DeSainte-Adresse Ă la Porte OcĂ©ane, cette balade le long de la plage dĂ©crypte l'Ă©volution du paysage maritime en confrontant les Ćuvres des peintres qui ont immortalisĂ© le front de mer et le panorama actuel. Falaises des Brindes, villas nĂ©o-normandes ou Art dĂ©co, boulevard Albert 1er, cabanes, amĂ©nagements de Alexandre Chemetoff, reconstruction Le guide vous retrace deux
Du 1er au 6 juin se dĂ©roule la mythique feria de NĂźmes. Six jours de fĂȘte mais aussi de circulation impactĂ©e. Dans cet article, les Ă©vĂ©nements Ă ne pas louper et les itinĂ©raires Ă adapter. AprĂšs deux ans d'absence, les festivitĂ©s pour le 70 anniversaire des ferias de NĂźmes ont Ă©tĂ© lancĂ©es ce mercredi 1er juin avec les ferias des enfants. Ce soir Ă 21 heures, les chars de la PĂ©goulade donnent le rĂ©el coup d'envoi avec leur dĂ©filĂ© sous le thĂšme du cinĂ©ma. La parade partira du boulevard Amiral Courbet avant de remonter vers le quartier Gambetta. Les chars et leurs 400 figurants descendront ensuite vers la Maison carrĂ©e, le boulevard Victor-Hugo avant de rejoindre le parvis des arĂšnes. Pour permettre de telles festivitĂ©s, la circulation est bien sĂ»r modifiĂ©e. Ce mercredi 1er juin, les voitures ne pourront pas circuler sur certains secteurs entre 19 h 30 et 22 heures, le temps de la PĂ©goulade l'avenue Carnot, la rue Notre-Dame et les boulevards Amiral-Courbet, Gambetta, Daudet, Victor-Hugo et ArĂšnes. Concernant les autres jours des festivitĂ©s, voici les routes fermĂ©es Ă la circulation Boulevards Daudet, Victor-Hugo, ArĂšnes, le haut de la rue de la RĂ©publique et le boulevard de la LibĂ©ration seront fermĂ©s jeudi 2 juin, de 17 h 30 Ă 3 h ; vendredi 3 juin, de 14 h Ă 5 h ; samedi 4 et dimanche 5 juin, de 10 h Ă 5 h ; lundi 6 juin, de 10 h Ă 2 h. Entre le boulevard Jean-JaurĂšs et l'avenue Victor-Hugo jeudi 2 juin, de 19 h Ă 1 h ; vendredi 3 juin, samedi 4 et dimanche 5 juin, de 19 h Ă 3 h ; lundi 6 juin, de 19 h Ă 23 h. Rues Gaston-Boissier et Aristide-Briand jeudi 2 juin, de 18 h Ă 3 h ; vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 juin, de 18 h Ă 5 h et lundi 6 juin, de 18 h Ă 2 h. Pour la PĂ©goulade ce mercredi 1er juin, le Trambus T1-T2 circulera jusquâĂ 1 h 30 du matin. Pour le week-end, il circulera de 5 h 30 Ă 4 h 30 sans interruption et jusqu'Ă 1 h 30 le lundi. Une navette "feria" est aussi mise en place pour les communes de l'agglomĂ©ration NĂźmes MĂ©tropole. Retour de la fĂȘte depuis la gare routiĂšre jusquâĂ 3 heures, du vendredi 3 juin au soir au dimanche 5 juin. Pour l'emprunter, un pass spĂ©cial au prix de 2,90 euros a Ă©tĂ© instaurĂ©. Depuis 1952, ce grand rendez-vous festif et populaire est devenu lâun des plus grands rassemblements dâEurope Jean-Paul Fournier, maire de NĂźmes Avis aux amateurs de traditions, les Abrivados se dĂ©roulent du vendredi soir au dimanche soir. Ces traditionnels lĂąchers de taureaux, ou course-poursuite dans la ville avec les animaux sont un spectacle. AprĂšs de fortes Ă©motions, une remontĂ©e dans le temps est organisĂ©e Ă la Maison CarrĂ©e. Des clichĂ©s cĂ©lĂ©brant les 70 ans de l'Ă©vĂ©nement y sont projetĂ©s entre 22 heures et 1 heure. Enfin, incontournable tradition de la derniĂšre journĂ©e de feria le dĂ©filĂ© du Rocio. Plus de 200 danseurs et cavaliers paraderont entre SĂ©villane et castagnettes le lundi 6 juin Ă 10 heures, au dĂ©part de la place Montcalm. L'intĂ©gralitĂ© du programme est disponible en ligne.
encierrode taureauxde nuit (lĂącher de taureaux) dans les rues d'eyragues 2012
Le plus dur souvent c'est de partir ! Une premiĂšre nuit de bivouac glaciale, trĂšs nĂ©gative prĂšs des cyprĂšs et des champs de lavande, lĂ oĂč commence l'accent du Midi. Le voyage peut ĂȘtre parfois lourd Ă porter ! Le Mount Ventour tousse fort sous la neige. A la premiĂšre heure du marchĂ© de BĂ©douin, je m'Ă©chappe par la route mĂ©ridionale, 21 kilomĂštres de lacets, un saut de 1600 mĂštres Ă deux roues. Au-dessus des cĂšdres, des mĂ©lĂšzes, et des pins, les pierriers de lauze, les mousses et les lichens sont ensevelis sous les bordĂ©es de neige des derniĂšres tourmentes. L'Ă©toile d'HermĂšs veille encore sur moi ! Le soleil dĂ©gourdit mes doigts. Mistral, Bise noire ou tramontane provençale ne daigne pas aujourd'hui rugir dans la VallĂ©e. Il m'autorise Ă poursuivre sur l'adret dĂ©nudĂ©. La brutalitĂ© de ses bourrasques n'agacera pas les nerfs, ne fera pas saigner les lĂšvres, ou assĂ©chera les yeux. Un cadeau d'heures pleines et dĂ©licieuses. Au chalet Reynard, altitude 1400 mĂštres, le sillage du bitume gris poudrĂ© par les frimas disparaĂźt brusquement. Encore 6 kilomĂštres. Tout est blanc et givrĂ©, brille. Je pousse ma mĂ©canique dans la draille ridĂ©e par les passages de la chenillette de l'armĂ©e. Ensemble nous patinons, nous mirons la cime tabulaire surĂ©levĂ©e de l'observatoire ; solitaire, notre amer admire les Ă©tendues, Alpes, CĂ©vennes, MĂ©diterranĂ©e ! - Vous allez oĂč ? - D'abord au Pont du Gard, puis en Camargue. - Allez Ă Beauduc ! au phare ! C'est un lieu magnifique ! Sa compagne acquiesce d'un hochement de tĂȘte. - Par contre, je ne sais pas si vous pourrez rouler sur les chemins de terre. Ils doivent ĂȘtre trempĂ©s avec ce temps. Nous n'avons pas le plaisir de nous pencher ensemble sur la carte routiĂšre pour repĂ©rer ce lieu exceptionnel. J'ai dĂ» me convaincre Ă abandonner le vĂ©lo quelques centaines de mĂštres sous le sommet. Je me rĂ©pĂšte Ă haute voix plusieurs fois Beauduc pour ĂȘtre certain de l'avoir bien mĂ©morisĂ©. J'aime depuis toujours laisser conduire l'itinĂ©rance au grĂ© du hasard, par les rencontres, et le bouche Ă oreille... Le couvre feu dans une heure sonne le temps du bivouac. Peu m'importe l'injonction nationale, c'est l'heure d'une nuit en hiver, traĂźnante. Le temps imposĂ© du repli sur soi, des pensĂ©es intĂ©rieures ressassĂ©es, trop sensibles une mauvaise solitude, celle qui chagrine l'Ăąme vagabonde. Au bout d'un chemin cabossĂ© en zigzag entre champs en labour et manades de petits taureaux, les cornes en forme de lyre et de chevaux Ă la robe gris clair, la tĂȘte grosse et carrĂ©e, je dĂ©cide de m'arrĂȘter. Ces animaux des steppes et les gardians ne galopent plus complices, les flancs nerveux et libres fouettĂ©s par les eaux salĂ©es du delta. Les gardians salariĂ©s ont tous disparu ici, les derniers bouviers cavaliers subsisteraient du cĂŽtĂ© de Sainte-Marie de la Mer. Le troupeau de taureaux reste immobile au pĂąturage pour faire de la graisse avant de partir bientĂŽt en camion Ă la boucherie. L'Ă©tĂ© les chevaux serviront le plus souvent les touristes. Sous un soleil ardent, ils attendront en bord de route, collĂ©s les uns contre les autres, attachĂ©s Ă des anneaux fixĂ©s au mur du "ranch" la balade d'une demi-heure, au pas, cul contre tĂȘte sur un chemin poussiĂ©reux infestĂ© de mouches et de moustiques. Les bruits alarmants des mas, des propriĂ©taires et des chiens sont plus loin, inaudibles. Le lieu est merveilleux. DerriĂšre un rang de joncs et de roseaux se cachent les eaux placides et limoneuses de l'Ă©tang de VaccarĂšs. Elles expirent un mince relent de saumure. Nul clapotis ou bruissement. Le grand silence et un bref crĂ©puscule humide m'Ă©crasent. La nuit vient de tout avaler. La lumiĂšre pulvĂ©rulente de la lampe de poche tremble dans l'obscuritĂ©, restreint un espace infime. Elle me soutient Ă bras-le-corps. Les Ă©missions de radio et un livre de voyage m'accompagnent plusieurs heures jusqu'au premier sommeil. Dans cet abri nomade, clos et minuscule, ils se succĂ©deront durs, incommodes dans l'attente des soubresauts de l'aurore et du babillement des passereaux, rĂ©veil quotidien des dĂ©sirs. Les lueurs embrumĂ©es camouflent encore les bords sablonneux de l'Ă©tang. Par dessus le soleil levant, des vols de grues cendrĂ©es en provenance des pays du Nord crient par intermittence l'allĂ©gresse d'atteindre les terres chaudes. A bout de forces, elles interrompent l'envolĂ©e gracieuse Ă l'orĂ©e de la rive craquelĂ©e, recouverte dĂ©jĂ dâefflorescences. Les grues sont lĂ , palpitent prĂšs de moi, rassemblĂ©es par centaines aprĂšs ce long voyage. Je marche, un pas lĂ©ger guidĂ© par leurs clameurs trompettantes. Elles m'ont aperçu ! Plus un bruit. A la sortie du village d'Albaron, je demande la direction vers MĂ©janes Ă la seule personne, une femme que je croise dans ce bourg de plaine, une station service mais aucun commerce. Les clochers et les chĂąteaux d'eau sont mes repĂšres dans ce pays mouvant dont je ne sais oĂč il commence, oĂč il finit entre les deux RhĂŽne. J'aperçois le dĂŽme rĂ©trĂ©ci du Ventoux, pessimiste annonce si je dois croire le dicton local confiĂ© ce matin Si tu vois le Ventoux, dans deux jours il pleuvra ! - A droite puis Ă gauche. A MĂ©janes, sur la piste vous verrez notre restaurant de poissons et de bouillabaisse, fermĂ©. La femme est avenante, habituĂ©e Ă se lier Ă des inconnus. Nous engageons la conversation. J'Ă©voque la destination de Beauduc. Ses yeux Ă©tincellent. Son mari DĂ©dĂ© fut 30 ans gardien de phare Ă la pointe de Beauduc, son fils pĂȘcheur de dorades, loups, maquereaux... et sa mĂšre habitent toujours le hameau des Sablons, terminaison des terres halophiles, sansouĂŻres, lagunes, Ă©tangs et marais salants aux ondes marron et rose. - Vous direz bonjour Ă mon fils Georges de la part de sa maman HĂ©lĂšne. Je lui promets d'un hochement de tĂȘte avant de reprendre la route. Le lendemain, je croque pain et fromage aux Sablons, rectangle de cabanes sauvages, fragile barriĂšre contre la Grande bleue et les vents de la mer le marin, le grec, le levant ou le sirocco. Une bonne solitude rĂ©chauffait lĂ mes sens vagabonds. Au centre de la communautĂ© cabaniĂšre, le terrain des fĂȘtes, du pastis et de la pĂ©tanque gĂźt inanimĂ© Ă la saison froide. La vie buissonniĂšre et libertaire du microcosme de nouveau Ă©clora au printemps, aux chants des cigales, ses rires et des plaisirs simples et naturels Ă l'ombre des cabanes. ProtĂ©gĂ© des embruns, assis contre le portail baillant d'un cabanon bleu et blanc, je guette Georges mais Georges est dĂ©jĂ parti. Je le trouve finalement l'aprĂšs-midi derriĂšre les dunes. La plage de sable fin, jaune, beige s'Ă©tire immense face au golfe de Beauduc. A droite du ponton des pĂȘcheurs, je le distingue sur son bateau ancrĂ© Ă quelques dizaines de brasses du bord d'une mer presque morte, sans vague. Le buste penchĂ©, il prĂ©pare les filets. Je le hĂšle. Il m'a vu... Le ciel bas et gris tue le paysage plat, le mauvais temps me persuade de quitter vite Saint-Gilles. Il va pleuvoir sur la Camargue. Je retourne en CĂ©vennes, vers les dĂ©serts de rochers calcaires et lisses, les pierres sĂšches, les serres et les valats, les montagnes et les gorges. Sur les versants mĂ©diterranĂ©ens repris par la garrigue, la silhouette solitaire d'un cyprĂšs cache peut-ĂȘtre sous ses racines sĂ©culaires la sĂ©pulture d'un Camisard inhumĂ© dans la clandestinitĂ©, une croix huguenote attachĂ©e autour du cou ou serrĂ©e dans une main. La sobriĂ©tĂ© de l'arbre du deuil manifeste la forte spiritualitĂ© de l'identitĂ© cĂ©venole fidĂšle Ă la foi protestante. AprĂšs les vignes, les oliviers, les figuiers, les micocouliers, je rejoins les forĂȘts de chĂȘnes et de chĂątaigniers, les monts Aigoual et LozĂšre. Je reviens sur ces terres austĂšres tant de fois parcourues Ă pied, Ă ski ou Ă cheval. En hiver, la crĂšve saison, le village des vallĂ©es ou des piĂ©monts se retrouve dĂ©peuplĂ©. ArrivĂ©e aux murets Ă©croulĂ©s, aux vergers abandonnĂ©s, la vĂ©gĂ©tation Ă©pineuse - acacias, ronces et orties - descend maintenant vers les murs lourds et trapus des maisons en moellons. L'enduit gris ne couvre que la partie apparente de la façade orientĂ©e sud ou sud-ouest. Ici tout est affaire d'utilitĂ©, d'Ă©conomie et de gravitĂ©. Une poignĂ©e de gens solitaires, quelque anciens, un potier et un berger s'entĂȘtent Ă vivre ici l'annĂ©e. Les autres ont renoncĂ© depuis longtemps au patrimoine foncier congru et divisĂ© par la pression dĂ©mographique - ce qui compte c'est la terre, le rĂ©el -, Ă une vie enfermĂ©e par la rude besogne et les caprices de la mĂ©tĂ©o, le quand dira t'on, l'uniformitĂ©. Les femmes jeunes s'en sont allĂ©es vers la libertĂ©. Ils sont allĂ©s en ville offrir leurs bras, chercher un contrat de travail Ă lâusine de chaussures ou mĂ©tallurgique, jouir des plaisirs de l'individualitĂ© et du confort, de la bonne paresse anonyme. Pourtant leur condition urbaine n'Ă©chappe pas Ă l'ennui monotone, Ă la vacuitĂ©. Les mois humides et froids, la dizaine d'habitants se terrent, reclus chez eux avec chien et chat. Dehors la cloche de l'Ă©glise cogne toutes les heures des sons graves. Le village se fait ermitage. Une mauvaise solitude, tyrannique, sectaire s'empare d'eux. Les rencontres sont rares, ils deviennent avares de mots et d'Ă©motion. Une existence chiche, vide d'Ă©vĂ©nements et de moi dont il ne restera rien. RepliĂ©s sur leurs amers secrets, les vieilles rancunes familiales, les mythes et les rites du village, ils se mĂ©fient de la nouveautĂ© et de l'Ă©tranger, refoulent leur propre curiositĂ©. Un profond entĂȘtement s'agace des tombeurs de certitudes et de prĂ©jugĂ©s. Des vapeurs Ă©parses signent leur pĂąle existence, elles s'Ă©chappent des poĂȘles Ă bois des cuisines meublĂ©es de chĂątaignier ou de chĂȘne. PrĂšs de la fontaine ravagĂ©e par les mousses et les algues vertes, les gouttes d'eau de la source lĂąchent un petit son sourd. Depuis plusieurs annĂ©es, elle est Ă sec Ă la canicule, l'eau ne coule plus pour les hommes, les bĂȘtes et les jardins. La nuit sans lune, les animaux surgissent des sous bois, le loup, le renard, le blaireau, le sanglier s'aventurent chez les hommes, trottent devant l'ancienne Ă©cole communale transformĂ©e en gĂźte. Les patous cadenassĂ©s dans la bergerie avec le troupeau sommeillent pleins d'innocence et de rĂȘves. Les noctambules reniflent les recoins en quĂȘte de nourritures, ils dĂ©ambulent enhardis par un silence de mort et la disparition des derniers fusils envoyĂ©s Ă l'hospice de la ville. Preuve de leur furtive irruption nocturne, les empreintes et les crottes dĂ©couvertes par l'aurore. Les rĂ©sidences secondaires propres et bien crĂ©pies, les lieux de culte ouvriront Ă l'Ă©tĂ©. La population assoiffĂ©e d'activitĂ©s et de nature dĂ©cuplera pendant deux mois. Les draps en coton blanc gonfleront sur les fils Ă linge, les pots de gĂ©ranium coloreront les maisons, les pĂ©tarades des tondeuses et des tronçonneuses Ă©clateront leur vitalitĂ© de tout cĂŽtĂ©. Le matin il y aura toujours un vieux tracteur rouge poussif qui sortira de la grange du grand-pĂšre pour exĂ©cuter sa parade nostalgique autour du village. Les citadins, les touristes chemineront en famille aux heures adoucies de la journĂ©e dans la rue du temple et de l'Ă©glise, la seule oĂč perce le soleil, bavarderont de choses et d'autres, de fadeurs, du temps, de l'Ă©tape du Tour de France, accoudĂ©s aux fenĂȘtres ou en train de sarcler les potagers ou de butter les pommes de terre. Des descendants de natifs bien stupides avec les nouveaux venus, cancaneront, persifleront parfois satisfaits de leurs racines indigĂšnes, un droit du sol fantasmĂ© comme un statut de fonctionnaire - Vous avez une maison au village ? - Oui, depuis un an ! - Ah ! Nous, depuis toujours ! Nous sommes du village ! Une absurde frontiĂšre culturelle et identitaire se dresse encore entre la minoritĂ© autochtone en voie d'extinction et ceux dâailleurs plus nombreux. Les nids de guĂȘpes gorgĂ©s d'Ćufs et de larves gluants planquĂ©s sous les toits et derriĂšre les volets seront dĂ©truits. Au cimetiĂšre les tombes seront dĂ©barrassĂ©es par les femmes des feuilles et des branches poussĂ©es par les vents du golfe du Lion, le marbre frottĂ© puis fleuri de chrysanthĂšmes, ou d'Ćillets d'Inde, roses, rouges, blancs. Le culte des ancĂȘtres dĂ©voile une histoire du village, les pactes et les alliances des familles, les gĂ©nĂ©alogies consanguines. Au fond, Ă©conduites prĂšs d'un cyprĂšs malingre, des tombes dĂ©laissĂ©es, presque effacĂ©es, sans stĂšle, sans noms, sans dates, leurs croix de bois Ă terre resteront en friche. Les papillons, les libellules voltigeront en dilettantes, les grillons criards et les sauterelles boiront entre les longues herbes la lumiĂšre et la chaleur du soleil. A la sortie du village prĂšs du torrent, le four banal ressemble Ă une drĂŽle de petite chapelle coiffĂ©e de lourdes dalles de lauze. Le dimanche sera la fĂȘte du four Ă pain, on allumera dans sa gueule voĂ»tĂ©e les fagots confectionnĂ©s l'Ă©tĂ© dernier. Les odeurs de cuisson des fournĂ©es de miches et de pizzas s'envoleront avec le ZĂ©phir. On installera les tables de banquet prĂšs du vieux chĂȘne dont le tronc Ă©ventrĂ© conservera au frais les bouteilles de blanc et de rosĂ©, et l'aprĂšs-midi on jouera Ă la belote et aux dominos sous les parasols publicitaires.
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Villes Sanctuaires Les Saintes-Maries-de-la-mer Une halte spirituelle, une nature sauvage Ă une heure de Marseille, jâai atteint le bout du monde Les Saintes-Maries-de-la-mer. Des plages sauvages survolĂ©es par toutes sortes dâoiseaux, des Ă©tangs et des prairies humides parsemĂ©s de chevaux, une terre oĂč les traditions provençales se mĂȘlent Ă la spiritualitĂ© depuis lâarrivĂ©e sur ce rivage de mĂ©diterranĂ©e de trois Saintes prĂ©nommĂ©es Maries. Une Ă©tape pour des milliers de visiteurs au cĆur du Parc Naturel RĂ©gional de Camargue. Terre du Sud de la France Pour clĂŽturer ce tour de France des Villes sanctuaires en France oĂč tourisme et spiritualitĂ© sâallient pour proposer des Ă©tapes ressourçantes que lâon soit croyant ou non-croyant, je pose mes valises sur ce morceau de terre du Sud de la France, je mâoffre une respiration Ă la fois douce et iodĂ©e. Jâaurais aimĂ© choisir le mois de mai pour dĂ©couvrir les Saintes-Maries-de-la-mer, car Ă cette pĂ©riode est organisĂ© le pĂšlerinage des Gitans. Ils viennent de toute lâEurope rendre grĂące Ă sainte Sara leur protectrice, la ville sâanime alors au son des guitares, violons et claquements de mains, les roulottes et robes Ă volants y ajoutent une palette de couleurs. Mais mon choix dĂ©finitif sâest arrĂȘtĂ© sur le mois dâoctobre, jâaime lâautomne pour voir les orangers de la nature se confondre avec ceux du soleil rasant et marcher derriĂšre les reliques des Saintes jusquâĂ la mer lors du second grand pĂšlerinage de lâannĂ©e. © OT des Saintes Maries Pour arriver jusquâaux Sainte-Maries, jâai traversĂ© un paysage plat et parsemĂ© dâĂ©tangs entre Mer MĂ©diterranĂ©e et Petit RhĂŽne, quelques vignobles aussi. En pĂąture des taureaux et des chevaux de race camargue surveillĂ©s par des gardians, cowboys provençaux dans leurs manades. Un ciel dâun bleu profond et une mer aux couleurs changeantes qui ont inspirĂ© le peintre Vincent Van Gogh durant son sĂ©jour qui contrastent avec le blanc de lâarchitecture locale. Nul doute quâici tout est propice au ressourcement. Je comprends pourquoi les flamants roses y vivent Ă lâannĂ©e. Les pistes cyclables appellent Ă de longues balades en famille pendant lesquelles chacun Ă©met des âWaouw câest trop beauâ. Sanctuaire spirituel, les Saintes-Maries-de-la-mer invitent les pĂšlerins au recueillement dans une Ă©glise forteresse dont on distingue le clocher plusieurs kilomĂštres Ă la ronde. On raconte quâici auraient accostĂ© plusieurs chrĂ©tiens fuyant les persĂ©cutions qui sĂ©vissaient en Palestine autour de lâan 45. Proches parentes de JĂ©sus et de la Vierge Marie, Marie JacobĂ©, Marie SalomĂ© et Marie Madeleine auraient dĂ©rivĂ© en MĂ©diterranĂ©e sur une barque sans voile ni rame. Si le nom de la ville fĂ»t choisi en lâhonneur des Saintes, lâĂ©glise, elle, est dĂ©diĂ©e Ă la Vierge Marie sous le vocable Notre Dame de la Mer. LâĂ©difice protĂšge prĂ©cieusement les reliques de sainte Marie-JacobĂ© et de sainte Marie-SalomĂ©. EnfermĂ©es dans deux coffres chĂąsses peints disposĂ©s dans une petite ouverture de la Chapelle Haute en surplomb de la nef, celles-ci sont descendues et offertes Ă la vĂ©nĂ©ration des pĂšlerins lors des grands pĂšlerinages. © OT des Saintes Maries vue depuis le toit de l'Ă©glise © OT des Saintes Maries photographier les saintes ExpĂ©rimenter le sentiment de paix intĂ©rieure En ce jour de fin octobre, les pĂšlerins affluent pour effleurer les coffres du bouts des doigts, et expĂ©rimenter le sentiment de paix intĂ©rieure pour retrouver la force dâaffronter les alĂ©as du quotidien. Au sanctuaire des Saintes-Maries-de-la-mer je prends du recul et je pense Ă ma famille. Une mĂ©ditation qui se poursuit en marchant vers la mer derriĂšre la procession en lâhonneur des deux saintes. Jâentends que chacun veille ici au maintien des traditions, selon le souhait du Marquis de Baroncelli crĂ©ateur de la Nacioun gardiano», que les sabots des chevaux, des taureaux, frappent rĂ©guliĂšrement le sol de la citĂ© camarguaise, et que les costumes provençaux si chers Ă FrĂ©dĂ©ric Mistral sont portĂ©s lors de chaque Ă©vĂšnement culturel. De mon sĂ©jour aux Saintes-Maries-de-la-mer, je retiens la sensation du vent sur ma peau au grand galop sur la plage comme dans un remake de crin blanc, la beautĂ© dâun envol de flamants roses et la saveur du produit star cultivĂ© dans les riziĂšres locales cuisinĂ© par les chefs camarguais. La force du taureau est en moi ! © OT des Saintes Maries visite de manade © OT des Saintes Maries Au parc ornithologique © OT des Saintes Maries Pour appronfondir PĂšlerinage En Camargue, un sanctuaire de Provence, celui des Saintes-Maries-de-la-mer. Une halte spirituelle oĂč touristes et pĂšlerins rencontrent lâhistoire de Marie JacobĂ©, Marie SalomĂ© et Sara. PĂšlerinageHistoire et lĂ©gendes Vous avez envie de partir, d'ĂȘtre dĂ©paysĂ©. Quelles dĂ©couvertes vous attendent aux Saintes Maries de la Mer ? Une destination pour se familiariser avec les traditions provençales au cĆur du Parc Naturel RĂ©gional de Camargue. Le visiteur dĂ©couvre une rĂ©serve naturelle, vĂ©ritable paradis des chevaux, taureaux et oiseaux. Un village marquĂ© par lâhistoire de Saintes venues de lâautre cĂŽtĂ© de la mer Histoire et lĂ©gendes
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Unnouveau lùcher de moustiques stériles est prévu ce samedi 7 septembre dans le quartier Duparc de Sainte-Marie. En juin dernier, les scientifiques de
SAINTES MARIES DE LA MER 06/05/2018 â Le rĂ©sumĂ© de la course avenir COMPTE RENDU MIDI LIBRE Texte et photos Eric AUPHAN â Blog Martine Aliaga MONTĂSINOS PROPHĂTE EN SON PAYS⊠PoussĂ©e aux planches de QuĂ©saco Sauvan aprĂšs Gabriel MontĂ©sinos La course dĂ©bute sous un soleil radieux mais est Ă©courtĂ©e par la pluie au dernier. Les hommes ne mettent pas le bleu de chauffe et aucune ficelle nâest levĂ©e malgrĂ© les primes et lâentrain dĂ©gagĂ© par Joris Alvarez. Seul MontĂ©sinos met du cĆur Ă lâouvrage aidĂ© par Pradier et Gaillardet avant la pause. CĂŽtĂ© taureaux, FĂ©libre est un cocardier sĂ©rieux. QuĂ©saco et Quentin sont Ă revoir plus entrepris. ROBIN Lautier n°202 Calme, il est rasetĂ© Ă lâĂ©conomie. Il lance la batmobile Ă grande vitesse derriĂšre MontĂ©sinos 3 qui sâoctroie cocarde et gland. Il dĂ©fend ses ficelles Ă la douziĂšme et les conserve sans avoir Ă©tĂ© bousculĂ©. 2 Carmen et retour. ROUMIĂ St Antoine n°964 Vaillant, il se livre dans les sĂ©ries mais manque de punch Ă la finition. Plus abordable mais pas submergĂ© non plus aux ficelles, il les garde en silence. FĂLIBRE Fabre-Mailhan n°0106 Cocardier, se donne avec bravoure des deux cĂŽtĂ©s et passe la tĂȘte Ă lâarrivĂ©e. SĂ©rieux, les hommes se mettent au diapason de sa bonne volontĂ© et le font briller au terme dâun quart dâheure de qualitĂ©. Ficelles aux Bernacles. 4 Carmen et rentrĂ©e. TAMARIN LâAmarĂ©e n°821 Avec son coup de revers, complique la pose des crochets et conserve sa cocarde 12 minutes. Il cloue les cornes Ă lâarrivĂ©e et pose problĂšme aux blancs qui lĂąchent encore les ficelles. 3 Carmen dont retour. Le soleil se voile quand sort RADIEUX CuillĂ© n°119 Fougueux et mĂ©chant, le jeunot se disperse et les hommes Ă©touffent sa bravoure. Il combat avec du cĆur mais le physique Ă du mal Ă suivre. 2 Carmen et rentrĂ©e. QUĂSACO Sauvan n°227 Quâest-ce que câest que ce petit taureau qui dâentrĂ©e sâenvole aprĂšs Bernard. Un pĂ©tillant bioĂč qui bĂ©nĂ©ficie de MontĂ©sinos pour briller aux planches. Sur la sonnerie il lĂąche cocarde et un gland mais ses 12 minutes sont prometteuses. 4 Carmen et rentrĂ©e. QUENTIN Cavallini n°256 coince MontĂ©sinos au saut mais la pluie sâinvite. Vif dans le raset et agressif aux planches, il conclut de belle maniĂšre ses neuf minutes plaisantes par une sĂ©rie de trois coups de barriĂšre. 2 Carmen et retourâŠ.. EntrĂ©e ÂŒ Organisateur SAS PrĂ©sidence J Alvarez Droitiers Laurier, El Mahboub, Pradier, MontĂ©sinos, Michelier Gauchers Bernard, Gaillardet, Sanchez Tourneurs Castel, P Rado, Toureau. Gabriel MontĂ©sinos Ă la tĂȘte de Robin Lautier RoumiĂ© Saint Antoine sâĂ©lance aprĂšs Gabriel MontĂ©sinos Danger Ă lâarrivĂ©e pour Gabriel MontĂ©sinos avec FĂ©libre Fabre-Mailhan Tamarin LâAmarĂ©e avec Gabriel MontĂ©sinos Percussion de Radieux CuillĂ© sur Gabriel MontĂ©sinos Grande envolĂ©e de QuĂ©saco Sauvan derriĂšre Gabriel MontĂ©sinos Agression aux planches de Quentin Cavallini sur Gabriel MontĂ©sinos Texte et photos Eric AUPHAN
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Lutte contre la dengue lĂącher de moustiques stĂ©riles Ă Sainte-Marie. L'institut de recherche du dĂ©veloppement IRD a dĂ©butĂ© ce jeudi 22 juillet 2021 une nouvelle phase d'expĂ©rimentation de la technique de l'insecte stĂ©rile TIS, Ă travers un lĂącher de moustiques dans la zone de Duparc de Sainte-Marie. Une technique visant Ă lutter contre les maladies vectorielles et notamment la dengue. Des lĂąchers de moustiques stĂ©riles auront lieu chaque semaine pendant une pĂ©riode de 9 Ă 12 mois. FinancĂ© par la RĂ©gion et mis en place par l'IRD, cette expĂ©rimentation a pour objectif de rĂ©duire significativement les cas de dengue sur l'Ăźle de La RĂ©union. Cela passe par la stĂ©rilisation du moustique mĂąle Ă l'aide de la mĂ©thode de la radiation par rayon X, mis en place par l'Ă©tablissement français du sang EFS. Ces moustiques sont rendus stĂ©riles dans le nouvel insectarium inaugurĂ© Ă Saint-Clotilde ce 29 juin 2021. "Lorsqu'un moustique stĂ©rile s'accouplera avec une femelle, celle-ci deviendra infertile Ă vie. Les moustiques ne pourront alors plus se reproduire, ce qui rĂ©duit la reproduction de l'espĂšce, mais aussi sur le long terme la transmission de maladies vectorielles, comme la dengue" explique Louis-ClĂ©ment Gouagna, chercheur Ă l'IRD et responsable du projet. Il ajoute " Ă noter que seules les moustiques femelles piquent." Au total, c'est plus de moustiques stĂ©riles mĂąles qui seront relĂąchĂ©s chaque semaine sur une pĂ©riode de 9 Ă 12 mois, dans la zone de Duparc Ă Sainte-Marie. "Le moustique n'aime pas la chaleur. Nous procĂ©derons aux lĂąchers soit le matin trĂšs tĂŽt, soit en soirĂ©e", prĂ©cise le porteur de projet. - En chiffres - Concernant la rĂ©partition des points de lĂąchers, la distance moyenne de dispersion active dâun moustique Ă©tant infĂ©rieure Ă 100 mĂštres, lâĂ©quipe de chercheurs a identifiĂ© trois points de lĂąchers par hectare, soit 60 points de lĂąchers sur l'ensemble de la zone d'expĂ©rimentation avec Ă mĂąles stĂ©riles relĂąchĂ©s sur chaque point. Tous les lĂąchers se feront au sol et par l'Ă©quipe de chercheurs. Cette pĂ©riode d'hiver austral a Ă©tĂ© choisie par les scientifiques pour la phase d'expĂ©rimentation car la population de moustiques tigres sauvages est habituellement moins dense en hiver. Les rĂ©sultats de cette phase seront restituĂ©s fin 2022, aprĂšs une pĂ©riode de lĂąchers de moustiques de 12 mois consĂ©cutifs et une phase d'analyse des donnĂ©es. "Si lâefficacitĂ© de la TIS classique est prouvĂ©e Ă lâĂ©chelle dâun quartier, son utilisation Ă lâensemble de La RĂ©union pourra ĂȘtre envisagĂ©e, en complĂ©ment des mĂ©thodes de lutte anti-vectorielle actuellement mises en place par les autoritĂ©s sanitaires", indique Louis-ClĂ©ment Gouagna. - Une mĂ©thode complĂ©mentaire - Les reprĂ©sentants de l'agence rĂ©gionale de santĂ© ARS ont tenu Ă rappeler l'importance de continuer de lutter contre la dengue au travers des mĂ©thodes traditionnelles, Ă savoir nettoyer sa cour, Ă©liminer eaux stagnantes et autres gĂźtes larvaires, mettre du rĂ©pulsif... "Cette mĂ©thode aura de l'effet seulement si les citoyens continuent de jouer le jeu", note l'un des reprĂ©sentants de l'ARS. Source Photo / l'institut de recherche du dĂ©veloppement
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