Sivous voulez vous aussi participer à l'évolution du site et proposer vos plus belles photos comme fonds d'écran, Bretagne - Finistère Sud (Photo prise par Diato) Donnez vie à votre bureau ! Photo Mer et rochers à St Guénolé -

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RMM4HX5T – 3D Drapeau de la Bretagne, France. 3D Illustration. RF 2GBGYKH – Carte vectorielle administrative de la région française de Bretagne avec drapeau. RF P1YD09 – Drapeau de Bretagne. RM 2C31H3D – Grands navires dans le port de Rosmeur à Douarnenez, Finistère, Bretagne, France.
Vous trouverez sur ce site des fonds d'écrans bretagne mis en ligne par nos visiteurs. Si vous voulez vous aussi participer à l'évolution du site et proposer vos plus belles photos comme fonds d'écran, merci de vous rendre sur cette page. CancaleAuteur Marc RousseauPoids 118 KoRésolution 800x536 pixels Le Mont St MichelAuteur Marc RousseauPoids 71 KoRésolution 800x450 pixels Mont St MichelAuteur Marc RousseauPoids 112 KoRésolution 800x450 pixels Chapelle St AnneAuteur Marc RousseauPoids 127 KoRésolution 800x536 pixels CancaleAuteur Marc RousseauPoids 214 KoRésolution 800x536 pixels Phare du Port du GuilvinecAuteur MalkoPoids 408 KoRésolution 1600x1200 pixels Elevateur du port du GuilvinecAuteur MalkoPoids 446 KoRésolution 3264x1952 pixels Finistère BretagneAuteur enoraPoids 760 KoRésolution 2592x1944 pixels Le Port du Guilvinec - Bretagne - Finistère SudAuteur DiatoPoids 459 KoRésolution 950x713 pixels Chaumière Bretonne - Finistère SudAuteur DiatoPoids 454 KoRésolution 900x675 pixels Sentier escarpé à la Pointe du Raz - Bretagne - FinistèreAuteur DiatoPoids 426 KoRésolution 800x500 pixels La Pointe du Raz avec au loin l'Ile de Sein - Juillet 2009Auteur DiatoPoids 444 KoRésolution 900x675 pixels La Pointe du Raz - Juillet 2009Auteur DiatoPoids 467 KoRésolution 900x675 pixels Fenêtre fleurie d'une crêperie BretonneAuteur DiatoPoids 474 KoRésolution 800x530 pixels Mer et rochers près de Lesconil - Bretagne - Finistère SudAuteur DiatoPoids 438 KoRésolution 850x638 pixels Côte près de Lesconil - Bretagne - Finistère SudAuteur DiatoPoids 445 KoRésolution 850x638 pixels Rocher à Lesconil - Bretagne - Finistère SudAuteur DiatoPoids 435 KoRésolution 850x638 pixels Rocher à Lesconil - Bretagne - Finistère SudAuteur DiatoPoids 471 KoRésolution 850x638 pixels Vagues Auteur DiatoPoids 479 KoRésolution 800x600 pixels Mer et rochers près du Port de Lesconil - Bretagne - Finistère Sud Auteur DiatoPoids 432 KoRésolution 850x638 pixels Pointe de la Torche - Finistère SudAuteur DiatoPoids 427 KoRésolution 800x600 pixels Phare d'Eckmühl - Finistère SudAuteur DiatoPoids 435 KoRésolution 1000x750 pixels Rochers à St Guénolé - FinistèreAuteur DiatoPoids 460 KoRésolution 800x600 pixels Rochers près de Lesconil - FinistèreAuteur DiatoPoids 418 KoRésolution 800x600 pixels Pleinécran. Diaporama. Les 8 grandes familles de paysages bretons. En Bretagne, il existe 8 grandes familles de paysages. Voir le dossier thématique : Les 8 grandes familles de paysages bretons. Démarrer la lecture. France > Bretagne > Finistère > Guipavas > Autre vue 22 photographies aériennes disponiblesdans GuipavasVoir d'autres lieux dans Guipavas Photo aérienne
Ledrôle de Bretagne - Finistère - (2013) Sa pratique du no claim/claim dans les barrels bretons, son penchant maniaque avec sa voiture, les mauvaises manières de son pote Gaspard Larsonneur mais surtout, sa manière singulière d'exploiter le potentiel des vagues du Finistère : tout y est. Réalisé par Ronan Gladu, "le Drôle de Bretagne
Astuces pour un agréable séjour au camping en BretagneLes sites incontournables de la BretagneLe Cap FréhelLe musée des Beaux-artsLe grand aquarium de Saint-MaloLa pointe du RazPourquoi choisir la Bretagne pour passer de bonnes vacances ? Comment passer de bonnes vacances en Bretagne ? C’est une question qui vous vient probablement à l’esprit si vous avez décidé que la Bretagne sera votre prochaine destination de voyage. Alors, avant d’aller plus loin, vous devrez connaître quelques détails généraux sur cet endroit, comme le fait que la Bretagne est une région qui se situe au nord-ouest de la France, et c’est une péninsule donnant sur l’océan Atlantique d’un côté et sur la Manche de l’autre. Elle offre aussi un paysage vallonné avec ses kilomètres de côte. Astuces pour un agréable séjour au camping en Bretagne La Bretagne est la direction idéale pour un séjour au camping que ce soit entre amis, en couple ou avec la famille. En effet, la richesse et la diversité de la région font que votre séjour sera absolument exceptionnel. Nous allons vous donner quelques conseils pour que votre voyage en camping soit agréable. Vous devez d’abord décider où loger et quel mode d’hébergement vous préférez. Vous pouvez choisir de réserver un mobil-home qui est le moyen d’hébergement optimal pour un séjour au camping. Installé au bord de la mer ou au cœur de la nature, le mobil-home offre la possibilité de se rendre aisément à ses loisirs favoris. L’avantage d’un mobil-home est qu’il est entièrement équipé, il a tout ce qu’il faut pour que vous vous sentiez comme chez vous tel que une cuisine, TV écran plat, accès Wifi, air conditionné, des chambres séparées. Vous pouvez également choisir des bungalows et des chalets afin de créer une atmosphère détendue. Certes, le tarif est différent, mais ce type d’hébergement offre un bien-être et un style uniques. Si vous cherchez un camping en Bretagne, nous pouvons par exemple vous conseiller de regarder sur le site qui propose des hébergements de qualité. Vous pouvez toujours opter pour un hôtel ou une chambre chez les habitants. Il est évidemment possible de faire du camping en Bretagne dans des clubs vacances. Aussi, pour un bon séjour au camping, choisissez la bonne période pour y aller. Il est recommandé de partir au printemps. En effet, le temps est très plaisant durant cette saison. De plus, il n’y a pas beaucoup de touristes à cette période de l’année, il en va de même pour l’automne, en fait, à cette saison, les prix sont moins chers et vous pouvez bien profiter de toutes les attractions touristiques. Les sites incontournables de la Bretagne La Bretagne regorge d’endroits exceptionnellement beaux et préservés pour le plus grand bonheur des touristes du monde entier, qui convergent en milliers chaque année afin de profiter des paysages de cet endroit formidable. Le Cap Fréhel Aux amateurs de nature vierge et parfaitement entretenue, le cap Fréhel est la destination de rêve. Du haut de ces 70 mètres de grès rose au relief, le cap Fréhel domine la mer et vient s’intercaler entre l’est de la baie de Saint-Brieuc et la baie de Saint-Malo sur la côte de la manche. Contrairement à ce que son nom laisse présumer, le Cap Fréhel se situe sur la commune de Plévenon et non sur limitrophe de Fréhel. Le musée des Beaux-arts Pour tout amoureux d’art moderne ou contemporain, le musée des Beaux-arts de Rennes est votre point de convergence, avec son histoire un peu spéciale. Une grande partie des œuvres constituant son fond initial vient de la saisie dans les édifices religieux et civils de Rennes effectués pendant les confiscations révolutionnaires de 1794. D’autre part, sa richesse est due au cabinet de curiosités du Marquis de Robien, qui avec le Marquis de Livois à Anger avaient rassemblé une quantité impressionnante d’œuvres et d’objets de toute époque, ce qui en fait l’une des plus grandes collections provinciales de peintures anciennes. Le grand aquarium de Saint-Malo Aux portes de la cité de Saint-Malo, au cœur du bassin malouin, et plus précisément dans le département breton d’Ille-et-Vilaine, se trouve le grand aquarium de Saint-Malo avec ses 4 000 m2 et ses 2 500 000 litres d’eau. Il compte parmi les plus grands aquariums du monde, c’est le paradis de tout amoureux de la faune sous-marine. En moyenne, 360 000 personnes le visitent chaque année. En service depuis 1996, on peut y observer 11 000 animaux de 600 espèces différentes. Le grand aquarium de Saint-Malo a su se distinguer par un Thea Award parmi toutes les attractions européennes. La pointe du Raz Au sud-ouest du Finistère et à l’ouest de la commune de Plogoff, se tient la pointe de Raz. Un promontoire rocheux fondant la mer et s’élevant de 72 mètres de haut, dominant le Raz de Sein. En 2010, ce site a obtenu la reconnaissance nationale accordée par le ministre de l’Environnement. Par l’obtention du label Grand Site de France, la pointe du Raz reste l’un des sites granitiques bretons les plus emblématiques. Pourquoi choisir la Bretagne pour passer de bonnes vacances ? Tout simplement, parce que les paysages et les plages qu’elle regroupe sont époustouflants. La Bretagne se constitue de quatre départements, un littoral long de plusieurs dizaines de kilomètres, des plages de granite rose magnifiquement belles, des criques aux eaux cristallines où tout passionné de mer trouvera son bonheur. Sans compter les immenses forêts denses qui la coiffent, faisant des adeptes du camping sauvage les personnes les plus heureuses du monde. Bien évidemment, parce qu’on se régale du côté gastronomique aussi. Les Bretons partagent leur gastronomie traditionnelle, et on y découvre des plats qui mettent l’eau à la bouche rien qu’en évoquant leurs noms. Enfin, parce que le déplacement y est facile. On oublie les kilomètres de bouchons en Bretagne, et on ne perd pas de temps en voiture, car les routes sont très bien entretenues et les transports en commun n’y sont pas chers du tout. Elle apporte par ces faits un confort de conduite exceptionnelle, ce qui est motivant pour découvrir ce magnifique endroit de fond en comble sans jamais être stoppé ou dérangé par la route. Pour conclure, la Bretagne est un petit bout de paradis sur terre, et ce, grâce à ses magnifiques paysages, son incroyable littoral composé de pointes de fort et de criques aux eaux translucides grouillant de vie, des forêts danses verdoyantes et où cohabite tout un écosystème. Sans oublier les villes et les villages de caractères et au passé riche en histoire et aux patrimoines immenses, où les traditions persévèrent encore aujourd’hui. Vous l’aurez donc compris, que ce soit habit, gastronomie ou langue, les Bretons gardent toujours leurs traditions ancestrales. Levendredi 1 er avril 2022, masques sur le nez, regards tournés vers l’écran, une soixantaine de Landunvéziens sont réunis dans la salle du Triskell. Les associations environnementales

Au premier plan, le recif de Gorlegreiz. Pointe du Raz, Cap Sizun, Finistère Bretagne [Téléchargez ici le fond d'écran hd]

Locquirecest une commune du département du Finistère, en Bretagne en France. La CAMPING DU FOND DE LA BAIE. Le Camping du Fond de la Baie ** de Locquirec a une capacité de 300 places, vous invite au repos et à la détente. Situé dans un cadre idyllique à deux pas de la mer et à 1500 mètres du port de Locquirec, il vous propose tous les services dont
Parcours La Bretagne industrielle Parcours thématique Martine Cocaud Les années 50 Sortir la Bretagne de l'isolement Au début des années 50, la Bretagne perd ses hommes. Elle a un revenu par habitant inférieur de 30% au revenu moyen en France et la dépense la plus faible par tête. La productivité est également une des plus médiocre de France. La population travaillant dans le secteur secondaire est peu importante 26% en 1954 ; 35% en France et elle est essentiellement occupée par les travaux publics, branche active suite aux travaux de reconstruction. Les autres industries traditionnelles – celle des carrières et des mines, du cuir et du textile, de la métallurgie et de la conserve - qui marquent encore fortement les paysages semblent déjà menacées. Car juste après la Seconde Guerre, la Bretagne semble mal lotie face aux défis industriels du XXe siècle quasi absence de matières premières, mis à part les produits de la mer et de l'agriculture, isolement géographique qu'aucune infrastructure ferroviaire ou routière n'a permis de casser avant la Seconde Guerre mondiale. Ces difficultés concourent à une forte émigration des jeunes qui refusent l'absence de confort, la solitude, et les faibles revenus car ils trouvent peu d'emplois hors du secteur primaire. Il était donc impossible d'envisager un développement de la région sans mettre en œuvre une politique industrielle capable de susciter des créations d'emplois dans le secteur secondaire, et par contrecoup dans le secteur tertiaire également sous-développé. Des projets pour casser le déclin de la Bretagne le CELIB et le plan breton La prise en compte du déclin de la Bretagne a été à l'origine de la création du CELIB Comité d'Etudes et de Liaison des Intérêts Bretons. Cet organisme naît en juillet 1950 sous l'impulsion de Joseph Martray, journaliste qui publia en 1947 Le Problème breton et la réforme en France, rejoignant alors les préoccupations qu'avait exprimées Jean-François Gravier dans Paris et le désert français . La période est favorable aux réflexions de Martray puisque les années 1950 sont marquées par les premières politiques de décentralisation industrielle du centre parisien vers les périphéries régionales. Rappelons qu'en 1950, le Ministère de la Reconstruction, de l'Urbanisme et du Logement crée le Fonds National d'Aménagement du Territoire et organise, dès 1953, les premières décentralisations. En 1954, le deuxième Plan français préconise une augmentation des aides financières par l'octroi de primes et d'exonérations fiscales, de manière à accélérer le mouvement de décentralisation, et avec lui, le réaménagement du territoire. Le projet insufflé par Martray va donc trouver rapidement des forces chez les hommes politiques de tous les partis mis à part les communistes mais aussi chez les responsables économiques dans les chambres de commerce, les chambres d'agriculture et les organisations professionnelles, etc. Le premier bureau du CELIB sera présidé par le maire RPF de Quimper Jean Halléguen. Il regroupe des socialistes dont François Tanguy-Prigent, ancien ministre de l'agriculture du Général de Gaulle, Hervé Budes de Guébriant, ancien responsable de la Corporation paysanne mais aussi un représentant de l'Association bretonne. En soutien au CELIB, les députés bretons formeront un groupe parlementaire inter-partis qui fonctionnera comme un " lobby breton " chargé de défendre les dossiers déposés à l'Assemblée ou face à l'Europe en construction. Deux députés seront particulièrement actifs à l'assemblée Tanguy-Prigent déjà nommé et le centriste René Pléven des Côtes-du-Nord qui, président du Conseil, sera également le président du CELIB à partir de 1951. Dès le début des années 50, de nombreux dossiers sont ouverts dans tous les domaines électrification rurale, ouverture des marchés agricoles, rénovation de l'industrie de la conserve, enseignement du breton etc. Si les actions principales tournent autour du monde rural, de sa modernisation et de l'écoulement de ses produits, sa modernisation ne peut pas être envisagée sans une réflexion sur l'industrialisation. Le plan breton En 1952, le CELIB propose un projet breton qui puisse s'intégrer dans le second plan quinquennal français 1954-1958. La Bretagne fut donc la première région à proposer un plan régional de développement correspondant à la loi du 14 août 1954 qui prévoit " une organisation régionale, départementale ou locale chargée de mettre au point le développement économique local dans le cadre du Plan ". Cette organisation précoce va permettre de présenter, en 1956, un PAR Programme d'action régionale et de créer rapidement les outils nécessaires au développement création de la société d'Economie Mixte pour l'aménagement et l'Equipement de la Bretagne - SEMAEB - qui prévoit avec les collectivités locales de nouvelles infrastructures, et de la Société Régionale de Développement de la Bretagne chargée de rechercher les capitaux. La région va donc bénéficier très vite des mesures de décentralisation industrielle définies par le second plan quinquennal des avantages financiers sont offerts aux industriels qui s'installent dans les " zones critiques ". Ces dernières - définies très précisément par le Ministère - ne pouvant être jusqu'en 1959 que Rennes, Fougères, Lorient, Brest, Saint-Brieuc et Guingamp à l'exclusion du centre de la région. 1960 - 1975 Réorganisation et décentralisation Un démarrage lent Les projets industriels du CELIB concernent d'abord la réorganisation de deux secteurs traditionnels en difficulté - l'industrie de la chaussure à Fougères et les conserveries - ceux concernant les nouvelles industries restent beaucoup plus flous. L'autre grande urgence est l'amélioration de la production énergétique qui apparaît comme un préalable à une industrialisation d'envergure. C'est dans ce cadre que sont commencés en 1957 les travaux de construction de la centrale marémotrice de la Rance et qu'est agrandie la centrale thermique de Nantes-Cheviré. Hors des industries traditionnelles, quelques offensives telles que la reprise de l'activité des chantiers navals de Nantes et Saint-Nazaire qui construisent de grands transatlantiques et lancent des pétroliers géants et l'agrandissement de Citroën installée à Rennes depuis 1953, annoncent l'embellie à venir. Cependant, concrètement, la production industrielle évolue peu avant les années 60 et ce d'autant plus que seules Nantes et Rennes semblent tirer leur épingle du jeu. Notons, qu'entre 1954 et 1966 la Bretagne connaît une diminution de 17 % du nombre de ses entreprises, dont un certain nombre sont contraintes de céder aux exigences de la concentration. Ce sont des petites usines souvent proches de l'artisanat qui ferment ; la disparition en 1966 des forges d'Hennebont qui avaient employé jusqu'à 2 000 personnes illustre bien cette réalité. La piste la plus prometteuse qui préfigure l'avenir est sans doute l'installation du CNET Centre National d'Etudes des Télécommunications à Lannion en 1960, qui annonce la spécialisation de la Bretagne vers les industries électroniques. Les effets conjoints de la décentralisation et du Plan breton Les réflexions du CELIB et sa force de lobbying vont permettre à la Bretagne de profiter de la déconcentration industrielle dont l'Etat français voit enfin la nécessité. De nombreux établissement nouveaux qui souhaitent bénéficier des primes offertes pour la décentralisation se sont implantés en Bretagne à la fin des années 50 mais ne prendront de l'ampleur qu'entre 1962 et 1965. L'Ille-et-Vilaine et la côte se taillent d'ailleurs la part du lion dans cette arrivée d'industries non bretonnes, le centre Bretagne, trop difficilement accessible, continuant de se vider. Notons également que sur 26 000 nouveaux emplois créés, 19 000 l'ont été grâce à des primes offertes par l'Etat dont ont bénéficié de grandes entreprises telles que Citroën à Rennes, le Joint français à Saint Brieuc ou Michelin à Vannes. La manne gouvernementale, mais aussi le fait que la population bretonne soit nombreuse, instruite, docile et habituée aux bas revenus va induire un redéploiement de l'industrie qui sera facilité par l'importante remise à niveau des infrastructures routières, ferroviaires et portuaires que l'Etat juge enfin particulièrement défaillantes car négligées par rapport au reste de la France bataille du rail en 1962 qui aboutit à des tarifs ferroviaires adaptés, électrification de la ligne Le Mans/Rennes en 1962, routes rapides à quatre voies gratuites. Trois branches industrielles s'affirment alors la construction automobile, l'industrie électronique et l'industrie agro-alimentaire. L'industrie agro-alimentaire C'est certainement le secteur le plus original de l'industrialisation bretonne car d'un côté, il est profondément enraciné dans l'économie traditionnelle et d'un autre côté il est lié à l'avenir de l'agriculture bretonne. Les premières industries sont nées avant la Première Guerre mondiale, près de la côte, quand il fallait mettre en boite la sardine Douarnenez, dans l'intérieur pour mettre en valeur les légumes Hénaff à Pouldreuzic, et parfois dans les villes la biscuiterie LU - Lefevre-Utile - à Nantes. Ce secteur très éclaté en de multiples petites sociétés connaît, dès les années 50, un début de concentration qui s'accélère à partir de 1964/65 lorsque des grands groupes rachètent des entreprises qui ne peuvent pas faire face à la modernisation. Le secteur qui se modernise le plus vite concerne le lait. La Bretagne avait raté l'industrialisation de ce secteur à la fin du XIXe siècle et le modèle du beurre fermier collecté et vendu par des négociants locaux restait largement prédominant, même si les plus grandes entreprises de commercialisation tentaient de se reconvertir en passant de la collecte du beurre à celui de la crème. Ce fut le cas de Bridel à Martigné-Ferchaud, de Nazar à Fougères. De 1950 à 1960, des coopératives et des entreprises extérieures à la région vont s'attaquer à ce système ancien neuf coopératives sont créées entre 1950 et 1958 tandis que quelques grosses entreprises s'installent, Négobeureuf à Redon ; Entremont à Malestroit et à Quimper ; Socrémo à Moustoir-Remungol. Ces grandes sociétés se trouvent confrontées à la difficulté du ramassage de la matière première dans les régions de petites exploitations très dispersées et à la nécessité de trouver des transformations autres que celle de la crème en beurre ce sera dans un premier temps la poudre de lait. Cela exige de grands capitaux que seule la concentration industrielle peut offrir. Les industries les plus solides rachètent les petites sociétés familiales c'est ainsi que Bridel, seule société locale capable d'un tel effort absorbe, à Rennes la Beurrerie de l'Ouest, à L'Hermitage la laiterie Lu, et Nazart à Fougères. En parallèle, les petites coopératives s'associent au sein de groupes polyvalents Unicopa regroupe plusieurs coopératives laitières des Côtes du Nord. Le secteur de l'alimentation du bétail évolue également très vite pour faire face aux nouvelles demandes des éleveurs qui construisent de grands poulaillers. Si au début des années 50, une soixantaine de petites sociétés se partagent le marché, en 1960 elles ne sont plus qu'une petite dizaine souvent spécialisées. Ce sont des coopératives de producteurs 25% du marché, mais aussi des grandes entreprises françaises et des groupes internationaux 25% comme Cargill, Duquesne-Purina et Unilever qui s'affrontent violemment dans la course aux marchés. Le secteur de la conserverie subit le même régime diminution du nombre d'entreprises par le jeu de la concentration et installation de grands groupes qui rachètent les entreprises autrefois familiales. Saupiquet par exemple, qui bénéficie de capitaux parisiens rachète en 15 ans des sociétés installées sur tout le territoire breton, alors que dans les mêmes années des entreprises comme Olida organisent le regroupement des industries de conserverie de viande. L'originalité bretonne face à la réorganisation du secteur agro-alimentaire que connaissent toutes les régions de France se trouve dans le rôle des coopératives. Nous avons déjà largement évoqué leur rôle dans la modernisation agricole en montrant que dans les années 50, elles sont porteuses du dynamisme et des projets humanistes des agriculteurs bretons. A partir de la fin des années 50, les coopératives autrefois plus spécialisées dans les productions végétales se tournent vers les productions animales, particulièrement celles du poulet mais ces projets ne prennent vraiment forme que dans les années 60/70. En 1960 est fondée l'Union Nationale des coopératives Agricoles UNICOPA qui fédère les coopératives du Finistère et des Côtes-du-Nord pour la production et la vente de la volaille, des aliments du bétail et des plants de pomme de terre. De même l'Office de Landerneau devient une coopérative moderne et prend le nom de COOP-AGRI. En 1998, la Bretagne compte 150 usines agro-alimentaires de plus de 100 employés, dont 16 de plus de 500. L'industrie des biens d'équipement Si les entreprises traditionnelles tanneries, chaussures ne se maintiennent pas ou doivent au mieux réduire leurs effectifs, le secteur des biens d'équipement est dynamique grâce à des capitaux extérieurs à la région. L'industrie automobile y joue un rôle déterminant. Citroën s'implante en 1953 à Rennes en profitant d'une zone aménagée par les autorités locales. Elle transfère à l'usine de la Barre-Thomas sa production de roulements à billes et des pièces en caoutchouc, jusqu'alors produite dans la région parisienne, et crée 1 500 emplois. En 1958, l'entreprise achète plus de cent cinquante hectares d'un seul tenant sur la commune de Chartres-de-Bretagne afin de construire de nouveaux ateliers et installer la totalité de ses moyens de production et les bureaux de ses cadres. L'usine entre en service courant 1962. L'installation de Citroën induit bien sûr l'installation de nombreux sous-traitants. Dans le même temps, les aides de l'Etat, l'amélioration des communications et aussi l'attractivité des bas salaires bretons favorisent l'implantation industrielle de quelques grosses unités le Joint français et Chaffoteaux et Maury 1956 à Saint-Brieuc, Thomson, mais aussi d'autres à effectifs plus modestes Cyclone et Transocéan dans le textile. L'industrie de l'électronique L'installation du CNET puis celle du centre d'études spatiales de Pleumeur-Bodou qui tous deux dépendent de l'Etat sont les symboles de l'ouverture de la Bretagne aux techniques nouvelles. D'autres entreprises suivent Socotel à Lannion, CSF à Brest, SGS à Rennes et le CELAR à Bruz puis plus tard dans les années 70 Ericsson à Brest, le centre de télécommunication CCETT à Rennes, Alsthom, Matra. Ce qui semble être une nouvelle " vocation " transforme l'image de la Bretagne, offre de nombreux emplois - 8 000 sont créés autour de Lannion - et entraîne l'installation de nombreux laboratoires de recherches et des grandes écoles, surtout après décembre 1967 quand l'Etat décide de décentraliser à Cesson-Sévigné trois écoles liées aux télécommunications l'école militaire supérieure des techniques de télécommunications de l'armée de terre, l'école nationale supérieure des télécommunications et l'école supérieure d'électricité. La décentralisation et l'implantation de nouvelles entreprises s'accélèrent de 1969 à 1975. 5 000 emplois nouveaux sont créés par an entre 1960 et 1970 et 7 000 entre 1970 et 1975. Crises sociales Dans l'entre-deux-guerres, la Bretagne a souvent participé à l'action syndicale dès 1919 à l'arsenal de Brest et chez les cheminots rennais, en 1924-25 dans les conserveries de Douarnenez, dans l'industrie de la chaussure à Fougères en 1932. Mais c'est après la guerre que les luttes prendront le plus d'ampleur, ce qui peut sembler surprenant dans une région sous-industrialisée et réputée conservatrice. Les premières grèves ont éclaté chez les ouvriers des chantiers navals de l'Atlantique qui demandent une augmentation de salaire de 25% en 1953. Lutte qui durera plusieurs mois et entraînera la mort d'un ouvrier. Cette violence se retrouvera souvent dans les mouvements sociaux de l'Ouest, qu'ils concernent les paysans ou les ouvriers. Une autre caractéristique régionale est l'inaluence grandissante de la CFTC, puis de la CFDT après la scission de 1964 qui, chez les métallos, dépasse la CGT dès 1958. Cette inaluence est durable puisque lors des élections prud'hommales de 1982 la CFDT est majoritaire en Ille-et-Vilaine, Morbihan, Loire-Atlantique et Finistère, la CGT ne dominant légèrement que dans les Côtes-d'Armor. Cette ascendance est à mettre en relation avec le poids important de l'Eglise, à la prégnance des idéaux humanistes diffusées par les JOC Jeunesse ouvrière catholique et par la JAC Jeunesse agricole Catholique, mais aussi à la structure industrielle. Il semblerait en effet que le discours que la CGT a construit dans les grandes entreprises ait eu peu d'impact dans les petites unités bretonnes. Le milieu des années 60 est un autre temps forts des luttes sociales paysannes et ouvrières car la plupart des industries traditionnelles à qui le CELIB avait insufflé un peu de force juste après la guerre subissent alors les premiers effets de la mondialisation. Citons les grèves qui ont suivi la fermeture des forges d'Hennebont en 1966, celles des usines de chaussures à Fougères en 1967, de l'usine Garnier à Redon début 1968. Les luttes souvent très violentes unissent parfois paysans et ouvriers qui semblent prendre momentanément conscience, lors de ces moments conalictuels précis, de leurs intérêts communs.
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