coetlogon , qui suit. 2° René' de Coetlogon, seigneur de Laurenan,fut partagé comme juveigneur par son frère le 1. février 1537. 3° Jeanne de Coetlogon, mariée à N. . . seigneur de Penhoet l'an 1535. VIII. Julien, seigneur de Coetlogon & de la Plesse, est qualifié sire de Coetlogon dans les réformations de 1535 & 1549. Il permit en 1535, à Jean de la Vallée, écuyer sieur de Lascouet, d'y élever justice patibulaire à deux piliers ; il est dit fils de Geoffroy dans un contredit fourni le 5 octobre 1541. par lequel il demanda le droit naturel d'Anne de Coetmen sa mere, contre Anne de Monrejean, tutrice de Jean sire d'Acigné, & reçut un dénombrement le 18 may 1553 de Louis de la Vallée, seigneur de Lascouet. II est qualifié noble & puissant dans le contrat de mariage de son fils, qui prend les mêmes qualitez. Femme, Anne le Rouge, fille unique & héritière de Gilles le Rouge, seigneur de Kerberio & de la Lande, président universel de Bretagne, sénateur de Milan, & de Jeanne de Romelin, fut mariée par Contrat du 17 octobre 1536. 1° François seigneur de Coetlogon, qui suit. 2 ° Marguerite de Coetlogon, épousa 1°. Bertrand de Brehan, seigneur de Lascouet 2°. en 1571,Jan du Dresnay, chevalier, seigneur de Trobodec. 3° Françoise de Coetlogon, femme de François de Cahideuc, seigneur du Bois-de-la-Motte en 1559, capitaine des gentilshommes du diocèse de St Malo. 4° Louise de Coetlogon, fut mariée par contrat du 15. juillet 1559 à h Jean le Forestier, seigneur de Kerhuges & de Callac. IX. François, seigneur de Coetlogon, de Kerberio, de la Lande & de la Motte-au-Vicomte, chevalier de l'ordre du roi sous Charles IX, gentilhomme ordinaire de sa chambre, lieutenant d'une compagnie d'hommes d'armes de ses ordonnances,étoit mort en 1570. Femme, Gillette de Coetquen, fille de François seigneur de Coetquen, & de Françoise de Malestroit, dame d'Uzel, fut mariée par contrat du 9 may 1555, reçut en partage de Jean seigneur de Coetquen son frère le 12. juin 1552, & etoit morte en 1579 1° François II du nom, sire de Coetlogon, qui suit. 2.° Vincent de Coetlogon, seigneur de Kerberio 3° Jeanne de Coetlogon, femme de Julien Botherel, vicomte d'Apigné, dont elle étoit veuve en 1591. 4° Renée de Coetlogon, épousa 1° Lancelot le Chevoir, chevalier seigneur de Coetdolan ; 2° Hervé de Parcevaux, seigneur de Mazernou. René de Coetlogon son neveu lui céda le 16 juillet 1605 la métairie & la maison de Bublion. X. François IIdu nom, sire de Coetlogon, de Kerberio, de la Lande, de la Motte-au-Vicomte & du Chastel, est ainsi qualifié dans l'acte de tutelle des mineurs de Julien Botherel ; rendit aveu le 1er décembre 1585 à René vicomte de Rohan, & partagea Vincent de Coetlogon son frère le 5 août 1596. Femme, Jeanne de Tehillac, fille de René sire de Tehillac, & de Louise d'Espinay, fut mariée par contrat du 15 septembre 1579 & eut en partage la terre de Pleugriffet. 1° René sire de Coetlogon, qui suit. 2° Jean de Coetlogon, seigneur de la Lande, conseiller du roi, grand prévôt de Bretagne, lieutenant au gouvernement des ville & château de St Malo en 1643. avoit transigé avec son frère aîné le 15 février 1610 & avoit eu 20000. livres, pour tous droits. Femme, Marguerite de Treal, fille de François de Treal, chevalier seigneur du Pleísis-Beaubois voir Beaubois et ses Seigneurs, page n° 1, par M. Alfred de Tesson, Capitaine de Frégate en retraite de Vauluisant, & de la Grimaudaye, & de Susanne Boutier de Charcau-d'Assy, fut mariée le 15 janvier 1616 & mourut le 15 novembre 1622. étant mere de Louis de Coetlogon, seigneur de la Lande, de Vauluisant & de la Grimaudaye, fut baptisé le 1$, décembre Charlotte Boutier, alias Brevel, ne laissa qu'une fille Françoise de Coetlogon, baptisée le 15 septembre 1643 épousa Eustache-Joseph-Marie du Han, conseiller au parlement de Bretagne 3° Marie de Coetlogon, fut mariée par contrat du 5 novembre 1609 à Roland de la Lande, seigneur du Loutregoumen. XI René, sire & marquis de Coetlogon, obtint au mois de may 1622 des lettres du roi, portant réunion des terres de Coetlogon, de Pleugriffet, de la Lande, du Chastel, de Beaufond, de la Motte-au-Vicomte & du Gouray, & érection de ces terres en marquisat, sous le nom de Coetlogon, relevant du duché de Bretagne, & transigea le 29 juin 1632 avec Jean de Coetlogon seigneur de Kerberio. Femme, Gilette de Ruellan, fille de Gilles de Ruellan, seigneur du Rocher-Portail & du Tiersant, & de Françoise Miolais, fut mariée par contrat du 9 octobre 1605. Elle étoit soeur de Guyonne de Ruellan, femme de François de Cossé duc de Brissac, pair & grand pannetier de France. 1° Louis de Coetlogon, mort jeune. 2 ° Philippe de Coetlogon, devint héritière deSa branche par la mort de son frère, & épousa René de Coetlogon son parent, vicomte de Mejusseaume. 3° Susanne de Coetlogon, mariée en 1635 à Guy le Meneust, seigneur de Brequigny, président à mortier au parlement de Bretagne. 4° Françoise de Coetlogon, épousa Thibaut le Maintier seigneur de Carmené.
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À propos de Château de la Rivière Quelle est l’histoire du domaine ? Charlemagne serait à l'origine du château de La Rivière, à la fin du VIIIe siècle, quand il voulait des forteresses défensives aux marches de son empire. Au XIIe siècle, entre deux croisades ou deux conflits locaux, les seigneurs locaux vendangent leurs terres. Entre 1553 et 1577, Gaston de l'Isle, également maire de Bordeaux, fait construire le château actuel. Plus tard, à partir de 1962, Jacques Borie constitue le plus vaste domaine de Fronsac avec près de 60 ha de vignes. Le négociant et homme d’affaires Jean Leprince l’achète en 1994. Sa fille Valérie et son gendre Xavier Péneau agrandissent le domaine et réalisent d’importants travaux dans les chais. Les vins bénéficient des conseils de l’œnologue Michel Rolland. Au décès accidentel de M. Leprince en 2002, sa famille décide de vendre le château à l’entrepreneur James Grégoire, à la tête des machines à vendanger éponymes. Le vignoble s’agrandit et passe à 65 ha. En 2013, James Grégoire décide à son tour de vendre le domaine à Lam Kok, propriétaire du groupe hôtelier hongkongais Bolian. Un triste accident d’hélicoptère, le jour de la vente officielle, voit périr l’ancien et le nouveau propriétaire ainsi que son fils et leur interprète. Le groupe chinois, spécialisé dans le tourisme haut de gamme et le négoce de thés, reste à la tête du domaine, sous l’autorité de Mme Lau Kok. Qui sont les propriétaires et gérants du domaine ? Le château de La Rivière, domaine viticole de Fronsac parfois appelé le Versailles du Fronsadais », est la propriété depuis 2013 du groupe hôtelier chinois Bolian également producteur de thés de Pu’er. Le directeur général en est Xavier Buffo, qui y travaille depuis 1997. Un festival de trois jours, Confluent d’arts, aux multiples expressions artistiques, y est organisé chaque été depuis 2017. Possibilité de séjourner sur place, dans cinq chambres d’hôtes. Comment les vins du domaine sont-ils faits ? Chacun des propriétaires au fil des siècles est tombé sous le charme des lieux et a su mettre en valeur ce joyau et le préserver. Depuis 2003, l'œnologue Claude Gros œuvre à perpétuer la tradition d'excellence des vins nés et élevés sur les terres de la Rivière ». L'encépagement des 53 parcelles du domaine fait la part belle au merlot 85 %, avec 7 % de cabernet sauvignon, 7 % de cabernet franc et un 1 % de malbec, avec des sols argilo-calcaires et graveleux. Au chai, on trouve des cuves en inox et en bois ainsi que des barriques de chêne. Les vins sont conservés dans des caves creusées au XIXe siècle et très étendues, soit 25 km de galeries. Quel est le style des vins du domaine ? Le domaine produit plusieurs cuvées le grand vin, mais aussi l’Aria, quintessence du vignoble, Les Sources de Château de La Rivière, qui est le second vin, un bordeaux blanc 100% sauvignon blanc et gris et un rosé, Le Lion de La Rivière. Quelle sont les meilleures cuvées du domaine ? Château de La Rivière 2015 Château de La Rivière 2009 Château de la Rivière Aria 2012 Mis à jour le 4 mai 2022 par Bruno Ménard Le producteur vous en parle Le Château de La Rivière est la plus grande propriété de Fronsac avec près de 100 hectares de terres et 65 hectares de vignes. Il domine la vallée de la Dordogne qui lui assure une régulation climatique naturelle très favorable. Le terroir argilo-calcaire est dominant avec deux types d’expositions des vignes situées sur le plateau calcaire et d’autres en côte, exposées au sud, sur des sols de molasse. Le Château de La Rivière abrite des carrières de calcaires sur une surface de 8 hectares, idéales pour l’élevage du vin en barrique et la conservation des bouteilles, et les fait visiter aux touristes.

Àla fin de la préhistoire l'homme occupait déjà les abris sous roche du vallon de Chinchon. Quelques vestiges dispersés sur le territoire attestent d'une occupation romaine. L'époque féodale voit la seigneurie passer du comte de Toulouse à la papauté, puis échoir à la famille de Sade qui la conservera pendant plus de 400 ans. Saumane, situé dans le Comtat Venaissin, fut d'abord

Histoire du village Situé à l’extrémité Sud-Ouest du canton de L’Isle-Jourdain, Castillon-Savès domine la vallée de la Save en rive gauche. Les seigneurs du Cogotois furent maîtres de ce lieu pendant 600 ans. Au Moyen-Age se forma un petit pays » entre Samatan et L’Isle-Jourdain le Cogotois, habité en partie par des marginaux », les Cougots ». Son premier seigneur s’installa à Castillon vers la fin du XIème siècle dans un château féodal. Les ruines de son donjon carré roman à l’ouest du village, en son encore le témoignage. A l’origine le Cogotois s’étendait approximativement sur les territoires actuels des communes de Clermont-Savès, Marestaing, Monferran-Savès, Labastide-Savès et Auradé. Quatre familles nobles parentes se succédèrent de 1200 à 1791. La première, les Maretsang s’imposant pendant 300 ans de 1200 à 1499. En 1342 le roi de France attribua à cette famille le titre de vicomte de Cogotois, et en 1470 Géraud de Marestang fut armé chevalier par Louis XI. De par sa sagesse il fut l’un des curateurs de son suzerain Charles d’Armagnac devenu fou en 1490. Sans postérité c’est un neveu, d’Astarac Fontrailles qui présida en 1499 à la destinée du Cogotois. De famille riche, puissante et protestante, les maîtres des lieux se firent remarquer par leur brutalité durant les guerres de religion. Michel d’Astarac Fontrailles fut nommé en 1576 sénéchal de L’Isle-Jourdain par Henri de Navarre, son fils Benjamin gouverneur d’Auch vers 1610, et son petit-fils Louis sénéchal de Fezensac et d’Armagnac vers 1650. Ce dernier laissa en 1677 sont titre de marquis et ses biens à Jean-Paul de Rochechouart qui, treize ans plus tard céda le Cogotois à Jean Emery de Preissac d’Esclignac issu d’une famille de valeureux militaires. Celui-ci a servi dans la compagnie des mousquetaires et fut dangereusement blessé à la bataille de Maëstricht en 1677 au cours de laquelle D’Artagnan fut tué. Sa fille Catherine épousa en 1714 au château de Castillon, Alexandre de Percin de Montguillard de la Valette fils de son voisin le châtelain de Caumont. Sa petite-fille Françoise-Madeleine née à Castillon se maria aussi au château de Castillon en 1744 avec Arnaud de Gontaud-Biron marquis de Saint-Blancard. Enfin son arrière-petite-fille Marie de Gontaud Biron se maria elle aussi à la chapelle du château en 1766 avec Philippe Maurice de Vissec marquis de Ganges Hérault en présence notamment de Megret d’Entigny, intendant de la Généralité d’Auch. Henri de Preissac d’Esclignac, dernier vicomte du Cogotois, se maria en 1787 avec Marie-Elisabeth-Xavière de Saxe petite fille du roi de Pologne et nièce de Louis XVI, ce qui leur valut d’accéder au rang suprême de duc, de duchesse et de Grands d’Espagne. Certains vicomtes et membres de leur famille furent enterrés dans leur tombeau à l’emplacement de l’église actuelle de Castillon. Le duc d’Esclignac dut émigrer en 1791 au plus fort de la tourmente révolutionnaire il était le plus riche propriétaire de la Généralité d’Auch à la veille de la Révolution. Le château fut en partie incendié par ses sujets en 1793. En 1795 une garnison de cent hommes y séjourna pour faire régner la loi républicaine dans la région de la Save peu imprégnée par l’esprit révolutionnaire. Durant plusieurs années, les ruines servirent aux Castillonnais pour construire ou augmenter leurs habitations à peu de frais. C’est ainsi qu’il ne resta plus que des soubassements voûtés sur lesquels un Monferranais, Antoine Lacroix, éleva dès 1827 une maison bourgeoise du style Restauration Toulousaine » inventoriée et encore dénommée Château de Castillon ». Source Communes du département du Gers, arrondissement d’Auch – Société Archéologique et Historique du Gers.
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les seigneurs de la vallée de l isle